Bad Man

Oeuvre "à la Shining" mais qui n'en a pas grand chose en fin de compte. le cadre posé est intéressant et la plume de l'auteur assez fluide mais bon sang qu'est-ce qu'on s'ennuie (en restant poli). Les personnages sont attachants mais le rythme de l'oeuvre est beaucoup trop lente pour en faire un page-turner digne de ce nom et la fin... Que dire de cette fin qui m'a laissé sur ma faim sans laisser plus d'informations au lecteur ?
En résumé, lecture plutôt agréable mais dont vous pouvez vous passer sans souci 👍

L'auteur va nous tenir par la main, comme un grand frère, pour nous guider jusqu'à la fin du récit. Thriller inquiétant, on oscillera entre folie et désespérance d'une Amérique profonde et quelque peu sinistre.
Un roman peuplé d'anti-heros du quotidien.

Un roman plaçant l'intrigue dans la Grande Distribution, un domaine que je connais et apprécie depuis longtemps. C'était donc la promesse d'un beau moment. La promesse a-t-elle été tenue ? Je vous invite à le découvrir et à participer votre propre commentaire
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Le résumé m'avait vraiment tapé dans l'oeil, et la comparaison à Shining m'a fait qu'accroitre mon envie de le lire mais je n'ai été que déçu. La plume n'est pas mauvaise mais l'histoire traine en long et se répète beaucoup trop. La véritable intrigue et les moments un minimum intéressants n'arrive qu'à plus de la moitié du livre… Pendant 150-200 pages ce n'est que de la répétition et le personnage principal ne fait rien de nouveau. Ce même personnage n'est je trouve ni attachant ni développé et c'est d'autant plus dommage. La fin est assez surprenante ce qui lui fait gagner quelques points.

Je ne m'attendais pas à grand chose en commençant ce livre et heureusement parce que j'ai été bien déçue.

Pourtant la 4ème de couverture me tentait énormément ! Un enfant qui disparaît dans un supermarché et qui n'est toujours pas retrouvé quelques années plus tard, je voulais savoir se qu'il c'était passé !

Un livre qui fait 525 pages mais qui aurait pu en faire au moins 100 de moins ! J'ai mis 10 jours à lire se livre, se qui est plutôt long pour moi mais je m'ennuyais pendant ma lecture, il y avait trop de longueurs. J'ai trouvé que l'on tournait un peu en rond et que l'histoire n'avançait pas.

Je me suis pourtant attaché à Ben , ce grand frère qui continu de chercher désespérément son petit frère Eric depuis toutes ces années. Un grand gaillard qui m'a touché . J'ai aussi apprécié cette ambiance un peu étrange, oppressante par moment surtout dans ce supermarché .

J'ai eu l'espoir que la fin relève un peu le niveau de cette histoire mais non . Une fin qui ne rimait à rien pour moi, un peu tiré par les cheveux et qui nous laisse avec encore beaucoup de questions sans réponses .

En résumé, un thème qui m'intéressait avec une atmosphère étrange et un grand frère touchant mais beaucoup trop de longueurs, peu de rebondissements et une fin décevante...

♠ « Bad man » - Dathan Auerbach ♠

Eric, trois ans, disparaît alors qu'il se trouve dans un supermarché avec son grand frère Ben. Cinq ans plus tard, celui-ci est toujours à sa recherche et se fait même engager dans ledit supermarché afin de mener sa propre enquête. Il y découvrira plusieurs éléments étranges qui le conduiront vers son frère... Cependant, il sera déjà trop tard...
Tout au long du roman, le lecteur se trouve dans la tête du grand frère, ce qui lui permet de ressentir beaucoup d'empathie et de découvrir ses réactions progressivement.
Cependant, le livre est long... très long... trop long. le résumé était accrocheur et je pense que l'idée de base était très bonne également. Néanmoins, il ne se passe rien dans les deux tiers du roman. Et la fin, bien qu'un peu plus dynamique, est décevante. Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander : tout ça pour ça ? Oui, mais non. Dommage.

Pour plus d'informations et de chroniques :

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Fraternité : (nom féminin) sentiment profond, lien existant entre personnes de la même famille ou se considérant comme tel. Toutefois, bien que de la même famille certains frères peuvent se sentir des étrangers l'un pour l'autre, allant parfois même se détester.

Plus jeune, j'ai eu ce qu'on pourrait appeler des phases de lecture. Pour ne pas dire que j'étais légèrement monomaniaque. Je le suis toujours. Quand j'habitais à Paris, boire un verre au café Mabillon, jouxtant le métro et la rue susnommée était un jeu qui plaisait. Après avoir lu la quasi totalité des Agatha Christie, je me suis ainsi tournée vers le maître de l'épouvante sur papier glacé, j'ai nommé Stephen King.

Autant je suis imperméable aux films d'horreurs, m'endormant allégrement devant la scène qui glace le sang de toute personne normalement constitué, autant lire King me procurait un frisson, une angoisse, au fur et à mesure que je tournais les pages. Cujo, en tête, ayant déjà une peur bleue du meilleur ami de l'homme au quotidien. le Fléau, ayant contracté en pleine pandémie les symptômes avant coureur d'une fin précoce, à savoir ceux du rhume. Pour finir Shining, et cet solitude ouatée angoissante, ce monde parallèle qui attend en tapinois le moindre signe de faiblesse.

