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3,67

sur 1336 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lady Susan est une veuve de 35 ans très jolie qui émoustille encore la gente masculine. Après avoir semé le trouble dans l'entourage de la famille Manwaring en raillant les unes en charmant les autres, elle rejoint la propriété de son beau-frère Monsieur Vernon qui vit à la campagne.
Lady Susan n'a de cesse de mettre sa belle-soeur, Lady Catherine et le frère de celle-ci, Reginald de Courcy dans ses bonnes grâces. Elle essaie d'inverser leur mauvaise opinion à son égard en usant de ses charmes. Reginad de Courcy tombe dans ses rets alors que sa soeur garde sa lucidité et reste méfiante.
Lady Susan se montre injuste et indigne envers sa fille de seize ans, Frederica, qui est très éprise de Mr Reginald de Courcy, mais qui lui préfère la compagnie de sa mère.
Lady Susan souhaiterait unir sa fille à Sir James Martin, jeune homme riche mais stupide, projet qui effraie Frederica.

le court roman de Jane Austen est un roman épistolaire. Nous comprenons progressivement les manigances de la jeune veuve par les missives qu'elle envoie à son amie intime Mme Johnson. Nous suivons aussi la correspondance de sa belle-soeur, Lady Catherine, lorsque celle-ci s'entretient avec sa mère Lady de Courcy.
Jane Austen dépeint les frasques de la bourgeoisie anglaise à l'époque Georgienne en racontant l'histoire de cette veuve désargentée et sans scrupules qui fait ployer son entourage pour assouvir ses desseins.
Lady Susan est une manipulatrice expérimentée. En amitié, comme en amour elle est une vraie pique-assiette, elle s'impose aux autres et se sert en fonction de ses besoins.
La cruauté, le cynisme de cette femme et de son amie font le sel de ces lettres qui se décachettent avec le sourire au détriment de l'intégrité des de Courcy et de l'innocence de Frederica.
On suit sans déplaisir le parcours de cette « mentore » matrimoniale en se demandant quels mensonges, quelles bassesses, quelles vilénies elle inventera encore pour arriver à ses fins.

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Veuve depuis quelques mois, l'intrigante londonienne Lady Susan Vernon se rend dans la campagne en quête d'un bon parti pour remplacer son défunt mari. Sans compter sa fille, Frederica, pour qui elle a bien peu d'affection et qu'elle cherche à marier à tout prix à un homme qu'elle a choisi pour elle.
Un échange de lettres entre les membres de la famille Vernon d'une part, et entre Lady Susan et son amie Mme Johnson (restée à Londres) nous permet de comprendre peu à peu qui est cette femme qui agite tant les plumes.

Un récit qui ne m'a ni passionné ni déplu. On retrouve les grands thèmes chers à Jane Austen : les intrigues bourgeoises, le mariage, le prestige de classe, ainsi qu'une certaine forme d'humour.
Jane Austen est assurément la Carrie Bradshaw de son époque, en cela, la lire est assez intéressant. D'autre part elle livre des analyses très justes sur l'hypocrisie et la condition des femmes - quoi qu'on en dise !

Mais bon, force est de constater que ce genre de récit n'est quand même pas ma tasse de thé.
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Lady Susan, 35 ans, belle, intelligente, mais également (ou surtout) garce, perfide, manipulatrice, hypocrite, menteuse et j'en passe... Ça fait tout de même beaucoup pour une seule femme !! L'échange de lettres, qui tournent toutes autour de cette femme, nous confirme un peu plus, à chaque échange, à quel point elle est détestable. Un petit bouquin épistolaire qui se lit vraiment très rapidement... et on apprécie encore une fois la plume intelligente d'Austen, plein de finesse et d'ironie... Je déplore tout de même le peu de pages, puisqu'on ne peut se plonger entièrement dans l'univers d'Austen.
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Lady Susan, un livre surprenant mais où l'on retrouve le thème central de Jane Austen « le mariage » mêlé à l'orgueil sans lequel la protagoniste serait fade. La forme épistolaire doit plaire au lecteur sinon il ne sera pas captivé par l'histoire.

