Paris 1891. Louis Denfert, le héros de ce roman policier, est journaliste à
Paris. Il apprend qu'une jeune gouvernante anglaise, Mathilda Courray, a été assassinée dans le train de nuit
Paris – Marseille. Son rédacteur en chef l'envoie enquêter à Dijon. Sur place, une piste le mène à partir pour Londres où il enquête sur un chercheur, porté disparu, Ce chercheur était sur le point de commercialiser son invention, une machine fabuleuse, ancêtre du cinématographe. En chemin, il s'associe avec un ancien militaire Emile.
J'ai bien aimé ce livre , plus pour l'ambiance et le fourmillement d'anecdotes historiques que pour l'enquête policière en elle-même, somme toute assez classique. le personnage de Louis Denfert est dynamique, pas un temps de répit dans cette enquête menée tambour battant.
Ce livre resitue bien l'époque, avec des personnages connus que l'on croise plus ou moins rapidement Degas,
Emile Zola,
Octave Mirbeau,
Charles Chaplin à 5 ans ... et même Jack L'éventreur en filigrane.
Comme souvent, je n'avais pas trouvé le coupable avant la fin.
J'ai également bien aimé le décalage avec les policiers actuels où l'autopsie de la victime peut être très détaillée (type les experts ou
Patricia Cornwell). de plus, le fait qu'une bonne partie du roman se passe à Londres est très dépaysant (et les jeux de mots que les deux français Louis et Emile, ne comprennent pas sont bien expliqués au lecteur).
En conclusion : une bonne lecture pour mes vacances d'hiver, au coin du feu.