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Chaque jour, dans la bibliothèque d'un village isolé des Alpes Italiennes, le vieil Antonino, un homme solitaire, soumet un chapitre de son roman jeunesse à Domitilla, la jeune fille qui dévorait les livres, pour qu'elle lui donne son avis...
Ce roman de Pierdomenico Baccalario est vraiment très original ! Chaque chapitre se découpe en deux parties : la première est l'histoire écrite par Antonino, la seconde est la vie « réelle » du vieil homme et de Domitilla. J'ai trouvé intéressant de présenter ce principe d'écriture de deux récits, un roman jeunesse dans un roman jeunesse !!!
J'ai bien aimé le roman écrit par le personnage d'Antonino qui mêle de la fantasy, un côté historique et des légendes locales ou intemporelles (avec l'apparition du célèbre cheval Bayard). Et puis j'ai apprécié la relation qui se crée entre les 2 personnages unis par l'amour des livres : d'abord assez distante, presque "professionnelle", Domitilla s'attache peu à peu à l'écrivain qui devient, au fil du temps, son ami.
Une belle découverte !
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Antonino est un vieil homme solitaire qui écrit un livre pour les enfants. Par l'intermédiaire de la bibliothécaire de son petit village, il rencontre Domitilla, une jeune fille passionnée de lecture. Il lui soumet chaque jour un chapitre de son histoire et écoute ses commentaires. Peu à peu leur relation va évoluer : elle, si critique au début va peu à peu se passionner pour l'histoire de guerre écrite par le vieil homme...
Un roman original sur le plaisir de la lecture, l'origine des histoires, les relations entre réalité et fiction. A découvrir !!!
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Au début du live, je n'ai pas trop compris. Je m'attendais à un livre plutôt enfantin avec l'histoire de la vie d'une jeune fille. Mais non, l'histoire tournait autour de guerre et de combat dans un village romain. C'est pour cela que j'étais étonné et que j'ai mis du temps à le lire.
Cela était différent, car il y avait deux histoires : celle d'un récit et l'autre de l'homme qui récite ainsi que l'une de ses lectrices.
Je ne m'attendais pas du tout à ce style, et, au début, je n'étais pas très fan, mais au final j'ai adoré.
C'est différent, ça change. En plus quand je lis une histoire, il est vrai que des fois, certaines choses ne me plaisent pas, et, dans ce livre, Domitilla dit ce qui ne va pas, et change l'histoire, ce qui est drôle et améliore l'histoire avec ses yeux d'enfants.

Donc comme je le disait, je n'aimais vraiment l'histoire principale (sur les Romains) au début. Mais dès que Bayard, le cheval, est apparue cela à (comme d' habitude 😇) amélioré l' histoire. Au début de son apparition, il n'était pas vraiment un personnage très important. Mais au fur et à mesure de l'histoire, il est devenu de plus en plus important pour finir en étant le personnage principal de l'histoire. Et bien sûr grâce à lui, tout est devenu mieux. Même si j'aurais préférée insisté plus sur la relation entre Bayard et Naquet (son maitre)

L'histoire de fond avec Domitilla et Monsieur Antonino était un plutôt bien car je m'identifiait beaucoup au personnage de la jeune fille. de plus tout ce que changais Domitilla, je l'aurais également changé à sa place.
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Domitilla l'attend. Mme Gertrulde la bibliothécaire ne l'a pas vu aujourd'hui.
Antonino, l'ancien garde-chasse du petit village travaillait d'arrache-pied à la réalisation de son petit rêve de retraité, écrire un roman, son roman, dans la petite bibliothèque.
Mais aujourd'hui, il n'était pas là.
Aux derniers chapitres, le jeune Naquet, le fils du forgeron, venait de défendre son père contre la brutalité d'un puissant barbare saxon qui n'apprécia pas son arrogance de « fils de rien ».
Domitillia, la petite dévoreuse de livres, goûtait les histoires comme des friandises, des bonbons à la menthe, savourant les feuilles, les aventures, faisant connaissance avec de nouveaux personnages, voyageant au delà de ses pensées.
L'adolescent Naquet venait de passer le rituel qui faisait de lui un « homme » aux yeux de ceux du clan de Domutull.
Antonino passait un temps incroyable à débattre sur ce qui devait être changé, jeté, modifié, le vieil homme appréciait de pouvoir avoir l'avis de la jeune fille pour adresser son livre au jeune public. Et il n'était pas aisé de le faire. « Non Antonino ! Les hommes ne peuvent pas se sauver des Thermes et échapper aux barbares, nus comme des vers. Fais intervenir l'attaque après qu'ils se soient vêtus, voyons Antonino ?! ». « Dis moi, Antonino? Où sont tes personnages féminins ? J'aime bien qu'il y ait des personnages féminins dans les histoires ! »
Ne pouvant échapper à la logique implacable de la petite dévoreuse, le vieil homme s'accroche tant bien que mal à sa réalité historique mais prend bien note de tous les bons conseils de Domitilla.
Antonino espère bien entendu être lu par d'autres Domitilla, moins critiques, il l'espère de son sourire conciliant de vieil homme attendri.
Mais où est-il aujourd'hui ?
Mme Gertrulde la bibliothécaire avait retrouvé quelques chapitres abandonnés dans sa corbeille.
Le vieil homme avait t-il finalement renoncer à son histoire. Trop de contradictions, trop de trop.
Antonino n'arrivait pas à accoucher de son histoire.
Domitilla se souciait du jeune Naquet. le petit poisson avait finalement mordu à l'hameçon d'un roman prometteur ? Que pouvait-il arriver à son époque à un jeune garçon qui blesse au glaive un capitaine militaire ? Que pouvait-il arriver encore de pire à un village résistant à l'annexion du seigneur romain de la région, le puissant Rotari et de l'autre, qui se préparait en sous effectif d'hommes sachant se battre à la vengeance des saxons Magyars? Nous devrions faire rencontrer Naquet et la jolie rousse Arienne, non ?
L'histoire ne peut s'achever ainsi...
Domitillia demande à Geltrulde le chemin de la maison du vieil homme.