Les personnages ne sont pas très attachants mais le roman est bien conçu et bien ficelé ce qui procure un certain plaisir au lecteur. Attention aux fans d'Orgueil et Préjugés, même si nous retrouvons dans les personnages et l'histoire de Lady Susan parfois des similitudes, la démarche est tout à fait différente ainsi que la construction du roman et l'attention pour décrire les héros.

Pour ma part, malgré le peu de nombre de pages, il m'a fallu un certain temps avant d'apprécier le livre et de suivre les péripéties de chacun.
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Recueil de trois nouvelles dont une seule est complète.

« Lady Susan » est un roman épistolaire, écrit vers 1794 mais publié seulement en 1871. En 41 lettres nous suivons la bataille toute de retenue aristocratique que se livrent Lady Susan et sa belle-soeur Catherine Vernon. Veuve depuis quelques mois Lady Susan, âgée de 35 ans et mère d'une jeune fille de 16 ans, se réfugie chez son frère alors qu'elle est contrainte de fuir les Manwaring qui l'hébergeaient jusque-là. La raison : le comportement scandaleux de la belle Lady Susan qui aurait poussé M. Manwaring à tromper sa femme. Arrivée chez son frère elle n'aura de cesse de vouloir séduire le frère de son hôtesse, pour le plaisir de semer la jalousie autour d'elle et de provoquer.

On ne peut que penser à Choderlos de Laclos et à ses « Liaisons dangereuses ». Tout comme Mme de Merteuil la belle Susan est calculatrice, manipulatrice, sans scrupules vis-à-vis de son entourage. Soutenue par son amie Alicia Johnson, elle croit dominer le monde et le mener par le bout du nez tout en s'en sortant indemne. le duel épistolaire avec sa belle-soeur, Mme Vernon, offre le parfait contrepoint à la vision que Lady Susan a de son univers. Mme Vernon n'a de cesse de protéger ceux et celles que son invitée s'amuse à vouloir détruire. Comme Mme de Merteuil elle finira seule, rejetée de tous y compris de son amie Alicia, après avoir semé séparations et désespoir autour d'elle, y compris chez sa fille Frédérica qu'elle maltraite avec volupté.

Personnage amoral Lady Susan fascine par sa capacité à toujours retourner la situation en sa faveur alors même qu'elle semble acculée. Sauf dans les toutes dernières lettres d'une fin qui paraît un peu bâclée après le rythme rapide de la succession des lettres qui ont tenu en haleine et aiguisé la curiosité du lecteur.

Si l'ensemble est dense il n'a toutefois pas le brillant de l'oeuvre de Choderlos de Laclos. C'est néanmoins un aspect intéressant de l'oeuvre de Jane Austen.

Les deux autres nouvelles qui composent ce recueil sont des romans inachevés. « The Watsons » a pour héroïne Emma, une jeune femme issue d'une famille pauvre qui a eu la chance d'être accueillie par une parente riche. Or à l'occasion du remariage de cette dernière, Emma est renvoyée chez elle. de retour dans cette famille sans éducation elle luttera pour sortir de cette situation. Nous ne saurons pas comment elle s'en sortira, Jane Austen étant morte avant de le terminer.

La troisième nouvelle est un autre début de roman. « Sanditon » pose en 58 pages les bases d'une histoire dont la suite ne peut qu'être supposition. le décès du père de l'auteure, pasteur comme le père de son héroïne, pourrait expliquer que le roman n'ait jamais été terminé.

