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Citations sur Indiana Teller, Tome 1 : Lune de printemps (53)

Malgré la douleur, je roulai longtemps, porté par la rage sous les rayons de la pleine lune montante. Et ne réalisai que trop tard ce que j'avais fait.
J'avais franchi les limites de notre territoire. Celui-ci était immense ; si j'étais parti dans l'autre direction, rien de cela ne serait arrivé. Mais dans ce sens, il ne fallait qu'une vingtaine de kilomètres pour arriver chez nos voisins.
Il était inutile de mettre des poteaux ou des clôtures. L'odeur des loups marquait les arbres. Sauf que mon odorat n'était pas assez puissant pour percevoir la différence.
C'est la raison pour laquelle je ne m'attendais pas une seconde à ce qu'un machin poilu et furieux me tombe dessus, m'arrache à mon quad et me propulse à trois mètres de là, me coupant le souffle.
Le temps que je réapprenne à respirer, sa gueule monstrueuse était à dix centimètres de la gorge.
Sans vouloir être désagréable avec Axel, il puait. Il venait sans doute de manger de la chair fraîche et cela se sentait. On avait aussi l'impression qu'il s'était roulé dans du crottin. Je respirai et le regrettai. Non, pas du crottin. De la bouse de vache.
Sachant ce qu'il était, un semi, je ne fermai pas les yeux. J'étais suffisamment courageux, ou stupide, au choix, pour affronter la mort en face.
Soudain, il souffla. Je retins ma respiration. Beurk.
- Tu sens l'odeur des loups, dit-il, articulant avec difficulté tant il se retenait pour ne pas mordre.
D'accord, j'étais doublement mort. Les semis haïssent les loups et vice versa.
J'avais trop mal et j'étais trop fatigué pour résister.
- Vas-y, lui dis-je, finissons-en.
Ses yeux étrangement noirs s´écarquillèrent.
- Tu veux que je te mange ?
- Pas spécialement, non. Mais je serais bien incapable de t'en empêcher.
Le poids qui pesait sur ma poitrine disparut. Je levai les yeux. Il se dressait devant moi, immense. Et son pelage était sombre sous la lune argentée.
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- Tu veux dire que tu as assommé Chuck juste avec tes poings ?
- Non.
- Ahhh, je me disais aussi...
- Avec un seul.
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Je la méprisais hier. J'avais envie de l'embrasser aujourd'hui.
Foutue puberté.
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Bon, au moins il m'avait reconnu, je n'allais peut-être pas mourir tout de suite finalement. Je me frottai la tête là où la douleur me lançait.
- La vache, ce serait un peu compliqué comme machination. Mon grand-père n'a pas besoin de prétextes pour boxer ton cul poilu !
Il grogna.
- Me provoquer ne me semble pas une bonne technique de survie.
- Me bouffer n'en est pas une non plus.
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J'étais amoureux. Et c'était douloureux.
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Je contenais les larmes qui menaçaient de couler. Un garçon, ça ne pleure pas.
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Je ne voulais pas éblouir Katerina. Je voulais simplement lui plaire.
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"Ce n'est pas sans danger mon amour, dit-elle. Ce n'est pas sans danger. N'espère pas. Je le suis."
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Mes réactions lupines me trahissaient. J’avais donc à regret dû arrêter de renifler ma nourriture (Katerina avait failli s’étouffer), de haleter comme un imbécile, ou encore de retrousser les babines dès que je n’étais pas content. Mes réactions humaines n’étaient pas moins pathétiques. Je coupais des fleurs dans le jardin, qui mouraient environ deux secondes et demi après que je les ai cueillies. Vingt fois par jour, je me décidais à lui déclarer ma flamme. Et vingt fois, je renonçais.
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Oh, mince alors, encore une histoire de loup-garou. Avec hurlement, morsures et bagarres avec les vampires à la clef.
Pas du tout.
Si je rencontre un vampire, la seule chose que je pourrai faire c'est "ouille" lorsqu'il me plantera ses dents dans le cou.
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