AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,13

sur 676 notes
5
54 avis
4
40 avis
3
14 avis
2
3 avis
1
0 avis
on apprend beaucoup sur la condition féminine sénégalaise. un style fluide, sympa
Commenter  J’apprécie          10
En découvrant ce bouquin pour la première fois, je n'étais pas prête à me plonger dans la culture africaine, je n'en avais aucune envie, à vrai dire.
Finalement ce livre m'a surprise positivement, et m'a touchée.
Il parle de la condition de la femme, de la polygamie, de l'amour et remet beaucoup en cause la vie de couple.
Effectivement, si je dis que l'héroïne se met du côté de la femme victime de polygamie, on pourrait parler de féminisme. Mais je ne l'ai pas perçu comme ça. L'auteure n'essayait de convaincre personne, de quels choix faire ou comment penser face à sa situation. Elle partage simplement une histoire et permet de nous remettre en cause sur le véritable amour, de la vie de couple et tous ses bons et mauvais côtés.
Son vocabulaire, ses formulations de phrases et les comparaisons qu'elle a fait sont tout simplement fabuleuses, différentes des romans d'aujourd'hui.
Contrairement à ceux-ci qui eux sont plein de suspens et à un rythme soutenu, le livre de Mariama Bâ a un rythme léger, calme et paisible, bien que certains passages invoquent le doute et la tristesse.
Une belle tournure ce livre, belle découverte.
Commenter  J’apprécie          10
Ramatoulaye nous emporte à travers cette lettre qu'elle écrit a sa meilleure amie Aïssatou. Elle nous partage l'intimité des femmes qui font face au poids des traditions telle que la polygamie.
Son mari la délaisse, après son deuxième mariage. Un dimanche matin, il demande tout simplement de ne pas l'attendre pour le déjeuner. Elle apprendra l'après-midi qu'il a épousé la jeune amie de leur fille aînée.
Ramatoulaye encaisse, elle accepte la situation. Elle doit désormais élever seule leur 12 enfants.
Le malheur n'arrive jamais seule, son mari décède peu de temps après.
Ramatoulaye va vivre l'épreuve de perdre l'homme qu'elle a tant aimé, mais aussi celle du partage des biens jusqu'aux vêtements, les demandes en mariage dont celle du frère du défunt.
Aïssatou sa grande amie a aussi connu la polygamie, elle a préféré se séparer de son mari et quitter son pays.
Le livre est très bien écrit et d'une manière très simple, je n'ai pas le lâcher avant d'arriver à la fin de la lettre. Je conseille vivement découvrir cet oeuvre simple.
Commenter  J’apprécie          10
un classique de la litterature malienne,tres bien ecrit sur la violence subie par les femmes au Mali et la dignité.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai dévoré cette longue lettre qui reprend de façon très sobre le fil de vie de deux femmes sénégalaises confrontées toutes deux à la polygamie et ayant réagit différemment face à la situation. C'est un texte magnifique évitant le ton larmoyant et décrivant très bien les sentiments contradictoires qu'une femme peut ressentir. Superbe ...
Commenter  J’apprécie          10
Dans une ville du Sénégal, une femme perd son mari. Durant les quarante jours de l'isolement imposé par son veuvage, elle écrit à une amie, une très longue lettre où elle ressasse leur passé commun & les choix qui les ont menés où elles sont aujourd'hui. On y découvre l'effervescence des premiers temps de l'indépendance sénégalaise & les désillusions de la suite, mais surtout les dévouements & les sacrifices & les aspérités de la vie des femmes, toutes les choses avec lesquelles elles composent en silence -- la polygamie, dans ce cas-ci, les conventions & les traditions, le regard pesant de la communauté.

De façon parfois un peu lourde, mais toujours sincère, l'auteure fait de son récit un espèce de plaidoyer pour les droits de la femme, pour le droit de choisir sa vie complètement. Pas un coup de coeur pour moi, mais définitivement un petit livre qui a beaucoup de choses à dire.
Commenter  J’apprécie          10
Une si longue lettre est un grand roman,très grand qui traite de la société africaine dans son ensemble,à travers la société sénégalaise,la culture les traditions et les problèmes famillaux.
Je prends le cas de Mawdo Bâ médecin qui épouse sa cousine parce que sa mère le veut,en ces temps là ,la parole paternelle et maternelle pesait plus lourdement qu'aujourd'hui dans l'orientation des destinées,on se pliaient à des exigences familiales qui allaient parfois à l'encontre de nos désirs et intérêts.Les femmes acceptent la polygamie quand c'est elles qui viennent s'ajouter dans la masse,mais la prémière épouse n'accepte jamais,elle si consente quand elle a beaucoup d'enfants comme c'est le cas de Ramatoulaye,moi je ne suis pas contre la polygamie si le respect y est.