Quant à moi qui ne suis pas spécialiste de l'auteure il me paraît difficile de chroniquer ces deux débuts de roman.
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Lady Susan, veuve depuis quelque mois a un problème, les gens chez qui elle vit ne veulent plus d'elle. Heureusement son beau-frère accepte de l'accueillir chez lui, ce qui ne plait pas trop à Mme Vernon, sa femme. Et pour cause, Lady Susan n'était pas du tout pour le mariage de son beau-frère avec cette femme. Mais c'est de l'histoire ancienne, Lady Susan a besoin d'aide et Mme Vernon, accepte de la rencontrer. A l'arriver de Lady Susan, Mme Vernon se rend compte qu'en plus d'être belle et certainement bien intelligente, Lady Susan est manipulatrice, arrogante et ne peut s'empêcher de séduire les hommes qui passent dans sa vie. A commencer par Sir James, mais quand elle rencontre le frère de Mme Vernon, Reginald de Courcy, Lady Susan s'imagine mariée à lui et décide de donner sa fille Frederica à Sir James. La pauvre enfant de 16 ans, n'a malheureusement pas son mot à dire devant la décision de sa mère qui n'a pas l'air de beaucoup l'aimé. Mme Vernon va essayer d'ouvrir les yeux à son frère sur la vraie nature de Lady Susan et à aider sa pauvre nièce à échapper à Sire James.

Lady Susan a d'original son format d'écriture, en effet il s'agit d'une correspondance, un petit roman épistolaire écrit entièrement à base de lettres que s'envoient les différents protagonistes de l'histoire. Les personnages sont nombreux et au début j'ai du mal à retenir qui est qui, ce qui fait que le début était un peu long à se mettre en place. Mais au bout de quelques pages, j'ai réussi à rentrer dans l'histoire et à connaitre tout les personnages, leurs traits de caractères et leurs histoires. Il y a eu ceux que je n'ai pas aimé, et ceux au contraire que j'ai apprécié. Commençant par l'héroïne de ce roman, Lady Susan. Cette veuve est très particulière, elle est fourbe et manipulatrice, n'a pas l'air de porter beaucoup d'estime pour sa famille qui lui vient malgré tout en aide. Avec sa fille c'est pire, elle ne cesse de rabaisser cette pauvre enfant devant les autres. Autant vous dire qu'il est difficile d'apprécier Lady Susan, ce qui est déconcertant puisqu'il s'agit de l'héroïne. Autre personnage détestable, Mme Johnson, bien qu'elle soit peu décrite dans le livre, le fait que ce soit l'amie de Lady Susan et qu'elle l'a soutiennent dans ces méchanceté font que je ne la porte pas dans mon coeur. Mme Vernon est au contraire une femme tout à fait charmante, elle veut aider la belle-soeur de son mari même si elle sait que Lady Susan ne l'aime pas. Elle se méfie tout de suite de Lady Susan et de sa "gentillesse" surjouée. J'ai bien aimé ce personnage qui veut aider sa nièce qu'elle vient de rencontrer. Les autres personnages ne sont pas assez développé à mon goût alors difficile de dire si je les ai apprécié ou non. Il aurait fallu quelques pages en plus pour chacun des personnages.
D'ailleurs une chose que je peut regretter pour Lady Susan, c'est bien sa taille, il est tout petit et on en redemande. Surtout que le style de l'auteure est agréable, et que l'histoire commençait à devenir vraiment intéressante à la fin. Je n'avais jamais lu de Jane Austen, et c'est vrai que j'ai maintenant envie de découvrir ses autres écrits, en espérant qu'ils soient plus complets et plus longs.

Lady Susan est donc un petit roman agréable à lire, avec une héroïne risible et quelque peu détestable. Malheureusement trop court pour moi qui en attendais un peu plus, sachant que le début était lent à mon goût.
Lien : http://www.desmotsetdesparfu..
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On dirait bien que j'ai manqué le coche... Etait-ce le bon moment pour lire ce genre de littérature ? Peut-être pas, je n'étais pas dans le mood.

Au-delà de l'originalité de ce petit livre en forme de correspondances et pour le personnage anticonformiste de Lady Susan, la pire manipulatrice de l'histoire de la littérature, j'ai vite manqué d'entrain pour lire. Les premières pages offraient l'originalité, donc une certaine surprise, mais après ? Nous savions déjà où l'auteur voulait en venir, et je me suis ennuyée. Je me suis accrochée jusqu'au bout, heureusement que le livre est très court. Mais pour moi, il a manqué de profondeur surtout.