: Certains jeunes lecteurs pourraient avoir rapidement le sourire en coin. Un village de joyeux braves gens qui résiste à la conquête romaine, non, vraiment, ça ne nous dit rien ? A la différence du village du courageux Astérix, ce village-ci n'est pas encore fortifié. Alors attention aux sièges de l'ennemi !
« La fille qui dévorait les livres » de Pierodomenico Baccalario ne semble pas forcément aisé à aborder, aux premiers abords. La tâche donne l'impression amusante, irritante, de réclamer autant d'effort pour raccrocher « les wagons » que si cette histoire nous participions à sa création. Nous nous retrouvons presque de fait dans la même position que les deux « vrais » héros qui tentent de donner forme, densité et envie de lire à cette histoire.
Respecter ses envies de raconter, de conserver une vérité historique, respecter les contraintes des accroches qui donneront aux jeunes public visés l'envie d'aller au delà des premières pages, c'est une véritable aventure.
Domitilla et Antonino interviennent de temps à autre dans le fil de leur fiction et racontent finalement le processus excitant, haletant, du processus de création d'une histoire. L'inspiration ne nourrit pas seule le bouillon d'aventure. Avec recherches et obstination, l'envie de faire vivre sa légende, le vieil homme et la jeune dévoreuse persévère.
L'intrigue prend un souffle presque de magie à la moitié du volume. A l'apparition du légendaire et puissant cheval Barras qui porta sur son seul dos les quatre fondateurs du clan et leur fit gagner la première bataille, s'aligne une autre magie puissante mais plus ordinaire .Lorsque Domitillia découvre l'incroyable collection de Antonino qui, en s'appropriant des objets qui aidèrent à inspirer de grands classiques à leurs auteurs, espère, lui, être touché également par la grâce.
Domitilla retrouve d'ailleurs quelques objets qui lui rappelle leur histoire. Quel est la part de fiction et de vérité ?
Cette légende de Barras et notre Naquet et son village sont-ils complètement tirés de l'incroyable imagination du vieux garde-chasse ou bien son goût pour l'histoire lui a t-il soufflé quelques idées à partager ?
Ce n'est pas sans nous rappeler peut-être Peter Falk lisant son histoire dans « Princess Bride » ou Bastien suivant les aventures d'Atreyu de « L'Histoire sans fin », l'histoire dans l'histoire.
N'ayez pas peur, à mi-volume, de revenir sur certains détails, les chapitres sont courts, accessibles et le plaisir est grand lorsque nous finissons par assembler les pièces de notre puzzle d'un petit « Ah oui, ça y est, j'y suis ! » enthousiaste et finir notre histoire, maître de notre double aventure. L'aventure vous attend, êtes-vous prêt à la dévorer ?
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Une douce couverture où l'on voit une jeune fille serrant prêt de son coeur un livre et ce titre : La fille qui dévorait des livres, comment résister? Je n'ai pas pu et je me suis laissée doucement à la lecture de ce roman jeunesse qui parle du plaisir de la lecture et de l'échange intergénérationnel.

La lecture de ce livre, c'est faîtes suite à la réception d'un mail d'une copine. Elle m'a dit qu'elle avait trouvé ce livre à la médiathèque et qu'il lui avait fait penser à moi. Alors, direction la médiathèque du coin pour trouver le livre et le lire. Trois jours plus tard ce dernier était fini.

35 chapitres qui racontent l'histoire d'une rencontre entre une jeune fille, grande lectrice à la bibliothèque et un vieux du village, M. Antonio qui écrit un roman. C'est la bibliothécaire qui les a mis en relation. L'un raconte l'histoire qu'il écrit chapitre par chapitre et la demoiselle écoute tout en faisant des remarques.

Chaque chapitre commence par le nom d'un personnage du roman comme Naquet ou Jara. Cela correspond au chapitre du roman que le vieux écrit et qu'il va lire à Domitilla. A la fin de la lecture, elle fait ces remarques. Au début, elle est très dure et distante puis au fur et à mesure elle passe d'un sentiment de peur et d'inquiétude à celui d'affection profonde et sincère.

