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3,3

sur 788 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai rarement été aussi ennuyée pour donner mon avis sur un bouquin.

Il me fallait lire ce roman puisque la servante écarlate est très certainement un roman incontournable et très fort. J'avais espéré pouvoir attendre de ce roman la même chose. Mais...

Si Margaret Atwood a l'art de choisir des thèmes pouvant montrer une certaine réalité dans un futur plus ou moins proche. Ici je suis restée de marbre. Bon pas tout le temps je l'avoue, j'ai quelques fois espéré un sursaut d'intérêt , mais au final pour retomber dans un ennui considérable.
Il faut aussi reconnaître que j'ai beaucoup de mal avec ces façons d'écrire froide et distante. Et pourtant cela s'accorde au fond de l'histoire de l'auteure : l'individualisme y a une forte place il faut le reconnaître.
Je n'ai absolument pas accroché avec les personnages. Et pourtant l'idée de base était pour moi formidable : la liberté.
Est-il possible pour réguler une société de la priver temporairement de certains droits ?
Et bien sur d'autres sujets bien intéressant sont abordés dans ce roman... sujets qui en général font mouche chez moi... mais comme la forme n'y était pas j'ai juste ressenti du vide.

Une grosse déception en somme.
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Margaret Eleanor Atwood, née en 1939 à Ottawa, Ontario, est une romancière, poétesse et critique littéraire canadienne. Elle est l'un des écrivains canadiens les plus connus, en particulier pour son roman, publié en français en 1987 sous le titre La Servante écarlate et adapté au cinéma et en série en 2017. Son oeuvre se compose d'une quinzaine de romans, de nouvelles, de recueils de poèmes et d'essais. C'est le coeur qui lâche en dernier vient de paraître.
Stan et Charmaine victimes de la crise économique qui frappe les Etats-Unis, vivent des pourboires que gagne Charmaine dans un bar glauque et logent dans leur voiture. Un jour, une publicité à la télé leur promet un toit dans une ville sécurisée, n'ayant rien à perdre, ils s'engagent dans le projet naissant. A Consilience, chacun a un travail et une maison durant un mois puis le mois suivant ils vont en prison effectuer des travaux d'intérêt général. Pendant ce temps leur maison est occupée par un autre couple qui sort de prison et ainsi de suite, avec interdiction formelle aux deux ménages de se rencontrer. Jusqu'au jour où Stan trouve un mot sous le frigidaire avec ces mots « Je suis affamée de toi. »
S'il est une chose que je déteste, c'est de me faire avoir par le marketing. Je n'avais jamais lu Margaret Atwood et pensais continuer ainsi et puis ce bouquin est sorti, encensé par la critique, et c'est vrai que le résumé semblait attractif, alors j'ai cédé. Les cents premières pages m'ont emballé, tout y était bien : écriture correcte, rythme, description du contexte miséreux de nos deux héros. Leur nouvelle vie dans cette version du meilleur des mondes s'annonçait alléchante et puis… ça c'est dégradé grave.
Je pensais lire une dystopie, en fait Margaret Atwood joue sur deux tableaux, il y a bien une fiction dépeignant une société tendant vers le cauchemar mais elle y greffe un second genre, l'érotisme soft ou la romance avec fantasmes nunuches, appelez cela comme vous voudrez. Autant j'ai trouvé agréable cet environnement (pas si futuriste d'ailleurs, puisque tout cela existe réellement aujourd'hui) fait de résidences ultra-protégées, de prisons privatisées, de robots sexuels et de traite d'organes, autant j'ai détesté l'autre versant de l'intrigue, fadasse au possible. Pour résumer, un roman ennuyeux avec un arrière-plan intéressant, même pas sauvé par les traces d'humour répandu ici et là. Comme de plus, c'est trop long car trop bavard, il faut être un lecteur réellement consciencieux pour ne pas lâcher avant la fin.
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Ce n'est pas ma première lecture de Margaret Atwwod et, comme beaucoup, j'ai été émue par "Captive" et vivement intriguée par "la servante écarlate". C'est donc avec un vif intérêt que j'ai abordé "C'est le coeur qui lâche en dernier" : roman qui s'annonce comme une nouvelle dystopie et un nouveau chef d'oeuvre de la célèbre auteure canadienne.
Elle nous présente l'histoire d'un jeune couple américain en galère (j'imagine assez la faillite de Detroit en toile de fond), qui échange sa liberté contre une totale prise en charge socio-économique : un boulot, un toit et plus de factures à payer. Serait-ce la solution miracle pour régler les problèmes des sans-abri et des chômeurs ?
Première impression défavorable avec le jargon pseudo branché, populaire et gouailleur qui a dû représenter un premier casse-tête pour la traductrice.
Alors que le duo Stan-Charmaine s'installe dans ce lieu concentrationnaire qu'est Consilience, Margaret Atwood s'en donne à coeur joie pour dénoncer de façon caricaturale les pires disfonctionnements de notre société de consommation. Elle utilise des formules qui m'ont souvent fait sourire pour ridiculiser aussi bien le baratin des gourous du développement personnel que celui des grands pontes de la croissance économique et du marketing équitable. Par des métaphores particulièrement réussies comme celle de "l'aile des l'administration des thérapeutiques" (j'en passe et des meilleures) elle s'installe dans un humour grinçant, noir ou carrément macabre.
Malheureusement, et deuxième impression défavorable, le destin de nos deux protagonistes se perd dans les méandres d'un vaudeville avec double identité, fausse identité et loufoqueries de plus en plus délirantes. Si bien que la fable philosophique du début se transforme en grosse farce. Je ne sais plus vraiment qui est qui ? où commence et où s'arrête la plaisanterie ? et je décroche… en allant malgré tout jusqu'au bout du roman mais avec un fort sentiment de déception : humour Oui mais délire Non car, à mes yeux, il discrédite totalement le fond du sujet.
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Un roman sur la vie amoureuse moderne quand la chair est triste. Ça parle du fantasme de partenaires inconnus, d'adultère cuir-moustache, de poupées sexuelles, d'abstinence et de programmation cérébrale amoureuse.


