"Joker" de @brianazzarello et @leebermejoart chez @UrbanComics
Synopsis :
"Lorsque le Joker, le pire criminel de Gotham, ressort de l'Asile d'Arkham par la grande porte, il compte bien reprendre en main ses divers rackets, et restaurer son titre de « Clown Prince du Crime ».
Face à lui, les autres criminels de la ville maudite, mais également Batman, son protecteur, n'ont qu'à bien se tenir ! Une vision du Joker très proche du personnage interprété par Heath LEDGER dans The Dark Knight."
Scénario :
Brian Azzarello ;
Dessins :
Lee Bermejo ;
Éditeur :
Urban Comics ;
Prix : 15.50 € ;
Quand la justice de Gotham relâche le Joker dans ses rues (oh les cons), car, soit disant, il n'est plus fou (ah ah ah ah ah), le sang re-coule à flot torrentiel et menace de submerger toute la ville. Eh, oui, notre clown prince du crime préféré, n'est pas du tout en joie, lorsqu'il apprend que son empire a été divisé entre différentes factions criminelles et il compte bien récupérer tout ce qui lui appartient, quitte à butter tout le monde. du Pingouin, en passant par l'Homme-Mystère ou Harvey Dent/Double-Face, et bien d'autres, notre ami le Joker ne fait pas dans la demi-mesure ou la dentelle. Ils ont vite intérêt à comprendre que le boss est rentré et que même Batman doit se plier à ses règles. Ce sont donc, de longues nuits d'horreur que vont devoir affrontés les habitant de Gotham, car rien n'est plus imprévisible que ce qui se passe dans la tête de notre cher ami. D'autant plus, qu'il égrène dans toute la ville, les corps ensanglantés des petites frappes, qui lui ont, soit manquées de respect (erreur fatale puissance 1000), soit ont servis d'exemple. Dans sa reconquête, notre Joker adoré est conduit par le narrateur de l'histoire, le prénommé Johnny, qui a pris son courage à deux mains, pour aller chercher le "patron" à sa sortie d'Arkham. Il aurait peut-être dû s'abstenir, mais bon, c'est un autre débat.
Qu'est-ce que j'en pense de ce tome ? :
Entre aperçu du coin de l'oeil depuis un certain temps, j'avais hâte de lire cet opus centré, non pas, pour une fois sur Batman, mais sur le Joker. Eh, quelle bonne idée j'ai eu. En effet, nous découvrons un Joker qui sort, après un énième enfermement à Arkham, petit rappel : asile où sont, enfermés les pires criminels de Gotham, et va décider de reprendre ce qui l'estime être à lui, car son "empire" a été divisé entre ses plus grands concurrents, du Pingouin, en passant par Double-Face ou encore l'homme-Mystère, pendant son absence forcée. Vous devinerez donc que ne faisant pas les choses comme tout le monde, il est un peu l'incarnation, la définition de la folie (madness), il va se lancer dans un roadtrip (sans mauvais jeux de mots, même s'il y en a beaucoup qui vont voler, des tripes) punitif et de reconquête de territoire. le tout accompagné, par un pauvre type, qui se demande pourquoi il s'est mis dans cette galère, mais qui à l'air de s'amuser quand même. Eh, oui, je parle du pauvre Johnny. C'est donc dans un bain de sang en bonne et due forme qu'il fête son retour dans les rues de sa ville. Et c'est tellement jouissif, pour nous lecteur, de passer ce petit moment en compagnie exclusive du Joker car, on a l'impression d'être des VIP, invités à vivre dans l'intimité criminelle de notre cher clown du crime.
Passons au côté technique de cet opus : le scénario est génial et on reconnaît bien la patte de Brian
Azzarello (ce qui me donne encore plus envie de lire Batman Damned), qui nous mène toujours par le bout du nez, toujours plus loin dans la descente aux enfers de notre Johnny adoré et dans la folie du Joker et de son côté hystérique sanglant. Nous avons presque (j'ai bien dit presque) envie de prendre le Joker dans nos bras et de le rassurer sur le fait qu'il est un personnage important de Gotham et qu'il n'a pas besoin de tout foutre en l'ai pour qu'on le remarque. Un peu comme un gosse. Il aurait besoin d'une bonne thérapie ou pas, vu comment la dernière psychiatre a tourné.
Les dessins de
Lee Bermejo sont de toute beauté et je ne devrais même pas le dire, tellement cela tombe sous le sens, lorsque l'on connaît le travail et le talent de ce monsieur. L'ambiance sombre, glauque, oppressante et dangereuse de Gotham est parfaitement mise en lumière ici. Ils personnalisent donc avec brio, la vision de Monsieur
Azzarello, qu'il a sur le plus connu des criminels de Gotham.
C'est donc un comics que je vous conseille de découvrir, de lire, de partager, car il est tout simplement bon, jouissif et tellement représentatif du Joker que l'on a pu découvrir dans "The Dark Knight", joué à la perfection par le très regretté Heath Ledger. J'ai pris un réel plaisir à suivre le Joker dans son roadtrip Gothamien.
Note : 20/20.
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