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3,55

sur 135 notes
En fin d'année dernière j'ai eu la chance de recevoir le colis de la rentrée des éditions Nathan qui contenait trois titres parmi lesquels Parée pour percer d'Angie Thomas, le premier tome de la série à quatre plumes Black Bone mais également les épreuves d'un roman à paraître en mars écrit par Gaël Aymon. J'ai donc attendu le mois de mars pour me plonger dans cet énigmatique histoire d'héritage qui oscille entre thriller et fantastique.

Lorsque sa grand mère meurt Irina reçoit un étrange héritage familial : une peau dont les pouvoir permettrait, dit-on, d'exaucer tous les voeux. Cependant le prix à payer pour un tel pouvoir pourrait bien être terriblement élevé pour Irina ainsi que pour ses proches. Irina résistera-t-elle au pouvoir de la peau ou sera elle au contraire consumée petit à petit par cette dernière.

Comme toujours je vais tenter de faire preuve de la plus grande honnêteté dans cette chronique : je n'ai pas du tout aimé ce livre. Et cela pour de très nombreuses raisons différentes que vous trouverez dans la suite de cette chronique. Bien entendu cet avis m'est propre et il se peut que ces mêmes raisons soient au contraire pour vous des motivations pour lire le roman.

Commençons par les personnages. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à qui que ce soit, à commencé, par Irina que j'ai trouvé immature et mesquine ainsi que capricieuse la plupart du temps. En revanche j'ai été touchée par Halima l'amie fidèle et loyale d'Irina bien qu'elle soit parfois un peu trop serviable à mon goût. Quant aux autres personnages ils m'ont agacé également : la grand-mère et la mère d'Irina, les parents d'Halima, les différents « ennemis » de la jeune fille...

Parlons à présent de l'histoire et de son rythme. Malgré des passages prometteurs et mystérieux l'ensemble ne fonctionne pas, le rythme est soit trop lent soit trop rapide et l'histoire en elle-même manque de véritables rebondissements que l'on s'attendrait à trouver dans ce genre de roman. J'ai été plus que frustrée d'ailleurs en arrivant à la fin du roman de ressentir le familier « tout ça pour ça » que je déteste.

Je trouve que le mélange entre fantastique, paranormal et thriller n'est pas très convainquant non plus mais encore une fois cela est sûrement dû à la manière dont l'histoire se déroule. L'auteur mélange références littéraires et fausses généalogies le tout couplé à diverses sociétés secrètes pour tenter de créer des fausses pistes et de rendre plausible certains événements de l'histoire malheureusement cela n'a pas pris avec moi.

Enfin j'ai été frustré par le manque de réalisme de l'histoire. Je ne sais pas si c'est dû au mélange des genres ou au fait que les personnages ont des réactions assez peu logiques ou naturelles dans la plupart des cas, mais des dialogues aux décisions prises par les divers protagonistes de l'histoire rien n'est cohérent. Or, ce que l'on recherche dans ce genre de livre c'est justement ce petit frisson qui nous remonte l'échine quand on resend la possibilité que les événements racontés puissent être bel et bien réels.

J'ai donc été profondément déçue par ce livre dont la quatrième de couverture laissait planer une aura de mystère qui m'attirait vraiment mais qui s'est finalement révélée manquer de beaucoup de choses, à commencer de relief pour être vraiment satisfaisant.

Lien : http://mabibliothequerose.bl..
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Comme le laisse entendre le résumé, ce nouveau roman de Gaël Aymon est une réécriture de la peau de chagrinDe Balzac, que vous aurez forcément envie de (re)lire après avoir fermé celui-ci.

