[...] Mr. Palmer s'en tenait à l'opinion masculine commune, mais peu paternelle, que tous les nouveaux-nés se ressemblent ; [...] on ne pouvait même pas arriver à lui faire reconnaître cette simple vérité que le sien était le plus bel enfant du monde.
Je me suis souvent surprise moi-même à faire ce genre d'erreur, dit Elinor, à me méprendre sur quelque aspect d'un caractère; on s'imagine que les gens sont plus gais ou plus graves, plus ingénieux, plus stupides qu'ils ne le sont en réalité, et il est difficile de dire comment et en quoi l'erreur a pris naissance. Parfois, on se fonde sur ce qu'ils disent eux-même et, plus fréquemment, sur ce qu'en disent les autres, sans se donner à soi-même le loisir de réfléchir et de juger.
Oh ! combien il est facile à ceux qui n'ont aucune peine personnelle de parler d'effort et de courage !
Elles s' abandonnèrent totalement à leur chagrin ,cherchant un surcroît de misère dans toute réflexion qui le permettait ,et résolues à ne jamais admettre de consolation à l' avenir .
Certes, quelques heures de conversation suffisent à deux créatures raisonnable pour épuiser tous les sujets qu'elles peuvent avoir en commun, mais il en est différemment entre amoureux. Entre eux, nul sujet n'est jamais épuisé, aucune chose n'est jamais dite, si elle ne l'a répété au moins vingt fois.
Mrs Dashwood plut également à Lady Middleton. Il y avait chez toutes les deux un égoïsme et une sécheresse de cœur qui les attiraient mutuellement; et elles communiaient, l'une, l'autre, dans une insipide correction et un manque complet d'intelligence.
Un homme qui ne sait que faire de son temps envahit toujours celui des autres.
Elle avait la peau brune, mais si diaphane que son teint paraissait extrêmement brillant. Tous ses traits étaient réguliers, son sourire doux et attachant, et, dans ses yeux très noirs, brillaient une vie, un esprit, une ardeur qu'on ne pouvait guère voir sans être séduit.
Un homme qui ne sait que faire de son temps envahit toujours celui des autres.
Mrs Jennings était veuve, et se trouvait à la tête d’un grand domaine. Elle n’avait que deux filles, n’avait vécu que pour les voir bien mariées, et, leur avenir assuré, n’avait plus rien à faire qu’à marier tout le reste du monde.