Petite lecture légère qui peut être divertissante, mais je pense sincèrement que ce n'était juste pas le bon moment pour moi. Tristesse !
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Hélas! trois fois hélas! Chose rarissime, j'ai abandonné la lecture de Lady Susan à la page 55 (sur 115) Impossible de continuer à lire cette succession de lettres qui racontent toujours la même chose : la mauvaise conduite, les moeurs sulfureuses de Lady Susan Vernon, veuve qui cherche à se recaser. Sa fille, Frédérica dont le manque d'éducation et de bonnes manières limitent les bons partis est négligée par sa mère qui a d'autres chats à fouetter.
Ce genre de récit ne m'intéresse pas du tout. Evidemment, ce n'est pas la faute de l'auteure. Elle traduit dans ce fragment de littérature anglaise l'état d'esprit de aristocratie britannique de la fin du 18è siècle. Au temps de la grande Angleterre. Les Anglais n'ont pas beaucoup évolué comme en témoigne le Brexit. Made Great Britain great again.
Cet avis n'engage que moi et ne remet pas en cause la valeur littéraire de Jane Austen, brillante représentante de la littérature anglaise.





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Adorant les romans épistolaires et le 18e siècle, je ne sais pas pourquoi je n'avais jamais lu ce court roman d'une centaine de pages. Beaucoup de choses m'ont fait penser aux Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos mais en Angleterre. Ecrit par Jane Austen vers dix-sept ans, nous pouvons dire qu'elle avait déjà un talent fantastique. Il s'agit de son premier roman.

L'auteur décrit des personnages via des lettres, nous n'en savons pas beaucoup sur leur physique et peu importe. Il suffit amplement de savoir que Lady Susan est belle malgré son âge, plus jolie même que sa fille. Mais tout réside sur la psychologie de nos protagonistes et sur leurs motivations.

Quel affreux personnage que celui de Lady Susan qui ne pense qu'à elle, à son bien être, à plaire et surtout à se faire plaisir. N'hésitant pas pour cela à duper ses proches, sa famille et ses amis. Nous connaissons tous ces jeux de trahisons via les lettres de plusieurs personnages qui se croisent et qui racontent soit les ragots, soit ce qu'ils manigancent.

Ce roman est intemporel est montre à quel point on peut être dupé facilement. Mais également l'autre côté et à quel point à force de plaire et de mentir ont fini par se mordre la queue à notre jeu. Et tout ce qui nous faisait envie comme le fait de profiter de la vie peut changer rapidement. Une jolie morale qui est moins rude que celle des Liaisons dangereuses mais tout de même.

Une adaptation est prévue courant 2016 sous le titre Love and Friendship.

En bref, un roman court, très bien écrit. Il convient parfaitement pour commencer à lire Jane Austen ou pour se lancer dans la littérature anglaise du 18e siècle en général.
Lien : http://chickon.fr/2016/01/05..
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Voilà le court roman qui m'a accompagné hier. Verdict : un pur délice.
D'abord, j'aime beaucoup le genre épistolaire. Cela faisait très longtemps que je ne m'étais pas plongée dans ce type d'oeuvre, j'ai adoré ! On suit ainsi la correspondance de plusieurs personnages, Lady Susan qui écrit à son amie Mme Johnson. Mme Vernon, la belle-soeur de Lady Susan, qui dialogue avec sa mère…
Ce que je trouve vraiment délectable c'est le caractère de Lady Susan. Tout est calcul, médisance… Un personnage détestable qui pourtant nous tient en haleine. Cette jeune veuve de 35 ans sème la discorde à droite à gauche, séduit des hommes mariés, a un regard acerbe sur sa propre fille. Bref, une réelle manipulatrice qui se révèle au fil des lettres qu'elle envoie à son amie, Mme Johnson. On ne peut pas s'empêcher de sourire et d'aimer cette femme !

J'ai passé un agréable moment de lecture même si ce n'est pas LE roman du siècle !
Lien : http://lesbavardagesdesophie..
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