Si j'ai aimé découvrir cette histoire dans une autre version et été sensible à la qualité d'écriture de l'auteur, j'ai malheureusement décroché assez vite. Passée la première partie, qui met en place l'amitié mêlée de jalousie entre les deux héroïnes, la situation familiale bancale d'Irina et cette étrange peau dont elle va hériter, j'ai trouvé la suite assez ennuyeuse car complexe et n'ai pas réussi à rentrer dans la proposition que nous fait l'auteur (comme ça avait le cas pour La planète des 7 dormants)

Une petite déception donc puisque le sujet de ce conte moderne était prometteur, que ce soit pour la personnalité complexe de l'héroïne, ses désirs qu'elle doit apprendre à maîtriser, le mystère qui entoure sa défunte grand-mère ou encore la personnification de la Peau qui devient personnage à part entière du roman.

Et ta vie m'appartiendra sortira le 19 mars.
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Gaël Aymon est un auteur jeunesse français que j'avais découvert au travers d'une histoire illustrée, Les grandes années : le vide grenier, que j'avais apprécié parcourir. J'étais curieuse de découvrir sa plume plus en profondeur, par le biais d'un roman jeunesse plus conséquent. J'ai donc commencé Et ta vie m'appartiendra.

C'est l'histoire d'Irina, une jeune fille défavorisée, qui vit seule avec sa mère, alcoolique. À la mort de sa grand-mère, Irina reçoit un héritage tout particulier : un talisman censé réaliser tous ses désirs. Elle confie son secret à sa meilleure amie Halima et ensemble, elles vont expérimenter cette mystérieuse peau. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'à chaque voeu formulé, le talisman diminue et la vie de son détenteur diminue avec lui.

Ce roman est une sorte d'hommage au roman d'Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, dont l'intrigue est identique. Seulement ici, Gaël Aymon met ce grand classique de la littérature française à la merci des plus jeunes, en ajoutant des éléments de fiction supplémentaires au chef-d'oeuvre d'origine. Pour tout vous avouer, je n'ai jamais lu La Peau de chagrin, mais ce roman m'a bien donné envie de le lire. Découvrir Balzac dans un style fantastique m'intrigue particulièrement.

Pour en revenir à Et ta vie m'appartiendra, malheureusement, ma déception est grande. L'idée de reprendre le roman De Balzac dans un contexte plus jeunesse est intéressante, mais la construction globale du récit est trop imprécise et alambiquée. J'ai eu beaucoup de mal à pénétrer dans l'histoire, que je trouvais trop morcelée : le récit est découpé en trois grandes parties, mais j'ai trouvé qu'aucune d'elles n'étaient complètement finies. le décor n'était pas planté que déjà, une nouvelle partie apparaissait, venant rendre caduque la précédente.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, à la comprendre et surtout à y croire. Tout paraît trop gros, trop surréaliste. La mère d'Irina meurt tragiquement et pourtant, la jeune fille n'est pas autant affectée qu'elle le devrait. Irina devient extrêmement riche grâce à la peau et pourtant elle semble ne pas chercher à dépenser l'argent, comme toute personne dans son cas l'aurait fait. Bref, que de passages souvent absurdes, à la limite de l'entendement, qui ne m'ont pas aidé à m'imprégner de l'histoire.

De plus, j'ai trouvé les personnages mal construits, pas attachants du tout, parfois même antipathiques. Ils usaient d'un langage grossier, semblaient bipolaires, changeant d'humeur en quelques paragraphes à peine. Je les ai trouvé tellement exécrables qu'à cause d'eux, j'ai peiné à vraiment m'intéresser à l'histoire.

Une lecture qui avait du potentiel, mais qui s'avère être une amère déception. Je remercie quand même Gaël Aymon de m'avoir donné envie de lire La peau de chagrinDe Balzac !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Le roman se découpe en plusieurs parties, ce qui permet de rendre cet ensemble plus long à digérer, car Gaël Aymon ne nous laisse aucun répit et les événements inattendus se succèdent les uns après les autres. J'ai adoré faire la connaissance d'Irina et la voir évoluer au fil des lignes, ses questions sont nos questions, à savoir quels sont nos rêves, nos désirs et jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour les réaliser.

La chronique complète sur Songe !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Un roman fantastique bien différent de mes lectures habituelles, où la poésie se mêle habilement à l'intrigue !

