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Moi qui suis une grande admiratrice de Brigitte Aubert, l'auteure de thrillers comme" La mort des bois", "Funérarium" ou "Transfixions", je suis été horriblement déçue par "Le miroir des ombres" : le seul point commun que j'ai pu trouver avec ses précédents succès a été la description de femmes savamment découpées en morceaux.
L'histoire se base sur un fait réel, la disparition inexpliquée, dans les années 1890, de Louis Aimé Augustin Leprince, précurseur un peu oublié du cinéma. Nous voilà donc embarqués, en compagnie de Louis Denfert, jeune journaliste en quête de "scoops", dans un polar des plus classiques en cette fin du XIXième siècle, à la poursuite d'un éventreur entre Dijon et Londres. A ce scénario, Brigitte Aubert ajoute bien sûr une bonne dose d'imaginaire (elle nous l'explique d'ailleurs en postface, ce qui a le mérite d'éclairer, mais un peu tard, la situation).
Ce qui m'a gênée le plus, c'est que l'auteure mêle à son récit tout ce que l'époque a compté en célébrités ; inventeurs, peintres, scientifiques, écrivains, acteurs, j' en passe et des meilleurs. Elle évoque ainsi toutes les créations qui ont permis au progrès de connaitre un tel essor à cette époque. Entrainée dans ce tourbillon, j' ai eu le tournis d'autant plus que certains protagonistes ont une double personnalité. Ballottée de la franc-maçonnerie aux sectes, du music-hall aux maisons closes, j'ai eu hâte que cette pagaille cesse et seul, l'humour, relativement présent, m'a aidé à arriver au bout. Quand je parle d'humour, j'en exclus les jeux de mots en anglais du jeune Robinson que seul, un "cockney" de pure souche peut comprendre.
J'ai vu que les aventures de Louis Denfert se poursuivaient dans "La danse des illusions" mais épuisée, je laisse à d'autres le loisir de les lire.
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Louis, journaliste, a la charge d'enquêter sur le meurtre d'une jeune femme, anglaise, Mathilda, coupée en morceaux dans un train. L'enquête le mène donc en Angleterre. Mathilda aurait eu un lien avec les partisans d'une secte satanique. Ce n'est pas le seul lien. Elle aurait aussi évolué dans un milieu d'artistes peintres (appréciant la peinture morte, mais je vous laisse découvrir ce que j'entends par là) et de scientifiques. Elle aurait été en contact notamment avec l'inventeur du cinéma. Louis a la chance d'être aidé par plusieurs personnes rencontrées au hasard de ses aventures.
Difficile cependant de suivre l'histoire car les meurtriers possibles se multiplient et certaines personnes ne forment ensuite plus qu'une, ayant une double identité sans compter leurs multiples complices. Bref, une vaste organisation.
L'intérêt est de pouvoir replonger dans cette Angleterre de la fin 19ème siècle et de redécouvrir ces inventions telles que le cinéma, la caméra ou le téléphone...
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Avec "Le miroir des ombres", Brigitte Aubert signe son premier polar historique puisque, contrairement à ses autres ouvrages qui se passaient de nos jours, elle nous entraîne avec celui-ci à la fin du XIXe siècle, dans une Europe en pleine mutation, qui voit l'arrivée du métro à Londres, les prémices du cinéma et le développement des communications... Bref, le Progrès, avec un grand P !
L'intrigue, bien menée, bien ficelée, contient tous les ingrédients pour en faire un excellent roman policier. Mais en plus, Brigitte Aubert introduit quelques personnages de l'époque tel qu'Oscar Wilde, ou Gaston Leroux... Et une collection de détails sur la vie quotidienne et les moeurs qui rendent l'histoire d'autant plus pétillante. A ce sujet, elle indique à la fin du roman ce qui relève de la fiction et ce qui relève de l'histoire réelle, tout en indiquant que sa base de travail n'est pas les connaissances que nous avons aujourd'hui sur les faits qui ont pu se passer à l'époque et qu'elle évoque, mais les connaissances que l'on en avait en 1891, ce qui donne au roman une touche encore plus réaliste.
Ceci dit, il me faut bien trouver une critique à formuler... Peut-être la déception que j'ai ressenti en devant quitter Louis et ses complices d'enquête... Déception bien vite atténuée en sachant que le deuxième volume de cette série est d'ors et déjà disponible... Autant dire que décidément, je peine à trouver une critique négative tellement je me suis plongée avec délice dans ce premier opus !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Petite déception : je suis une fan de Brigitte Aubert, particulièrement de ses polars a l'humour très très noir mais là même si l'intrigue, l'époque et les personnages sont intéressants, l'ensemble fonctionne moins bien, probablement noyé dans les détails. Trop de descriptions, trop d'informations m'ont démotivée. Même si encore une fois, ça reste un bon "grand détective".
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Brigitte Aubert fait ici une incursion dans un univers très différent de celui dans lequel elle évolue habituellement.Elle nous emmène sur les traces d'un journaliste au XIXeme siècle qui mène une enquête concernant un crime assez horrible commis dans un train. Avec les moyens d'investigation de l'époque, le voila parti à la recherche de l'assassin de Paris à Londres, assistant au passage au début du cinéma.
Assez technique, manquant de rythme, ce roman ne m'a pas passionné.. Malgré les personnages comme toujours bien décrits et ici assez sympathiques, l'ensemble ne devrait plaire qu'aux passionnés de l'univers européen du XIXème siècle car il faut reconnaitre la richesse des descriptions et la qualité des recherches faites par l'auteur pour camper de façon crédible son intrigue dans cette époque.
Il s'agit du premier roman d'une série qui aujourd'hui en comporte trois, dans lesquels on retrouve à chaque fois Louis Denfert, le reporter ambitieux et débrouillard.
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Un excellent roman policier et un excellent moment de lecture.
Certes, je me plains souvent que les romans policiers s'égarent, et nous parlent de bien autres choses que d'une enquête policière. Ce livre avait donc au départ peu de chances de me plaire : le héros n'est ni détective ni policier, il est journaliste. Il découvre les pionniers du cinématographe, et cherche à comprendre leurs inventions. de longs passages leur sont consacrés. Mais Louis est un personnage extrêmement attachant. Aidé par un informateur (un policier !), il enquête non seulement pour avoir le scoop avant ses collègues, mais aussi pour trouver le coupable. Louis ressent de la compassion pour les victimes, s'indigne du sort qu'elles ont subi, et cette idignation le motive pour poursuivre son enquête, qui le mène de Paris à Londres.
Louis a beau être journaliste, en couple avec une jeune chanteuse, il reste très naïf. Je ne pouvais m'empêcher de sourire quand je comprenais avant lui les véritables penchants d'Albert, assistant du médecin légiste et authentique illusionniste.
Louis noue des amitiés durables dans cette oeuvre. La présentation des personnages se fait au fil du récit, sans lourdeur ni manichéisme : chacun a ses défauts, ses faillures, issues d'un passé douloureux, et ce sont ses petites failles qui les rendent si proches du lecteur.
L'enquête est résolue, pourtant il reste suffisamment de matière pour un second tome, que j'ai hâte de lire.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Le miroir des ombres est le premier tome de la série consacrée au journaliste Louis Denfert. Brigitte Aubert nous plonge avec cette histoire au coeur de la glorieuse épopée des pionniers du cinématographe.

