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EAN : 9782915730067
21 pages
Institut de recherches évolutives (01/01/2005)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Un célèbre poème de Sri Aurobindo, écrit en 1935-1936, et traduit par Satprem en 2004. L'expression de l'effort divin venu incarner la vérité et la beauté sur la terre.
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Mes plaies béantes sont mille et une
Et les rois titanesques attaquent
Mais je ne peux me reposer tant que ma tâche n'est pas faite
Et la volonté éternelle accomplie.

Comme ils se moquent et ricanent, diables et hommes !
"Ton espoir est une tête de Chimère
Qui peint le ciel avec ses couleurs de feu
Tu tomberas et ton oeuvre mourra.

Qui es-tu qui babilles des aises célestes
Et de la joie et de la chambre d'or
Pour nous qui sommes des esquifs sur les mers de l'inconscient
Et voués au destin de fer de la vie ?

Telle est notre Terre, un champ de la Nuit
Pour nos petits feux papillotants.
Comment supporterait-elle la Lumière sacrée
Ou souffrirait-elle les désirs d'un Dieu ?

Voyons, tuons-le et finissons sa course!
Alors nos coeurs seront délivrés
Du fardeau et de l'appel de sa gloire et de sa force
Et de la domination de sa vaste paix blanche."

Mais le dieu est là dans ma poitrine de mortel,
Qui lutte avec l'erreur et le destin
Et taille une route à travers la fange et le désert
Pour l'immaculé sans nom.
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Tout autour ce sont les ténèbres et la lutte
Car les lampes que les hommes appellent soleils
Sont seulement les premières lueurs sur cette vie hésitante
Lancées par les Immortels

L'homme allume ses petites torches d'espoir
Qui conduisent à un bord manquant;
Un fragment de Vérité est son rayon le plus vaste,
Une auberge de son pèlerinage.

La Vérité des vérités les hommes la craignent et la nient,
La Lumière des lumières ils la refusent
Ils lèvent leurs cris à des dieux ignorants
Ou choisissent l'autel d'un démon.

Tout ce qu'ils ont trouvé doit à nouveau être cherché
Chaque ennemi tué revit,
Chaque bataille est à jamais livrée et relivrée
À travers des trouées de vies infructueuses.
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J'ai creusé longtemps et profond

Dans une horreur de fange et de boue

Un lit pour la chanson de la rivière d'or

Une demeure pour le feu qui ne meurt pas.

J'ai labouré et souffert dans la nuit de la Matière

Pour apporter le feu aux hommes...

Mais la haine des enfers et la méchanceté humaine

Sont ma part depuis que le monde a commencé.

Car le mental de l'homme est la dupe par son moi animal
Il abrite en lui-même un Elfe sinistre
Amoureux de la douleur et du péché
Dans l'espoir que ses sensualités gagneront

L'Elfe gris frémit d'horreur devant les flammes du ciel
Et de toutes choses heureuses et pures
C'est seulement par le plaisir et la passion et la douleur
Que son drame peut durer
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Une voix a crié "Va où nul n'est allé!
Creuse plus profond et encore plus profond
Jusqu'à ce que tu arrives à l'inexorable pierre de fond
Et frappes à la porte sans clef."

J'ai vu qu'une fausseté était plantée profondément
À la racine même des choses
Là où le Sphinx gris garde dans le sommeil l'énigme de Dieu
Sur les ailes ouvertes du Dragon.

J'ai quitté les dieux de la surface du mental
Et les mers insatisfaites de la vie
Et plongé par les allées aveugles du corps
Jusqu'aux régions infernales des mystères d'en bas.

J'ai creusé à travers le terrible coeur muet de la Terre
Et entendu le bourdon de sa messe noire.
J'ai vu la source d'où partent ses agonies
Et la raison intérieure de l'enfer.
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Le feu du ciel est allumé dans la poitrine de la terre
Et les soleils immortels brûlent ici;
Par une faille de merveille dans les enclos de la naissance
Les esprits dans un corps aspirent

Comme les flammes vers les royaumes de Vérité et de félicité:
Les enfants radieux du Paradis
S'acheminent par un escalier d'or vermillon
Carillonnant la fin des ténèbres.

Encore un peu et les portes de la vie nouvelle
Seront taillées dans une lumière d'argent
Avec son toit doré et son sol de mosaïque
Dans un monde nu et lumineux.

Je laisserai mes rêves dans un air argenté,
Car dans un vêtement d'or et de bleu
Marchera sur la terre incarnée et belle
La vérité vivante de Toi.
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