Je tiens à remercier les éditions Nathan pour l'envoi de ce roman. Ce service presse, c'est aussi tout une histoire suite à ma rencontre avec l'auteur, Gaël Aymon, à l'occasion du salon jeunesse de Montreuil. J'avais déjà reçu un de ses romans, La Planète des 7 Dormants. Un univers vraiment percutant qui m'avait beaucoup plu, alors j'ai tenté de négocier la réception du petit nouveau de l'auteur, à paraître le 19 mars. Étant donné que je publie cette chronique avant sa sortie, je vous laisse imaginer le résultat de ma négociation. Je remercie Gaël Aymon pour son aide ! 😛
Lien : https://www.acaniel.fr/et-ta..
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J'ai aimé ce livre car il correspond au style de livre que j'aime lire .
Il y a un peu de surnaturel. J'aime bien le lien d'amitié
fort entre les deux héroïnes. L'histoire est passionnante et la fin est très
touchante. La lecture se fait avec fluidité et les choix compliqué que doit
faire le personnage principal, Irina, font qu'on se met facilement à sa place.
J'apprécie la façon dont l'auteur évoque les problèmes de société comme le racisme. J'aime le fait que l'héritage d'Irina qui lui permet de faire des souhaits pour lui rendre la vie meilleure (devenir riche comme son amie) lui enlève la vie à petit feu en contre partie.
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La peau de chagrin 2.0

Si tous vos voeux pouvaient se réaliser là maintenant, que souhaiteriez-vous ?
Et si chacun de vos voeux vous coûtait un peu de votre vie, vos souhaits seraient-ils différents ?

Irina reçoit ce talisman qui peut exaucer tous ses rêves (non, pas la paix dans le monde, la santé pour les proches ou sauver la planète, voeux qui valent bien plus qu'une seule vie).
C'est son héritage, sa chance et sa malédiction. À chaque voeu un peu de sa vie s'échappe. Mais pour cette jeune fille de 18 ans qui a grandi dans une tour du 9-3, la fortune et la dévotion absolue de sa meilleure amie sont tout ce qu'elle souhaite. Et elle est exaucée...
C'est le début du cauchemar car cette Peau fait bien des envieux et l'ennemi rôde...

Le pitch rappelle forcément quelque chose non ?
Avec Et ta vie m'appartiendra, Gaël Aymon s'est lancé le pari fou d'une version 2.0 de la peau de chagrin.
Il s'empare du mythe De Balzac et va même faire de ce cher Honoré un personnage (lointain) de son roman.
C'est gonflé... et génial !

La peau de chagrin de nos jours avec une véritable histoire lui permettant d'arriver entre les mains de la jeune Irina. Gaël Aymon arrive à nous y faire croire. Combien feront des recherches sur Balzac et ses relations avec l'occulte ? Combien liront La peau de chagrin après la lecture de Gaël Aymon ?
Rien que pour ça : merci ! (même si le tacle à Harry Potter était un peu dur ;-) )

Le roman se découpe en 3 parties, que je vous laisserai découvrir pour ne pas gâcher le suspense qui est bien présent.
Les personnages sont intéressants, peut-être un poil caricaturaux mais ça fonctionne.
J'ai beaucoup aimé la critique de la société qui apparaît entre les lignes. L'auteur évoque des thèmes forts en toute subtilité (je pense au racisme en particulier, aux préjugés que nous avons tous sans penser à mal).

Finalement la jeunesse n'a pas tellement changée.
Le roman questionne nos ados sur leurs rêves, leurs désirs, l'intérêt de les réaliser.
Il questionne : le chemin ou le but ? Qu'est-ce qui compte vraiment ? Quel est notre but dans l'existence ? A quoi tient le bonheur pour nous ?

C'est un roman ado facile à lire, qui aura la profondeur philosophique que le lecteur voudra bien y mettre. Thriller qui se lit avec plaisir et qui peut même donner envie de lire Balzac à nos jeunes.

