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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Brrr !

Le Joker sort de prison, bien décidé à récupérer ce qui est à lui, à savoir la gestion du crime de Gotham que des dingues se sont partagés pendant son absence. Il va y aller par les quatre chemins de sa folie, sans pitié, sans concessions, plutôt violemment quoi !

Le personnage prolonge le Joker que Christopher Nolan nous avait donné à découvrir : aussi dingue, encore plus multipolaire, aléatoire comme un écoulement turbulent, cruel comme Gengis Khan. Gardez un oeil sur lui, même si vous êtes son allié.

Comme il n'est pas question d'envoyer le lecteur à l'asile on ne pénètre pas directement dans la psyché du bonhomme, on nous le narre par la voix d'un faire-valoir, Johnny Frost, un faible, un suiveur. Ca atténue le choc mais ça ne dilue pas le sang qui coule partout.

Mais, me direz-vous, et Batman ? Quand on voit le sourire de l'un on voit les ailes de l'autre non ? Eh bien… Batman est présent. Il est toujours dans les pensées du Joker. Et celui-ci le voit partout, ou souhaite le voir partout. Sans son ennemi il n'est rien. J'ai passé mon temps à essayer de deviner la silhouette de la chauve-souris dans l'ombre d'une cheminée, derrière une poubelle, à me demander quand il allait intervenir. Bon sang mais il est parti en vacances ou quoi ! Même en l'absence du Joker le crime se balade en tong dans les rues de Gotham. C'est de la pure et simple démission !

Dessin très réaliste, trop si vous êtes cardiaque ou hémophile. Faut avoir un grain pour lire ça. le pote qui me l'a offert pour mon anniversaire a probablement vu ce grain chez moi. Un signal ?
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Je ne sais pas si c'est l'âge qui veut cela mais le temps passant je suis de plus en plus attiré et sensible à la diversité de la production Dc comics et tout particulièrement à ses one shot .
Ce Joker de Brian Azzarello (100 bullets) a ce quelque chose de particulier qu'il est conçu comme un film de genre de type "thriller mafieux" où le personnage central un certain Johnny frost, criminel de seconde zone, est chargé d'aller récupérer le Joker à la sortie de l'hôpital psychiatrique d'Arkham.
Guéris semble-t-il et apte à reprendre une vie normale, nos premiers pas en la compagnie du Joker nous apprennes surtout une chose, c'est qu'il est surtout toujours aussi cinglé et psychopathe, on peut facilement convenir qu'il aura très certainement versé ce qu''il faut en matière de dessous de table pour se sortir de l'asile d'Arkham.
Dans une ambiance de récit noir et crasseux le Joker entend bien récupérer la place qui était la sienne au sein d'une criminalité qui fait la loi dans les quartiers les plus sordides de Gotham et qui se sera plutôt bien accommodée de son absence.
Accompagné de son tout nouvel acolyte, il apparaît rapidement que le chemin qui permettra au roi de récupérer sa couronne sera jonché de sang, de chair et de larmes.


"Si tu danses avec le diable tu ne vas pas le changer, c’est lui qui va te changer."

Le final sera sans concessions, il délivrera sans doute l'un des portraits les plus saisissants sur le personnage.
Le joker de Brian Azzarello, très proche dans l'esprit de l'interprétation qu'en a fait Heath Ledger, est le Joker tel qu'il devrait toujours être dans le comics.
Sans être exceptionnel, les planches de lee Bermejo, dont le style rappelle celui d'un Todd McFarlane, sont dans le ton et contribuent à installer cette ambiance sombre et crasseuse où la folie guette ceux qui marchent dans les pas du Joker.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Libéré d'une manière aussi inattendue qu'inexplicable de l'asile Arkham, le Joker se tend vite compte que son Empire s'est effrité, les truands encore libres s'étant partager sa part pendant son isolement...
Avec Jonny Frost, un petit bandit mal dans sa peau, le Joker va mettre Gotham à feu et à sang pour redorer sa renommée...
Un comic très sombre, violent, bref, à la hauteur du plus fou des méchants !!!
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"Joker" de @brianazzarello et @leebermejoart chez @UrbanComics

Synopsis :

"Lorsque le Joker, le pire criminel de Gotham, ressort de l'Asile d'Arkham par la grande porte, il compte bien reprendre en main ses divers rackets, et restaurer son titre de « Clown Prince du Crime ».

Face à lui, les autres criminels de la ville maudite, mais également Batman, son protecteur, n'ont qu'à bien se tenir ! Une vision du Joker très proche du personnage interprété par Heath LEDGER dans The Dark Knight."

