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EAN : 9782264046321
384 pages
10-18 (18/09/2008)
3.49/5   37 notes
Résumé :
En 1891, Louis Denfert, jeune et impétueux reporter au Petit Eclaireur, ronge son frein entre chroniques sportives et articles mineurs lorsqu'il est envoyé en reportage à Dijon sur une affaire au parfum de scandale : une honorable gouvernante anglaise a été retrouvée, dans le train de nuit Paris-Marseille, sauvagement égorgée et démembrée. Ce meurtre aurait-il un lien avec la disparition, un an auparavant, dans le même train, de Louis Aimé Augustin Leprince, un inve... >Voir plus
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Moi qui suis une grande admiratrice de Brigitte Aubert, l'auteure de thrillers comme" La mort des bois", "Funérarium" ou "Transfixions", je suis été horriblement déçue par "Le miroir des ombres" : le seul point commun que j'ai pu trouver avec ses précédents succès a été la description de femmes savamment découpées en morceaux.
L'histoire se base sur un fait réel, la disparition inexpliquée, dans les années 1890, de Louis Aimé Augustin Leprince, précurseur un peu oublié du cinéma. Nous voilà donc embarqués, en compagnie de Louis Denfert, jeune journaliste en quête de "scoops", dans un polar des plus classiques en cette fin du XIXième siècle, à la poursuite d'un éventreur entre Dijon et Londres. A ce scénario, Brigitte Aubert ajoute bien sûr une bonne dose d'imaginaire (elle nous l'explique d'ailleurs en postface, ce qui a le mérite d'éclairer, mais un peu tard, la situation).
Ce qui m'a gênée le plus, c'est que l'auteure mêle à son récit tout ce que l'époque a compté en célébrités ; inventeurs, peintres, scientifiques, écrivains, acteurs, j' en passe et des meilleurs. Elle évoque ainsi toutes les créations qui ont permis au progrès de connaitre un tel essor à cette époque. Entrainée dans ce tourbillon, j' ai eu le tournis d'autant plus que certains protagonistes ont une double personnalité. Ballottée de la franc-maçonnerie aux sectes, du music-hall aux maisons closes, j'ai eu hâte que cette pagaille cesse et seul, l'humour, relativement présent, m'a aidé à arriver au bout. Quand je parle d'humour, j'en exclus les jeux de mots en anglais du jeune Robinson que seul, un "cockney" de pure souche peut comprendre.
J'ai vu que les aventures de Louis Denfert se poursuivaient dans "La danse des illusions" mais épuisée, je laisse à d'autres le loisir de les lire.
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Louis, journaliste, a la charge d'enquêter sur le meurtre d'une jeune femme, anglaise, Mathilda, coupée en morceaux dans un train. L'enquête le mène donc en Angleterre. Mathilda aurait eu un lien avec les partisans d'une secte satanique. Ce n'est pas le seul lien. Elle aurait aussi évolué dans un milieu d'artistes peintres (appréciant la peinture morte, mais je vous laisse découvrir ce que j'entends par là) et de scientifiques. Elle aurait été en contact notamment avec l'inventeur du cinéma. Louis a la chance d'être aidé par plusieurs personnes rencontrées au hasard de ses aventures.
Difficile cependant de suivre l'histoire car les meurtriers possibles se multiplient et certaines personnes ne forment ensuite plus qu'une, ayant une double identité sans compter leurs multiples complices. Bref, une vaste organisation.
L'intérêt est de pouvoir replonger dans cette Angleterre de la fin 19ème siècle et de redécouvrir ces inventions telles que le cinéma, la caméra ou le téléphone...
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Paris 1891. Louis Denfert, le héros de ce roman policier, est journaliste à Paris. Il apprend qu'une jeune gouvernante anglaise, Mathilda Courray, a été assassinée dans le train de nuit Paris – Marseille. Son rédacteur en chef l'envoie enquêter à Dijon. Sur place, une piste le mène à partir pour Londres où il enquête sur un chercheur, porté disparu, Ce chercheur était sur le point de commercialiser son invention, une machine fabuleuse, ancêtre du cinématographe. En chemin, il s'associe avec un ancien militaire Emile.

J'ai bien aimé ce livre , plus pour l'ambiance et le fourmillement d'anecdotes historiques que pour l'enquête policière en elle-même, somme toute assez classique. le personnage de Louis Denfert est dynamique, pas un temps de répit dans cette enquête menée tambour battant.
Ce livre resitue bien l'époque, avec des personnages connus que l'on croise plus ou moins rapidement Degas, Emile Zola, Octave Mirbeau, Charles Chaplin à 5 ans ... et même Jack L'éventreur en filigrane.

Comme souvent, je n'avais pas trouvé le coupable avant la fin.

J'ai également bien aimé le décalage avec les policiers actuels où l'autopsie de la victime peut être très détaillée (type les experts ou Patricia Cornwell). de plus, le fait qu'une bonne partie du roman se passe à Londres est très dépaysant (et les jeux de mots que les deux français Louis et Emile, ne comprennent pas sont bien expliqués au lecteur).