Des réflexions qui sentent un peu le réchauffé qui ne nous aident pas tellement à y voir plus clair dans le merdier. Pas gnangnan mais presque. C'est le coeur qui lâche en dernier ? pas de bol. Des passages marrants pour rattraper la mélasse.
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Ce livre m'a été offert par ma belle-soeur il y a un moment, d'autres livres de ma Pal me faisaient plus envie mais il était là depuis trop longtemps. 

Margaret Atwood, avait su me convaincre sans difficulté avec La servante écarlate que j'avais pris plaisir à lire, j'ai lu ensuite Les testaments que je n'avais pas trouvé extraordinaire.

Ce livre, qui est un page-turner, bien rythmé, m'a pourtant bien ennuyé… alors que la 4ème de couverture laissait présager une dystopie bien intéressante… sur fond de misère sociale, des créations de villes fermées, protégées, répondant à de nouvelles règles.

Pour les intégrer et retrouver une vie digne de ce nom, ses nouveaux habitants devront renoncer à leur liberté.

Finalement, tout tourne autour des fantasmes, des jeux sexuels, des personnages principaux clichés (lui, obsedé par le sexe et elle assez cul-cul qui se dévergonde et s'éclate dans les maisons abandonnés avec un type qu'elle ne connait pas).

Puis on assiste au changement de philosophie des têtes pensantes de ces villes, et cela prend des allures cauchemardesques.

C'était lassant, des longueurs à n'en plus finir, des répétitions, de la guimauve aussi… Je me suis forcée à le finir, il y avait quand même 450 pages.
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Quelle déception !
J'adore les dystopies et celle ci me semblait particulièrement alléchante.
Une société en crise économique, des gens sur le carreau, la violence à affronter quand on a tout perdu et que l'on vit dans sa voiture, l'offre si tentante, si attirante de vivre dans une ville sécurisée, vous offrant un emploi, et un mois sur deux un pavillon en alternance avec la prison...
Evidemment les choses tournent au vinaigre... et moi aussi.
Je n'ai pas vu le roman partir sur une voie de garage quand Stan se met à fantasmer sur la femme du couple alternant avec eux dans le pavillon... Jusque là cela allait.
J'ai mis un temps fou à saisir l'ineptie du récit quant l'auteur mêle dans un grand chaos Jocelyn, la responsable surveillance tortionnaire et manipulatrice, le frérot délinquant, les robots sexuels, les sosies d'Elvis et de Maryline, les manipulations cérébrales.... les spectacles végétaux et j'en passe.
Je suis en accord total avec Corboland78 que je cite "Il faut être un lecteur réellement consciencieux pour ne pas lâcher avant la fin".
J'ai le sentiment d'avoir été séduite par une 4ème de couverture trop commerciale.
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Mon enthousiasme a priori s'est éteint lentement mais sûrement au fil de cette lecture. C'est dommage car un certain nombre de thématiques intéressantes sont évoquées qui auraient mérité un traitement plus nettement développé et plus fin (dérive du capitalisme, libre-arbitre et consentement, condition de la femme, rapport aux robots, rapport à l'autorité, liberté vs sécurité, loyauté vs fidélité, et d'autres encore).
Après une présentation du couple de héros vivant dans conditions plus que spartiates et exposés aux violences d'un monde frappé de plein fouet par l'effondrement économique, voilà que nous est exposé le projet de combo ville/prison qui doit garantir le plein-emploi et restaurer la prospérité ainsi que le vivre-ensemble grâce à un système d'alternance. Face à cette proposition originale et prometteuse, je croyais dur comme fer avoir un bel os à ronger. Et puis... flop.