Scénario : Brian Azzarello ;
Dessins : Lee Bermejo ;
Éditeur : Urban Comics ;
Prix : 15.50 € ;

Quand la justice de Gotham relâche le Joker dans ses rues (oh les cons), car, soit disant, il n'est plus fou (ah ah ah ah ah), le sang re-coule à flot torrentiel et menace de submerger toute la ville. Eh, oui, notre clown prince du crime préféré, n'est pas du tout en joie, lorsqu'il apprend que son empire a été divisé entre différentes factions criminelles et il compte bien récupérer tout ce qui lui appartient, quitte à butter tout le monde. du Pingouin, en passant par l'Homme-Mystère ou Harvey Dent/Double-Face, et bien d'autres, notre ami le Joker ne fait pas dans la demi-mesure ou la dentelle. Ils ont vite intérêt à comprendre que le boss est rentré et que même Batman doit se plier à ses règles. Ce sont donc, de longues nuits d'horreur que vont devoir affrontés les habitant de Gotham, car rien n'est plus imprévisible que ce qui se passe dans la tête de notre cher ami. D'autant plus, qu'il égrène dans toute la ville, les corps ensanglantés des petites frappes, qui lui ont, soit manquées de respect (erreur fatale puissance 1000), soit ont servis d'exemple. Dans sa reconquête, notre Joker adoré est conduit par le narrateur de l'histoire, le prénommé Johnny, qui a pris son courage à deux mains, pour aller chercher le "patron" à sa sortie d'Arkham. Il aurait peut-être dû s'abstenir, mais bon, c'est un autre débat.

Qu'est-ce que j'en pense de ce tome ? :

Entre aperçu du coin de l'oeil depuis un certain temps, j'avais hâte de lire cet opus centré, non pas, pour une fois sur Batman, mais sur le Joker. Eh, quelle bonne idée j'ai eu. En effet, nous découvrons un Joker qui sort, après un énième enfermement à Arkham, petit rappel : asile où sont, enfermés les pires criminels de Gotham, et va décider de reprendre ce qui l'estime être à lui, car son "empire" a été divisé entre ses plus grands concurrents, du Pingouin, en passant par Double-Face ou encore l'homme-Mystère, pendant son absence forcée. Vous devinerez donc que ne faisant pas les choses comme tout le monde, il est un peu l'incarnation, la définition de la folie (madness), il va se lancer dans un roadtrip (sans mauvais jeux de mots, même s'il y en a beaucoup qui vont voler, des tripes) punitif et de reconquête de territoire. le tout accompagné, par un pauvre type, qui se demande pourquoi il s'est mis dans cette galère, mais qui à l'air de s'amuser quand même. Eh, oui, je parle du pauvre Johnny. C'est donc dans un bain de sang en bonne et due forme qu'il fête son retour dans les rues de sa ville. Et c'est tellement jouissif, pour nous lecteur, de passer ce petit moment en compagnie exclusive du Joker car, on a l'impression d'être des VIP, invités à vivre dans l'intimité criminelle de notre cher clown du crime.

Passons au côté technique de cet opus : le scénario est génial et on reconnaît bien la patte de Brian Azzarello (ce qui me donne encore plus envie de lire Batman Damned), qui nous mène toujours par le bout du nez, toujours plus loin dans la descente aux enfers de notre Johnny adoré et dans la folie du Joker et de son côté hystérique sanglant. Nous avons presque (j'ai bien dit presque) envie de prendre le Joker dans nos bras et de le rassurer sur le fait qu'il est un personnage important de Gotham et qu'il n'a pas besoin de tout foutre en l'ai pour qu'on le remarque. Un peu comme un gosse. Il aurait besoin d'une bonne thérapie ou pas, vu comment la dernière psychiatre a tourné.

Les dessins de Lee Bermejo sont de toute beauté et je ne devrais même pas le dire, tellement cela tombe sous le sens, lorsque l'on connaît le travail et le talent de ce monsieur. L'ambiance sombre, glauque, oppressante et dangereuse de Gotham est parfaitement mise en lumière ici. Ils personnalisent donc avec brio, la vision de Monsieur Azzarello, qu'il a sur le plus connu des criminels de Gotham.

C'est donc un comics que je vous conseille de découvrir, de lire, de partager, car il est tout simplement bon, jouissif et tellement représentatif du Joker que l'on a pu découvrir dans "The Dark Knight", joué à la perfection par le très regretté Heath Ledger. J'ai pris un réel plaisir à suivre le Joker dans son roadtrip Gothamien.

Note : 20/20.

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Le Joker, libéré de l'asile d'Arkham, entreprend de récupérer la ville de Gotham, qu'il considère comme sienne, semant mort et chaos sur son passage. le narrateur de l'histoire, Johnny Frost, est celui qui lui sert de chauffeur, un simple outil pour le Joker, mais que l'on voit se prendre au jeu de plus en plus, grisé par son désir de devenir "quelqu'un".
En plus du Joker, on rencontre d'autres célèbres ennemis du Batman : Harley Quinn, Killer Croc, le Pinguoin et Double Face.... Et aussi Batman lui-même, bien sûr, car qui d'autre que lui pourrait mettre un terme à la folie destructrice du Joker ?
J'ai beaucoup apprécié l'attention portée à la psychologie des principaux personnages, à savoir le Joker et Johnny Frost. D'un côté, on a Frost, un simple suiveur mais qui veut désespérément jouer dans la cour des grands, au point de prendre le risque de voler trop près du soleil. de l'autre, le Joker, totalement imprévisible, à la fois fou furieux, psychopathe qui se complait dans le sang, et personnage en psychose permanente, qui cache ses incertitudes derrière son large sourire et son aplomb à toute épreuve. Drogué aux pilules, il est obsédé par Batman, à qui il parle comme s'il était un petit démon perché sur son épaule. On ne voit pas beaucoup l'homme chauve-souris dans ce comics et, pourtant, il est toujours là quand même, dans la tête du Joker, qui se sent épié par lui et qui, peut-être, commet la plupart de ses crimes uniquement pour les exposer à son ennemi juré.
Dans la lignée de celui de Christopher Nolan, ce Joker-là est un fou sans limites, un malade, de bien des manières, dont la violence monte crescendo au fil de l'histoire.
Il y a quelque chose d'un film, dans ce comics, d'ailleurs : les scènes s'enchainent avec rythme et fluidité, on imagine vraiment l'histoire prendre vie sous nos yeux.
Pour ce qui est des dessins, rien à redire non plus, c'est réaliste, sombre et froid. On entre dans l'esprit du Joker, dans son quotidien, et c'est évidemment très sanglant.
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Hahahaha !!!!

