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Pour retracer l'histoire pour celles et ceux qui ne connaissent pas,c'est une dystopie où les femmes ne peuvent n'avoir que quelques rôles dans le monde de Galaad , celui d'épouse, de Marthe ou encore de servante. Et nous suivons l'histoire de June, servante, c'est à dire esclave sexuelle, pour le couple épouse/commandant Defred. Elle met littéralement son corps à disposition de cette famille pour qu'ils aient un enfant. Elle est maltraitée, violée, privé de ses droits les plus fondamentaux et se souvient d'un temps où elle était encore libre.
Je connaissais la série, que j'aime beaucoup et j'ai été heureuse de voir qu'il y avait un roman graphique. Je me suis plongée avec plaisir dans l'histoire très dure de June. Les dessins sont sublimes, à l'aquarelle, avec un changement d'univers complet entre les moments quotidiens de June et les souvenirs, colorés, de celle-ci.
Mon seul petit bémol, et cela vient peut-être du fait que je connaisse la série, c'est la fin, que j'ai trouvé trop courte, abrupte. Et l'histoire également, je trouve que certains aspects ne sont pas assez approfondis, je suis restée un peu sur ma faim. Mais roman graphique à lire tout de même, ça reste une petite pépite !
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Magnifique roman graphique qui met en lumière le livre de Margaret Atwood !

Les couleurs sont éclatantes, le rouge intense des robes des servantes et des sang, le bleu pâle des épouses, le gris des dictateurs et les couleurs plus douces, pastels de la vie d'avant.
Très belle illustration !

Je recommande vivement pour ceux qui ont lu le livre, regardé la série ou ne connaissent pas du tout l'univers.
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Bonjour tout le monde!

Post lecture terminée #24

J'ai lu l'adaptation graphique de “La servante écarlate” de Margaret Atwood, illustrée par Renée Nault aux éditions Robert Laffont.

Résumé

Dans la république de Gilead, June, ou plutôt DEFRED, est une servante, une esclave sexuelle. Les femmes sont vêtues de rouge et ont tout perdu, elles n'ont plus aucun droit, même leur identité leurs ont été retirées. Leur seule valeurs c'est leurs taux de fécondité..
Elles sont affectées à une famille de commandants et mettent leur corps à leur service.

Mon point de vue

On ne présente plus ce roman qui je pense est connu par un très grand nombre, c'est un roman glaçant, percutant qui donne à réfléchir, une version féminine de 1984, de George Orwell. Imaginez vous ne plus avoir aucune liberté, un monde où vous perdez jusqu'à votre identité, ou vous n'avez plus le droit de lire et d'écrire, ou vous n'avez plus de travail ni de compte en banque, ou votre utérus est votre plus grande richesse…

J'ai lu le roman, regardé la série, alors je ne pouvais que me laisser tenter par cette adaptation graphique même si comme vous le savez j'en lis très peu. Et pour tout vous dire je ne regrette pas mon achat car il est superbement illustré et les dessins sont magnifiques et représentent tellement bien le roman. Il est totalement en accord avec ce que dégage le roman, un univers absolument terrifiant pour nous les femmes. Par ailleurs, je conseille au préalable la lecture du livre qui vous apportera plus de détails sur l'histoire.

Une immersion glaçante dans la république de Gilead au côté de June, qui pour se donner la force de survivre à tout ça se remémore sa vie d'avant lorsqu'elle était libre, de circuler, de travailler et de vivre au côté de sa famille. Aujourd'hui elle n'est plus qu'une esclave sexuelle de reproduction, et évidemment ce problème d'infertilité n'incombe qu' aux femmes!

Je terminerais par une citation :
“Il a prononcé un mot interdit. Stérile. Un homme stérile, ça n'existe plus à présent, pas officiellement. Seules les femmes sont fertiles ou infertiles, c'est la loi”
“ Béni soit le fruit. Que le Seigneur ouvre”

Un roman graphique à découvrir, un talent incontestable de Renée Nault, je vous conseille vivement cette lecture si le thème vous intéresse.
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Renée Nault nous propose ici une adaptation graphique originale et stupéfiante du roman. J'ai lu cette histoire il y a près de cinq ans et elle reste encore vive dans ma mémoire, preuve que cette oeuvre est marquante et suffisamment glaçante pour que je m'en souvienne encore bien.

Ce roman graphique est très fidèle au roman de Margaret Atwood même si il a du passer sous silence des chapitres entiers car, bien qu'il soit épais, il est moitié plus court que l'oeuvre originelle.