Shining donc, et son adaptation magistrale par l'un des maître du cinéma, cet art à mes yeux complémentaire à la littérature, j'ai nommé Kubrick. Alors quand le bandeau promotionnel vend « Shining au supermarché » sur une couverture à la plus que sombre sobriété, je me laisse tenter. C'est ainsi qu'à commencer mon aventure avec le Bad Man de Dathan Auerbach. « On dit qu'après quarante-huit heures, les chances de retrouver une personne disparue sont quasi nulles. Deux jours pour ratisser les bois alentour, frapper à toutes les portes, remuer ciel et terre. Passé ce délai, l'espoir n'est plus permis. Eric, trois ans, a disparu il y a cinq ans. Peu à peu, les affichettes ont jauni, les policiers se sont désintéressés de l'affaire, la vie a repris son cours dans cette petite ville désaffectée de Floride. Pas pour Ben, le grand frère de la victime. Qui ne s'est jamais remis du drame. Qui a vu sa famille sombrer. Mais qui n'a jamais cessé ses recherches. »

Un supermarché comme point de départ. Une disparition d'enfant. Un grand frère responsable d'avoir détourné le regard. Ben perd Eric, son cadet âgé de trois ans. le rideau se lève cinq ans plus tard, le décor reste le même, le mystère entier. le supermarché comme lieu du drame, où tous les possibles s'offrent à nous. Un supermarché la nuit, vide et silencieux, comme lieu de l'action, dont on connaît par coeur le plan à force d'y trainer les pieds bon an mal an. Lieu qui crée malgré lui une tension. Une sort de huis clos, entre conserves et bouteilles de lait. Des indices semés aux comptes gouttes, qui donnent un espoir incertain, celui de retrouver cet enfant perdu. Une galerie de personnages troubles et hors normes. Qui sème des mensonges ? Qui dit vrai ? le doute est permis, et l'opacité se fait de plus en plus dense autour de Ben.

Mais, j'ai été déçue. Déçue par un dénouement d'intrigue qui ne m'a pas plu. Je suis TRES exigeante en termes de résolution. Seul Poirot peut se permettre de garder pour lui des indices dans son chapeau, melon au demeurant. Je m'attendais en outre à voire sauter derrière les rayons des monstres et autres créatures malfaisantes. Que le suspens établi soit plus tangible.

La principale raison de mon attachement à l'intrigue est triviale et personnelle. Les prénoms des frères sont ceux de deux frères d'armes, amis d'enfance, de mon cercle. Cela m'a fait sourire. Et a bien évidemment été partagé aux principaux intéressés. Les deux premiers tiers du roman m'ont tenue en haleine, puis l'ennui s'est invité. Bad Man d'Anton Auerbach a souffert de ma sédentarité et de mon manque d'entrée du moment. Ainsi que d'une publicité mensongère qui le dessert même avant d'entamer le lecture.

Malgré tout, bonne lecture à vous !
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Je me suis laissée tenter par ce livre parce qu'un petit bandeau "Shining au supermarché" y était accroché. Je me demande maintenant encore comment on a pu comparer ce thriller traînant en longueur avec une oeuvre du grand maître King ! Certes, l'intrigue de départ est très intéressante, la fin plutôt surprenante, mais entre les deux je me suis ennuyée. Rien ne se passe, des pistes sont amorcées mais elles ne mènent pas loin. Dommage !

Un thriller atypique et angoissant.

Alors que Ben ne s'est toujours pas remis de la disparition mystérieuse de son petit frère Eric, il se retrouve obligé de travailler dans le supermarché où il l'a perdu des années plus tôt.
Le jeune homme fait la connaissance de ses collègues, certains ayant un comportement étrange...

L'atmosphère du roman est pesante au possible, crée chez le lecteur un sentiment d'inquiétude grandissante, de malaise. L'essentiel de l'intrigue se déroule dans ou aux abords d'un supermarché, cette originalité apporte un vrai souffle romanesque au roman, une ambiance unique. Les personnages sont énigmatiques et bien approfondis. Ben, le personnage principal est attachant, c'est un jeune obèse plutôt introverti, qui porte tout le poids de sa culpabilité en plus des difficultés qu'il doit traverser à cause de son handicap et de son surpoids.
Ses relations avec son père Clint et sa belle-mère, la mère d'Eric, sont réalistes et émouvantes.

J'ai été toutefois un brin déçue par la fin du thriller, inattendue, certes, mais du coup un peu sortie de nulle part. Mais cela peut plaire car, au moins, la surprise est là !

Je vous recommande donc cette lecture si vous souhaitez vous plonger dans un roman à l'ambiance suffocante et partir à la rencontre de personnages à la complexité fascinante.

j'ai un avis assez mitigé sur ce livre. D'une part, il y a beaucoup de longueurs et très peu d'action. Malgré tout, c'est une lecture addictive, le personnage de Ben étant, selon moi, très attachant. Cette histoire d'enfant qui disparaît m'intriguait, surtout dans les conditions qui nous sont décrites au début. La fin m'a laissée perplexe, plutôt bâclée selon moi, et c'est dommage. C'était malgré tout une lecture sympa, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.