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Ramatoulaye vient de perdre son mari. Son temps de deuil est de 40 jours, qu'elle passera recluse chez elle mais avec beaucoup de visites. Elle en profite pour écrire à son amie, Aïssatou, installée aux États-Unis.

Ce livre raconte la vie des femmes au Sénégal à travers plusieurs générations. Dans cette longue lettre, Ramatoulaye parle d'elle et de son amie Aïssatou mais aussi de toutes les femmes de leur âge. Elle évoque la polygamie, les enfants, la belle famille, la charge de travail des femmes même si elles ont un travail à l'extérieur, la tradition, les contraintes. Mais aussi les nouvelles générations où les jeunes femmes semblent plus libres.
Je ne savais pas que les femmes musulmanes devaient vivre recluses pendant tant de jours. Mettre sa vie entre parenthèses, pour un mari qui est parti vivre avec une autre femme, se voir déposséder de ses biens, être le point de mire de tous et de prétendants : le frère du mari ou son meilleur ami.

Une lecture intéressante qui donne envie d'en savoir plus.

Merci Babelio et le Serpent à plume pour ce livre reçu dans le cadre de Masse Critique.
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Un « petit » livre qui est en fait une série de courtes lettres que l'auteur envoie à une amie et où elle raconte sa vie, ses jours de bonheur, le deuxième mariage de son mari et la perte de celui-ci. C'est bien écrit, captivant et plein de tendresse.
C'est un très beau livre sur la condition de la femme au Sénégal et, même si le livre date de la fin des années 70, je pense qu'il n'a pas pris une ride.
Remarquez que si ce livre traite de la condition de la femme au Sénégal, il est aussi généralisable à l'ensemble de l'Afrique, et je pense plus particulièrement au Maghreb.
Bien plus, il s'adapte aussi à l'Occident, où si la loi interdit officiellement la polygamie, les maîtresses sont tolérées et intégrées.
Il montre sur un demi-siècle, un peu avant l'indépendance et après, la montée de la femme dans la société, le poids des pesanteurs sociologiques malgré les lois et le courage et la résilience de celles-ci. Ces pesanteurs sont tout autant celles des hommes que des femmes, et notamment, des belles-mères. Certaines femmes n'hésitent pas à divorcer lors d'un second mariage de leurs époux quand d'autres restent tout en faisant pression et attendant meilleur fortune.
Comme écrit plus haut, les mères avec la pression qu'elles mettent sur leurs fils sont loin d'être neutres et accentuent ces conflits.

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Un roman impressionnant, écrit dans un français parfait mais parfois difficile à comprendre
ce roman nous interpelle sur la condition de la femme sénégalaise alors qu'il a été écrit il y a plusieurs dizaines d'années. On ne peut que saluer le courage de l'auteur
quelle est la part d'autobiographie ?

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Ramatoulaye écrit.
Elle écrit à son amie d'enfance, Aïssatou, pour lui parler.
Lui parler de sa vie, de leur enfance, de sa rencontre avec l'homme de sa vie, Modou.
Modou qui est pourtant polygame.
Polygame l'était aussi le mari d'Aïssatou.
Ces 2 femmes ne vont pas réagir de la même façon face à la polygamie.
▪️
Un livre touchant, instructif, sur la condition féminine au Sénégal dans les années 70, sous forme épistolaire.
Les sentiments de Ramatoulaye oscillent entre nostalgie et espoir.
Le clivage entre la modernité (Aïssatou qui vit et travaille aux États-Unis) et la tradition (la condition de Ramatoulaye) est bien présent.
L'auteure n'a publié que 2 ouvrages. Elle est décédée d'un cancer juste avant la parution de son 2ème roman.
▪️
Bref, j'ai beaucoup aimé !
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Au-delà d'une culture, il y a des êtres humains, je ne pense pas qu'on puisse justifier tant d'injustices, de souffrances et d'humiliations au nom d'une quelconque tradition, si séculaire soit-elle.
La polygamie reste une insulte à la dignité des femmes, et Mariama parvient tout à fait à nous faire partager son sentiment de révolte et d'injustice face à une situation sur laquelle elle n'a pas de prise, et le calvaire par lequel sont passées et passent encore certaines femmes aujourd'hui...
Chaque femme pourra se reconnaître dans le récit de Mariama.
La leçon de courage d'une femme digne malgré tout...à lire d'urgence!!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Ce roman est un crève-coeur, une claque dans la figure. Ecrit par une autrice sénégalaise, il dénonce la condition des femmes dans ce pays, les inégalités de traitement, les discriminations. La langue est belle, la dénonciation, universelle. Je recommande.
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Magnifique roman, empreint de vérité, de beauté et de modernité ! Je vous conseille sa lecture !
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Bon roman: reconfortant, dynamisant, encourageant... Il presente des femmes africaines qui se retrouvent mises au banc de touche par leurs compagnons, leurs hommes, mais qui reussissent a se relever, a se recreer une vie malgre la rupture, la separation.
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Bon roman: reconfortant, dynamisant, encourageant... Il presente des femmes africaines qui se retrouvent mises au banc de touche par leurs compagnons, leurs hommes, mais qui reussissent a se relever, a se recreer une vie malgre la rupture, la separation.
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« Mes réflexions me déterminent sur les problèmes de la vie. J'analyse les décisions qui orientent notre devenir. J'élargis mon opinion en pénétrant l'actualité mondiale.
Je reste persuadée de l'inévitable et nécessaire complémentarité de l'homme et de la femme.
L'amour, si imparfait soieil dans son contenu et son expression, demeure le joint naturel entre ces deux êtres. »

Une si longue lettre - une lettre qui dénonce la vie des femmes au Sénégal dans les années 70.
C'est vraiment très bien écrit

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