En conclusion : une bonne lecture pour mes vacances d'hiver, au coin du feu.



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Brigitte Aubert fait ici une incursion dans un univers très différent de celui dans lequel elle évolue habituellement.Elle nous emmène sur les traces d'un journaliste au XIXeme siècle qui mène une enquête concernant un crime assez horrible commis dans un train. Avec les moyens d'investigation de l'époque, le voila parti à la recherche de l'assassin de Paris à Londres, assistant au passage au début du cinéma.
Assez technique, manquant de rythme, ce roman ne m'a pas passionné.. Malgré les personnages comme toujours bien décrits et ici assez sympathiques, l'ensemble ne devrait plaire qu'aux passionnés de l'univers européen du XIXème siècle car il faut reconnaitre la richesse des descriptions et la qualité des recherches faites par l'auteur pour camper de façon crédible son intrigue dans cette époque.
Il s'agit du premier roman d'une série qui aujourd'hui en comporte trois, dans lesquels on retrouve à chaque fois Louis Denfert, le reporter ambitieux et débrouillard.
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Mon avis :
Brigitte Aubert nous plonge avec virtuosité dans les 19e siècle, ses inventions foisonnantes, les début de la criminologie, le théâtre et le règne des prestidigitateurs.
De Paris à Londres, en passant par Dieppe, notre trio composé de Louis - journaliste, Emile - ancien militaire et Albert - étudiant en médecine et illusionniste à ses heures perdues, nous transporte dans ce siècle des découvertes. Tout ça est très documenté ( pour notre plus grand plaisir ) comme l'atteste le postface de Brigitte Aubert en fin d'ouvrage.

Les personnages sont tous atypiques et réjouissants. On est irrémédiablement attiré dans le tourbillon de l'intrigue, qui nous fera croiser la route de la scène littéraire et artistique de cette époque. Ah, le siècle des lumières, les débuts du cinéma, Degas, Conan Doyle et j'en passe.
Malicieuse, l'auteur n'oublie pas de glisser dans la narration l'ombre de Jack l'eventreur, Mister Hyde et même Walter Sickert himself ( qui selon Patricia Cornwell ne serait autre que The Ripper).
Que demande le peuple, mille bombes ?
Mais la suite,enfin !!
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Louis consulta sa montre : 7 heures. Il aimait être en avance. Se donner le temps de prendre ses marques. De penser. Depuis qu'un ami médecin lui avait expliqué comment fonctionnait le cerveau humain, il s'amusait de l'idée de ce globe de matière grise avec ses hémisphères et ses territoires en forme de lobes. Et dire que ce chou-fleur spongieux parcouru de secousses électriques avait été capable de concevoir Dieu !
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L'automotrice Rowan était repérable de loin à son panache de vapeur qui avait le désagrément de se condenser sur les passants, et Louis regretta une fois de plus que la France reste fidèle à la traction hippomobile ou mécanique au lieu de développer le tramway électrique. En Amérique, le système à prise de courant par perche et fil aérien connaissait un essor fulgurant sous l'impulsion des grandes compagnies telles que Westinghouse, Edison ou Thomson-Houston. Il était rageant pour un jeune homme de voir son pays à la traîne du progrès.
Heureusement, on était en peloton de tête pour le vélocipède : la France affichait de superbes champions.
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- Nous avons cablé à Leeds pour avoir plus de renseignements sur cette Mathilda Courray. On attend la réponse , soupira Lochais en agitant sa fourchette.
- Téléphoner aurait fait gagner du temps.
- Le téléphone entre Paris et Londres ne fonctionne que depuis mars dernier et nous ne sommes pas à Paris. Nous venons tout juste d étrenner notre réseau téléphonique municipal, nous sommes loin d’être reliés à l’Angleterre !
Louis pesta en silence contre la lenteur du progrès. C’était rageant de savoir que tout était possible, mais que ça prenait tant de temps !
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La matrone joufflue haussa des sourcils étonnés de ce que la police franchisse maintenant le Channel pour une femme disparue. Ils auraient mieux fait de la chercher à Paris dans l'un de leurs bouges à cancan.
Elle prononça "can-can" en accentuant le "an" et en remuant une cheville;
Sur quoi Emile la reprit, corrigeant sa prononciation, et exécuta durant quelques secondes une gigue effrénée sous le regard stupéfait de l'assistance.
- On avait l'habitude des pantomimes, le soir au camp, lâcha-t-il, en reprenant une position martiale.
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C'est donc très inquiet que Louis emboîta le pas à son compagnon qui avait négligé de se coiffer et dont les épis se dressaient vers le ciel tels des points d'exclamation indignés.
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Videos de Brigitte Aubert (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Brigitte Aubert
La chronique de Carole S - Funerarium
Notre chroniqueuse du jeudi, Carole S. ne connaissait pas les ouvrages de Brigitte Aubert avant de lire "Funeraium" (éditions Points). Et on peut dire que notre serial-lectrice est tombée sous le charme de ce thriller...
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