Si les dessous sordides de la florissante cité-prison sont effectivement abordés, de la violation de la vie privée à au trafic d'organes (mais pas que), il m'a semblé que les destins individuels des personnages ont carrément pris le dessus, et de manière peu subtile qui plus est. Ainsi, le récit s'oriente ainsi d'abord vers des histoires de coeur et de sexe censées permettre à l'histoire d'évoluer vers une espèce de thriller mal ficelé. Les premières m'ont paru lassantes et le dernier à la fois poussif et cousu de fil blanc.

Par ailleurs, j'ai trouvé que les personnages n'avaient aucune épaisseur, qu'ils n'étaient pas crédibles dans leur évolution face aux événements mais finalement assez banals dans leurs fausses nuances (les gentils ne sont pas si gentils et les méchants pas si méchants…). Au final, une aventure décevante tant en termes de contenu que de style. Peut-être qu'un autre auteur aurait pu en faire une oeuvre complexe et ambitieuse.
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Après La Servante Écarlate, un livre que j'ai trouvé diablement médiocre par rapport à son adaptation télévisuelle, je voulais donner une seconde chance à Margaret Atwood. Bien mal m'en a pris, tant C'est le coeur qui lâche en dernier, roman de science-fiction qui promettait d'être incisif, ne tient pas ses promesses. Les cent premières pages parviennent à décrire parfaitement une société déchue qui pourrait bien être la nôtre demain : l'économie s'est effondrée, et le bas-peuple est condamné à vivoter dans sa voiture ou à s'entretuer dans la rue pour quelques centimes. Jusqu'au jour où Consilience fait son apparition, une ville idyllique (mais quand même un peu glauque et carrément louche) où chacun pourra se reconstruire. Une fois ce début prometteur passé, plus rien ne tient debout dans cette dystopie décevante. Les personnages sont des clichés sur pattes et ne créent jamais l'identification, la vie "futuriste" de Stan et Charmaine perd de sa saveur à force de répétition, et le récit s'enlise très vite dans la vie sexuelle des protagonistes, à coup de jeux de rôle masochistes et de fantasmes mièvres. On ne compte plus les passages où les personnages parlent de sexe (avec leurs "Alternants", un robot ou même un poulet !!!), les mots grossiers, les situations dégradantes et les rapports de force humiliants entre les hommes et les femmes. On ne comprend vraiment pas où l'auteure a voulu en venir avec cette fable ratée, qui a bien des choses à apprendre des grandes oeuvres de la science-fiction (1984, Le Meilleur des mondes, etc.). Après cette comédie de boulevard vulgaire au style peu engageant, une chose est certaine : j'en ai définitivement fini avec Margaret Atwood, on ne m'y reprendra plus.
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Alors Margaret... Comment te dire.

Franchement, ça avait l'air alléchant.
*Chef d'oeuvre *
*Dystopie après un crise économique*
*Une ville qui promet du rêve et de la sécurité mais on ne peut pas en sortir*
Cool, cool, cool.

Et non, honnêtement non.
J'ai un peu perdu mon temps en pensant que ça allait démarrer.
ça part un peu dans du n'importe quoi.
J'ai sorti les rames pour le terminer (et avec cette chaleur, je te raconte même pas comment j'ai sué)

Je ne me suis pas attaché aux personnages et les rebondissements sensés être incroyables m'en ont touché une sans faire bouger l'autre (citation emprunté à Jean-Michel mon tonton, 55 ans, pastissologue)

Mais bon, comme j'ai l'irrigation du cerveau en panne, je me lance sur "la Servante Ecarlate" (c'est mon petit côté sado)

A la pitchoni
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Loin des fulgurants "la Servante écarlate" ou de "Le tueur aveugle", Margaret Atwood livre une nouvelle dystopie un peu décevante. Une Amérique en crise voit surgir la résidence "Consilience", Stan et Charmaine en sont les nouveaux résidents. le concept : du travail pour tous, un logement en alternance car un mois sur deux ils doivent vivre en prison.
Atwood n'ouvre ici rien de neuf, une lecture éprouvante de "beaufitude" au royaume du communautarisme...
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