Il n'en reste pas moins que l'essence du roman, ce qui est important de retenir, est bel et bien là et je trouve cette version graphique très réussie.

Le scénario et les illustrations de Renée Nault capturent parfaitement les sentiments de l'héroïne, son quotidien et celui des hommes et des femmes de Galaad, de cette république terriblement conservatrice qui fait particulièrement froid dans le dos.

Graphiquement parlant, c'est très réussi également : les couleurs choisies, la mise en page dynamique et innovante servent très bien le scénario. Petit bémol en revanche sur les visages des servantes qui se ressemblent toutes mais cela n'a pas gêné ma lecture.

Renée Nault a réalisé une très bonne adaptation de ce grand roman. Sa narration captivante et ses dessins glaçants nous plongent vraiment dans le quotidien de Galaad.

Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Je n'avais jamais lu le célèbre roman de Margaret Atwood, je savais à peu près de quoi il était question, j'ai donc été ravie de recevoir pour Noël son adaptation graphique.

Je ne sais évidemment pas si l'histoire est fidèle au roman, mais cette adaptation m'a enchantée. le graphisme est très travaillé et l'histoire bien compréhensible. Quand on adapte un roman dans sa version graphique, il faut forcément faire des choix, il y a des ellipses sinon le volume serait bien trop grand.

Vous connaissez cette histoire ?
Difficile de la résumer. Mais la société américaine était devenue trop décadente aux yeux de certains, les naissances devenaient rares dû à l'infertilité croissante et aux malformations fréquentes. Au nom de la religion, une nouvelle constitution a été proclamée dans laquelle les femmes n'ont plus aucune liberté et sont soumises à des castes. Les servantes écarlates sont les femmes fertiles dont le but est uniquement de procréer à la place des épouses infertiles. Est puni tous ceux qui désobéissent. Bien sûr, une Résistance se crée.

C'est terrifiant et pourtant pas si impossible que ça. Les droits des femmes sont si fragiles.

Suite à cette lecture que j'ai adoré, je me lance dans la série télévisuelle.
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J ai eu connaissance de ce livre lors d une masse critique, je n ai malheureusement pas gagné celui-ci mais l envie de le lire est resté et voilà chose faite.

Je connaissais déjà la série et je me suis replongé dès la première page dans cette dystopie sombre. Je n ai pas réussi à le lâcher.

L histoire ne se présente plus, on suit "Defred", une servante écarlate, dans sa nouvelle vie et ses fonctions depuis la chute des USA. La seule obsession de ce nouveau pays : la natalité. Ce n est pas néfaste en soit sauf quand le viol "consenti" devient la normalité et que la mort devient plus douce que la vie.

Les illustrations sont superbes, c est un très bel ouvrage.
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J'entame l'écriture de cette chronique quelques minutes après avoir terminé ma lecture du roman graphique "La servante écarlate" de Margaret Atwood, adapté et illustré par l'artiste canadienne Renée Nault.

Difficile de trouver les mots pour décrire les émotions qui m'assaillent. À l'instar de ma découverte de ce qui est, à mon sens, un chef d'oeuvre, j'ai été bouleversée. Par l'histoire de Defred. Par le sort de ces femmes privées de liberté, uniquement destinées à procréer, condamnées à se taire si elles veulent survivre dans cette République de Galaad. Par ces souvenirs surgis d'une vie d'avant, qui nous rappelle tellement la nôtre, et qui n'est plus. J'ai été subjuguée par les dessins de Renée Nault, par son talent pour souligner les contrastes de couleur entre les planches montrant le monde de Galaad et celles représentant l'Avant, ce rouge sang qui crève le noir, ce choix restreint de couleurs propres à l'un et à l'autre des mondes. Les expressions des visages, elles aussi, sont incroyablement fortes : tour à tour émouvantes, glaçantes, saississantes. Chaque planche est d'une puissance ahurissante.

Je pense que la lecture préalable du roman de Margaret Atwood est importante pour accompagner celle de son adaptation en roman graphique. Si vous me lisez, je vous conseille vivement de le lire avant ou après, mais en tout cas, absolument au moins une fois dans votre vie !

Merci mille fois aux Éditions Robert Laffont et à Babelio pour cette sublime découverte !
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Avec « La servante écarlate », B.D. de Renée Nault tirée du livre de Margaret Atwood, je donne mon ressenti sur l'ouvrage illustré et non sur le roman. Bien sûr j'évoque l'histoire au centre du récit.