À paraître le 19 mars, c'est un très chouette moment de lecture que nous offre Gaël Aymon.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Jusqu'ici, je ne faisais pas partie des lecteurs "adultes consentants" de Gaël Aymon, comme il se plaît à les désigner, mais son dernier roman m'a captivé. Gaël Aymon s'empare du mythe de "La peau de chagrin" créé par Balzac et fait surgir l'objet diabolique dans la vie d'une héroïne moderne. Dès les premières lignes, Gaël Aymon frappe fort. Une jeune fille, Irina, assiste honteusement à des funérailles et au geste de défi de sa mère : "Elle se râcle la gorge et, de toutes ses forces, envoie un énorme crachat dans la tombe". Banlieusarde déclassée, venant de louper le concours d'entrée à Sciences Po par CEP (Convention Éducation Prioritaire), elle hérite de sa grand-mère d'un objet bien mystérieux : une sorte "de cuir de bête tendu et tanné" sur lequel est gravé une inscription en arabe :"Si tu me possèdes, tu possèderas tout et ta vie m'appartiendra. Tous tes désirs seront accomplis mais, pour chaque voeu réalisé, je décroitrai en même temps que ta vie." Petit à petit, accompagnée par son amie Halima, Irina va comprendre que cet objet fascinant exerce un certain pouvoir : le moindre - ou presque - de ses désirs peut être exaucé, en échange de quoi du temps de vie lui est retiré. Après l'euphorie de la découverte et l'exaltation luxueuse, les dangers et questionnements se bousculent. le pacte diabolique ne peut plus être rompu. Retranchées dans une île paradisiaque, Irina et Halima se coupent du monde. Un jour, un mystérieux jeune chercheur en littérature spécialiste De Balzac est invité par Irina. Ensemble, ils vont essayer de démêler l'histoire de ce talisman et de ce qui le lie à la famille d'origine polonaise d'Irina. Halima va se retrouver écartée de ce duo et se confier à Erick Debellemanière, le gestionnaire de patrimoine d'Irina qui a toujours été là pour elles. Bien que la première partie intitulée "Le talisman" ne soit pas la plus saisissante, j'ai été séduite par les deuxième et troisième partie nommées, dans la lignée balzacienne, "L'homme sans coeur" et "L'agonie". le scénario est bien ficelé, avec deux jeunes héroïnes attachantes. Irina n'est pas si naïve qu'on pourrait le croire et c'est ce qui donne une certaine profondeur à la fin du récit. le thriller met en abîme l'intrigue balzacienne originale et soulève des questions toujours d'actualité : quel sens donner à sa vie ? La richesse est-elle à ériger en valeur absolue ? Si l'on pouvait formuler un seul voeu, lequel serait-il ? En bref, mon enthousiasme ne s'est pas réduit à peau de chagrin au fil des pages et c'est sans doute là l'essentiel à dire pour terminer cette critique !
Lien : http://nota-bene.over-blog.f..
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L'histoire d'Irina qui reçoit un étrange héritage : une peau capable d'exaucer tous ses voeux. Seulement, chaque voeu coûte un peu de sa vie...
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Alors j'ai jamais lu La Peau de Chagrin de Balzac, mais j'ai bien accroché à cette nouvelle version. Entre Irina qui tente de faire le lien entre ancienne et nouvelle vie, sa prise de conscience sur la peau, ses recherches... J'ai trouvé ça passionnant !
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J'ai aussi bien accroché à Halima, que j'ai trouvé très touchante jusqu'au bout. Quant au scénario... Je m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire, mais ça fait sens finalement. C'est bien trouvé et entraînant. J'ai aussi bien aimé cette fin !
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Enfin, l'écriture est fluide, l'histoire se lit très facilement. Bref, c'est une bonne lecture et je remercie les éditions Nathan pour la découverte ! Ça me donne en plus envie de découvrir La Peau de Chagrin de Balzac donc tout benef ^^
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