J'attends avec impatiente la biographie de MARIAMA BÂ ET LES ALLEES D'UN DESTIN;
Commenter  J’apprécie          10
Une si longue lettre est un classique de la littérature sénégalaise écrit par Mariama Bâ, et aussi considéré comme une littérature féministe qui vient du continent africain. Notre personnage principal est Ramatoulaye, qui est en deuil à cause de décès de son mari avec qui elle ne vit plus. Elle s'exprime avec sa meilleure amie Aissatou en écrivant une si longue lettre.

Ramatoulaye est déjà séparée de son mari, depuis qu'il a pris un autre femme. Elle est dans un milieu très conservatrice au Sénégal, et la société ne voie même pas pourquoi elle n'est pas contente avec la décision de son mari. Même Aissatou, a divorcé son mari après qu'il a pris une deuxième femme – un pas révolutionnaire à son époque.

Le personnage principal Ramatoulaye avait beaucoup de difficultés, vu qu'elle s'est occupée de tous les enfants de son mariage. Il y a avait plus de 12, chaqu'un.e avec différents besoins et également dans les différents stades de sa vie. Elle exprime toutes ces difficultés bien, et avec sa lettre, on comprend aussi quelque changements dans la société sénégalaise, comme avec ses filles qui sont d'une génération « modernisée » (elles font des soirées avec des garçons, alcool, fument, et portent les jeans, comme des occidentales).

Il y avait beaucoup de pression sur Ramatoulaye pour se remarier et elle a refusé. Il faut prendre en compte que le roman a été écrit en 1979 et considéré comme un roman classique du Sénégal et également, une de ses littérature féministe – vue que les deux femmes principaux étaient puissant en défiant les normes sociétales, Ramatoulaye et Aissatou.

Puisque je ne suis pas très habitué avec la culture sénégalaise, j'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages pour un livre de 176 pages. Déjà, ça m'a pris quelques temps pour m'habituer avec l'environnement et les différents personnages. Par exemple, les deux prénoms « Modou » et « Mawdo » sont très similaires pour moi et il y a autant de personnages comme ça. Lorsque les prénoms avec des similitudes est un problème avec moi, parce que c'est moi qui ne connaît pas la culture du pays de l'autrice. Cependant, j'aurai le même problème s'il y a plus de 15 personnages avec importance dans un livre de 176 pages.

Pour conclure, j'ai bien découvert un nouveau pays avec cette lecture, et je suis content de voir qu'il y a les mouvements locaux comme ceux d'autrice, pour méfier les normes traditionnels du pays. J'attribuerai une note de 3,5 sur 5.
Lien : https://lastute.blogspot.com..
Commenter  J’apprécie          00
C' est une oeuvre captivante qui explore les thèmes de l'amitié féminine, de la tradition et du changement social dans la société sénégalaise. À travers une série de lettres écrites par Ramatoulaye, l'héroïne principale, à sa meilleure amie Aissatou, l'auteur nous plonge dans la vie de Ramatoulaye après le décès de son mari.
Mariama Ba offre une perspective authentique et intime sur la condition des femmes dans une société patriarcale, mettant en lumière les luttes et les sacrifices auxquels Ramatoulaye est confrontée en tant que veuve et mère de famille. L'écriture est poignante et pleine d'émotion.
Elle aborde des questions universelles telles que l'amour, la perte, la maternité et l'émancipation des femmes. C'est un témoignage puissant de la force et de la résilience des femmes face à l'adversité.
Commenter  J’apprécie          00
Écrit d'une plume douce et sage, une si longue lettre est un roman qualitatif qui traverse le temps. J'ai peine à croire que ce livre est écrit en 1979 combien les thèmes abordés sont (malheureusement) d'actualité. Et ceci marque l'intemporalité des mots et des maux !

J'ai pris plaisir à le lire, mais le plaisir de lire le maniement expert de la langue française et la justesse des mots pour transmettre un message qui brille du soleil de l'expérience. Pour si bien rappeler un combat qui me tient pourtant à coeur : celui de la femme.
Mais… Mais… cela ne m'a pas transpercé!
Euh oui, un peu déçu de ce roman beaucoup plébiscité.
Je n'ai pas eu de fil haletant sur lequel tenir jusqu'à la fin… et puis je me fais la réflexion, il ne s'agit pas d'une « histoire » mais d'une « lettre » qui en raconte, à son rythme.

Certainement à lire, #MariamaBâ s'érige en pionnière du féminisme avec le courage de dire des mots difficilement audibles dans un Sénégal des années 70
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (2543) Voir plus




{* *}