Vous entendez ce rire strident, qui fait froid dans le dos ?
Eh oui c'est bien le Joker. La nemesis du plus grand détective : le Batman.

Sortie il y a quelque temps chez panini Comic, Les édition Urban réédite l'oeuvre de Brian Azzarello et Lee Bermejo.

Après La revanche de Bane, La lame d' Azrael et la splendeur du Pingouin, voici donc le 4ème volume consacré aux ennemis du chevalier noir. Ces différentes oeuvres permettent de connaitre de manière approfondit les personnalités très complexes des vilains de Gotham.

L'histoire est racontée par Jonny Frost, un petit truand de la pègre local. S'étant désigné pour récupérer le Joker sortie de l'asile d'Arkham, Jonny se découvre une certaine admiration envers le Joker décidé quant à lui à récupérer ses biens. Cependant cette admiration risque de s'avérer dangereuse pour Jonny ne se doutant pas de ce que le Joker est capable de faire pour arriver à ces fins.

On suit donc l'évolution de Jonny mais aussi du Joker qui maintient le lecteur en haleine tout au long de l'histoire.
Les inconditionnels du Dark Night se retrouve ne terrain connu avec l'atmosphère sombre de Gotham.
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Ce comics était sous mes yeux depuis plus d'un an et je ne l'avais jamais lu. Il attendait d'être choisi dans ma pile à lire dont il était le fondement depuis mon achat. Ainsi, au lieu de lire mes derniers livres, j'ai décidé d'ouvrir les pages et de me lancer dans sa lecture.

Le joker sort de l'Asile d'Arkham, mais il n'est pas content. En son absence, ses maquereaux ont partagé sa part du gâteau et l'ont vendue,
pensant qu'il ne reviendrait plus. Pensant qu'il ne sortirait plus jamais de l'asile d'Arkham, mais non, le joker est de retour et il est bien décidé à mettre Gotham à feu et à sang, même s'il doit pour ce faire affronter de nouveau son ennemi de toujours, le fameux Batman.

On suit la lecture de ce comics avec la narration de Johnny Frost, qui partage son point de vue et l'histoire qu'il vit avec le Némésis du chevalier noir. J'avoue que c'est plaisant, car lire un comics avec la narration du joker qui est censé être fou aurait été vachement mal perçu. Mais bon, je ne fais jamais de soucis quand c'est Azzarello qui est au scénario.

Quant aux illustrations, c'est le maître Bermejo qui s'en est occupé et même si ça ne peut pas plaire, j'avoue que m'endormir avec l'incroyable travail de ce grand dessinateur est fortement appréciable.

Je recommande ce comics sans problème, c'est une histoire indépendante ainsi vous n'avez pas besoin de lire d'autres comics pour en comprendre la lecture. Foncez, le duo Azzarello et Bermejo ne déçoit jamais généralement !
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Un bon comics et dont l'originalité de la bd, réside dans le fait que nous suivons l'ascension du "Joker " après sa sortie de l'asile pour reprendre le contrôle de Gotham auprès de divers malfrats. A travers le témoignage d'un certain Jonnhy qui rêve de s'intégrer à la bande du joke, nous découvrons les facettes de celui-ci. Nous retrouvons avec plaisir certains méchants tels que " Double face " soit Harvey Dent, " l' Homme mystère " , " le Pingoin " et à la fin son pire ennemi Batman.
L'atmosphère est noire et immersive, le scénario bien trouvé et les dessins de toute beauté mettant bien en évidence la violence de ce comics.
Fan du Joker, vous serez ravi mais ne pas mettre en toute les mains !
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Le Joker, on ne sait comment, retrouve sa liberté et décide de reprendre son dû. Voilà le pitch de ce one-shot
J'ai d'abord été attiré par le dessin de Lee Bermejo, je ne suis pas coutumier du format comics mais certaines illustration pleine page (le joker quittant Arkham par exemple) sont tout simplement superbe.
L'histoire nous porte et nous fait sombrer avec Joker et la petite frappe qui l'entoure. Les vilains de l'univers Batman son nombreux à être présent dans cette histoire.
Bref une réussite pour moi.
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