Dans les coulisses de la lanterne magique, péripéties, mystères et drames se succèdent à un train d'enfer !

J'ai beaucoup aimé cette intrigue policière qui nous mène de Dijon à Londres en passant par Leeds et Dieppe sur les traces d'un des pionniers du cinématographe, Louis-Augustin Leprince dont la disparition reste inexpliquée à ce jour.

L'enquête de Louis va aussi le mener à l'aube dorée, une loge maçonnique, et à Whitechapel où Jack l'éventreur a sévi deux ans auparavant.

Formidablement bien documenté, ce polar historique renferme tout ce que j'apprécie dans ce genre : un contexte historique de qualité, une intrigue bien troussée, un suspense jusqu'au bout, des personnages attachants que j'aurai plaisir à retrouver dans les tomes suivants puisqu'ils sont tous dans ma pal !

Brigitte Aubert mêle habilement fiction et réalité historique, personnages réels et de papier. Les rebondissements et les fausses pistes viennent agrémenter une intrigue classique mais efficace qu'on suit avec plaisir de la première à la dernière page.

Petit bémol toutefois : un dénouement très décevant !

Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Paris 1891. Louis Denfert, le héros de ce roman policier, est journaliste à Paris. Il apprend qu'une jeune gouvernante anglaise, Mathilda Courray, a été assassinée dans le train de nuit Paris – Marseille. Son rédacteur en chef l'envoie enquêter à Dijon. Sur place, une piste le mène à partir pour Londres où il enquête sur un chercheur, porté disparu, Ce chercheur était sur le point de commercialiser son invention, une machine fabuleuse, ancêtre du cinématographe. En chemin, il s'associe avec un ancien militaire Emile.

J'ai bien aimé ce livre , plus pour l'ambiance et le fourmillement d'anecdotes historiques que pour l'enquête policière en elle-même, somme toute assez classique. le personnage de Louis Denfert est dynamique, pas un temps de répit dans cette enquête menée tambour battant.
Ce livre resitue bien l'époque, avec des personnages connus que l'on croise plus ou moins rapidement Degas, Emile Zola, Octave Mirbeau, Charles Chaplin à 5 ans ... et même Jack L'éventreur en filigrane.

Comme souvent, je n'avais pas trouvé le coupable avant la fin.

J'ai également bien aimé le décalage avec les policiers actuels où l'autopsie de la victime peut être très détaillée (type les experts ou Patricia Cornwell). de plus, le fait qu'une bonne partie du roman se passe à Londres est très dépaysant (et les jeux de mots que les deux français Louis et Emile, ne comprennent pas sont bien expliqués au lecteur).

En conclusion : une bonne lecture pour mes vacances d'hiver, au coin du feu.



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Déception, moi qui suis fan. La fin est bâclée et très décevante. le seul point positif est les pointes d'humour. J'espère que les suivants de la série seront plus à l'image de Brigitte Aubert.
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A un train d'enfer, ce livre vous emporte au coeur de son intrigue. On y croise de nombreuses célébrités, mais aussi d'autres moins connus et sur lesquels nous nous interrogeons, qui sont-ils? Ont-ils un lien avec le meurtre? L'écriture est captivante, l'intrigue bien menée! Bref un très très bon moment de lecture!!!




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