Elle s'attache de plus en plus au personnage et ne peut plus attendre plusieurs jours pour savoir ce qu'il va se passer. D'ailleurs, elle ne va pas hésiter à exiger qu'il change littéralement certains passage pour tous les héros ne meurent pas et surtout qu'il puisse y avoir une histoire d'amour. Ben, oui, les lectrices filles ont besoin d'histoires d'amour qui finissent bien. Merci l'auteur d'oser glisser ce genre de phrase dans la bouche d'une petite fille.

Heureusement que l'histoire se passait au temps des romans et non dans un siècle pas si loin. Sinon, elle aurait rêver de trouver une génial histoire d'amour avec une femme qui reste enfermée à la maison pour faire le ménage et préparer le manger en attendant son doux mari le soir. Et après souper, il souhaitera rester seul pour mater youporn avec un rouleau d'essuie-tout.

Ouf, nous partons dans le passé où des jeunes héros se battent pour la liberté de leur ville accompagné d'un chien légendaire : Bayard. Un combattant, un jeune adolescent qui passait juste à l'âge adulte s'est entouré d'amis fidèles et courageux pour lutter contre la sauvagerie et l'injustice. Heureusement tout va bien finir pour tous le monde.

Il m'a fallu quand même une centaine de pages pour pour rentrer quand même dans le roman. le personnage de Domitilla m'a semblé trop cliché et terriblement cloche avec ces remarques faciles sur la littérature jeunesse. Comment une très grosse lectrice peut dire que les enfants ne veulent pas que le diable soit abordé dans les romans car on sait qu'il n'existe pas ou qu'il faut une histoire d'amour pour les filles. A croire que c'est une grande lectrice de Martine ou de Oui-oui.

Par chance, l'histoire se développe et la cruche fait de moins en moins de remarques crétines. J'ai beaucoup aimé les clins d'oeil à la littérature par le biais des objets présents dans la maison du vieux comme le lit de Little Nemo qui donne un peu de poésie au roman. Puis moi, aussi, je me suis laissée séduire par l'histoire pour savoir comment allait finir cette aventure même si bien entendu aucune surprise en perspective.

Une lecture en demi-teinte avec des images trop clichées pour moi où la femme n'est pas forcement plus niaise ou incompétente qu'un homme. Mais l'histoire parallèle se laisse lire quand même et incite tout de même à lire. Toutefois, ce n'est absolument pas un incontournable de lecture.
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Trop bien !! Au début ennuyant
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Antonio veut écrire un livre parfait alors il va demander de l'aide à Domitilla. Tous deux vont partir dans une histoire de chevaux magiques et de personnages très attachants.
Je n'ai pas vraiment aimé le début mais petit à petit j'ai été plongé dedans. le style d'écriture est particulier et parfois un peu difficile à suivre.
Youmna.
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Résumé : M. Antonino écrit des histoires. Domitilla aime lire des histoires. Tous vont donc se rencontrer par l'intermédiaire de la bibliothécaire. Et Domitilla va non seulement lire l'histoire qu'est en train d'écrire M. Antonino, mais elle va aussi lui donner son avis, quitte à lui demander de changer l'histoire en fonction de ses idées et propositions.

Mon avis : Un roman étonnant qui montre la création d'une histoire de l'intérieur.

Au début, tout comme Domitilla, je trouvais que l'histoire écrite par M. Antonino était un peu brouillonne, mais au fil des chapitres, je me suis surprise à m'attacher aux héros, à la légende du cheval fantastique Bayard qui surgit pour aider le même village depuis des centaines d'années.

On comprend que la rédaction d'une histoire n'est jamais figée, et peut évoluer en fonction des idées des lecteurs avant sa parution. Et M. Antonino nous donne une belle leçon en expliquant que les objets sont sources d'inspiration pour leurs auteurs. A découvrir.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Je suis passée complètement à côté...
Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire écrite par le vieux monsieur et me suis intéressée qu'aux moments où la fillette écoutait ses récits et donnait son avis. Mais, même là, ça ne m'a pas emballé et j'ai lâché prise....
Le récit est décousu par principe et demande du coup une assez grande concentration pour entrer dans l'histoire, dans les histoires... du coup, on a beaucoup de personnages qui s'enchaînent au début et qui empêchent de s'identifier ou de s'attacher.
Il faut, je pense, s'accrocher un peu plus et passer ce cap, ce que je n'ai pas eu la patience de faire !
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Antonino, vieil homme solitaire, écrit des livres pour enfants. Peu sûr de lui, il demande à Domitilla, 12 ans, qui a reçu le prix « Lectrice de l'année », de corriger les textes qu'il lui lit. Avec eux, nous partons à l'aventure… et l'histoire s'écrit à 4 mains.

Roman italien, original. Au fur et à mesure que se déroule l'histoire, la relation homme-écrivain et lectrice-correctrice évolue. Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment : combats, courage, traîtrise, mais aussi mystère, littérature, amour…
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