Ainsi, Margaret Atwood nous plonge dans une dystopie montrant un monde, dans lequel les rares femmes fertiles sont comme des esclaves aux services de l'Etat et de familles stériles. La jeune Defred doit subir des relations sexuelles avec l'homme qui l'héberge avec le consentement de son épouse et cela afin de concevoir un enfant. Au fil de cette trame, on prend connaissance de la vie de Defred avant l'emprise de Gilead, cette entité qui dirige un Etat tout puissant.

Renée Nault sait rester fidèle au livre de la légendaire auteure. Mais qu'apporte de plus la version illustrée ? La force des dessins est dès l'ouverture de l'album un attrait évident. L'utilisation des couleurs est intelligente et esthétiquement réussie à mon goût. Ce rouge que porte Defred, l'héroïne, comme les autres esclaves fertiles est particulièrement bien mis en valeur tout au long de la B.D... Cette teinte est plus ou moins intense et étouffante selon les moments de l'histoire. Elle est diluée pour plus de douceur dans les flashbacks sur la vie de Defred.

L'avantage de ce roman graphique est également de permettre à un plus grand nombre d'entrer dans l'univers de Margaret Atwood, tout comme la série tirée du même ouvrage. En effet son écriture peut parfois être hermétique pour un public plus jeune ou moins enclin à la littérature. On voit d'ailleurs en ce moment paraître des B.D. reprenant des romans ou retraçant la vie de personnalités célèbres. Cette mode donne sans doute des ouvrages plus ou moins utiles mais en ce qui concerne « La servante écarlate », je trouve que c'est particulièrement bien fait.

Donc il ne faudrait pas passer à côté d'un album qui est artistiquement réussi tout en étant respectueux de l'oeuvre d'origine. Les dessins et les couleurs parviennent à faire ressentir un monde totalitaire et angoissant. Et pourquoi pas tenter après cette lecture d'autres livres de Margaret Atwood!
Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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Est-il encore utile de présenter "la version féminine de 1984" comme certains critiques l'ont appelée ? Que ce soit grâce à la série ou aux images de manifestantes pro-avortements aux Etats-Unis, La Servante Ecarlate de Margaret Atwood est devenu un symbole qui dépasse largement le domaine littéraire.
Malgré cela, je dois bien avouer que je fais partie des rares lecteurs qui n'ont pas réussi à aller au bout du roman tant je n'ai pas accroché à la construction du récit et au style de narration adopté par la romancière canadienne. Alors quand j'ai vu que ce roman avait été adopté en roman graphique je me suis précipitée pour pouvoir une seconde chance avec cette oeuvre. Et je n'ai pas du tout regretté cette expérience !

Grâce à cette adaptation de Renée Nault j'ai pu vraiment m'imprégnez de la portée de ce récit. En plus, son style assez nerveux et épuré permet de mettre en avant des détails assez saisissants dans chaque case - que ce soit les expressions des personnages, les mouvements ou la présence étouffante du système totalitaire de Gilead qui met ses habitants sous cloche et dans un état de tension permanente tant il est partout.
Les éditeurs ont l'air d'encourager de plus en plus ce genre d'initiative pour "démocratiser" les classiques récents ou moins récents.

L'autre effet positif de cette lecture, en dehors du fait que j'ai pu apprécier l'intrigue et cet univers terrifiant - avec des aires familiers pourtant - imaginé par Margaret Atwood, c'est qu'il m'a réconcilié avec l'imaginaire de la romancière et m'a donné envie, non seulement d'essayer de lire d'autres de ses romans mais aussi d'essayer de lire la suite qu'elle a publié il y a quelques années. Je pense d'ailleurs commencer par cette suite (si certains l'ont lu, je suis preneuse d'avis !) car j'ai été troublée par la façon dont Atwood décrit l'arrivée de ce système pour le bien du peuple qui en est venu petit à petit à se résigner à l'inacceptable et j'ai hâte de voir comment elle a pu rebondir sur la question vingt (ou trente??) ans après l'écriture du premier roman.

Pour qui n'est pas réfractaire au format graphique, celui-ci est donc. un très bon moyen de se lancer dans l'oeuvre !
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Un très bon roman que j'avais beaucoup aimé, malgré le fait que ce ne soit pas ma littérature de prédilection. Mon fils m'a offert ce roman graphique à Noël. J'ai beaucoup aimé, même si je trouve parfois que les roman graphiques sont plus décousus que les romans. Il me semble qu'avoir lu le roman aide à cette lecture. Les dessins sont très sympa, les couleurs sublimes. Une bonne lecture.
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