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3,59

sur 313 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Anna-Marie Caravelle se balade en pleine nuit place du Panthéon avec un sac. Diable, mais que contient-il donc ? Cette brûlante question est censée tenir le lecteur en haleine tout le livre durant. Autant le dire d'emblée, on ne tarde pas à s'en contreficher tant les sujets d'irritation fourmillent à mesure qu'on avance dans ce petit roman. Et la révélation du fameux contenu n'est qu'une ineptie de plus, venant s'ajouter à l'accumulation de ses semblables.
Rien ne fonctionne. L'intrigue est un tissu d'invraisemblances qui se donnent pour plausibles ou du moins révélatrices du caractère impitoyable de l'existence, alors que les péripéties sont au mieux sordides et au pire le produit d'une vision malhonnêtement romantique de la prostitution, de la clochardisation et du meurtre. Quant aux personnages, inutile de penser en trouver un seul : ce sont des pantins sans aucune chair, ni deux sous d'épaisseur. À peine des vues de l'esprit. La faute en revient sans doute largement au style, qui lorgne du côté de la gouaille d'un Audiard ou du réalisme poétique d'un Prévert, mais ne parvient qu'à tortiller des phrases isolées, dont l'application sent l'exercice de style. Ce n'est pas en mettant bout à bout des aphorismes et autres jeux de mots qu'on parvient à construire un texte ayant un souffle et une unité.
Bref, circulez, y a rien à voir. le livre a reçu le prix spécial du jury Amazon en 2015 et a figuré parmi les meilleures ventes de l'autoédition. Je n'ose imaginer le niveau de ceux qui n'ont rien obtenu.
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Pas aimé ! Mais pas aimé du tout !

Autant la présentation qui en est faite peut être alléchante, autant le contenu est indigent. Tout comme le contenu d'un sac, dont le mystère évoqué dans les premières pages doit attiser la curiosité du lecteur, mais qui à force de longueur et de péripéties ineptes, devient un sujet secondaire et finalement dénué de tout intérêt.

Bien sûr il y a le fond social, gris, voire noir, dans lequel évolue Anna-Marie Caravelle. Mais le fond ne fait pas tout. Il faut aussi une intrigue qui ne soit pas qu'une succession d'événements visant à donner une image faussement poétique ou romantique à la maltraitance, à la clochardisation, à la prostitution ou au meurtre. Et il faut une écriture. Là aussi, je n'ai pas accroché.

Bref, un roman qui a plu à beaucoup, mais que j'aurais mieux fait de laisser au fond du sac.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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Bakowski Solène (1981-) – "Un sac" – Bragelone/Milady, 2017 (ISBN 978-2-8112-1957-4)

Ce roman m'a été remis et dédicacé par l'auteur elle-même, lors de l'un de ces "salons du livre" organisé dans une ville moyenne : la trentaine banale, elle me garantissait un roman vraiment noir, ce qui ne m'emballait guère car je n'apprécie pas spécialement le genre "thriller", mais bon, j'avais acquis d'autres ouvrages auprès d'autres auteurs présents, je n'avais plus de polar en cours, je tâche régulièrement de constater par moi-même la production actuelle, donc pourquoi pas celui-là ?

Hélas, hélas, hélas.
Passons sur les longueurs, les phrases gratuitement tarabiscotées, les formules ampoulées, l'écriture est un art difficile, tout auteur débutant a le droit de faire ses gammes .
Non, ce qui me laisse interloqué, c'est de constater une fois de plus à quel point une certaine strate d'écrivains actuels se vautrent dans la violence gratuite et la description complaisante de scènes glauques. Les Despentes et compagnie ont au moins l'excuse d'avoir réellement vécu dans les marges ordurières de la société, ce qui – à leurs yeux – les autorisent à en tirer les meilleurs revenus possibles en galvaudant un réel talent d'écriture, puisque cela fait baver de plaisir une bonne partie de la bien-pensance cultureuse germano-pratine : rien de neuf sous le soleil, ce type de production littéraire a toujours existé.

Rien de tel dans ce roman. L'auteur ne dispose pas – pour l'instant – d'un talent littéraire évident. Pire encore, elle se complait dans un récit dont les nombreux côtés rigoureusement invraisemblables montrent, s'il en était besoin, qu'elle n'a aucune expérience directe de ce qu'elle met en scène (d'un sens, on ne peut que s'en féliciter pour elle).
Passons sur les crimes commis sans que nulle police ne s'en inquiète, passons sur l'invraisemblance de la situation d'une gamine élevée en grand secret ne découvrant le monde réel qu'à dix ans avec une facilité démentie par tous les témoignages de celles et ceux ayant vraiment vécu un tel calvaire, passons aussi sur la mère indigne (tout ça fait déjà un peu beaucoup tout de même).
Le plus abracadabrantesque réside cependant dans la présentation de la prostitution, vue comme un "métier" ordinaire, ce qui montre à quel point l'auteur ignore tout (et c'est tant mieux pour elle) de cet enfer.
Et que ce tissu de saletés soit dédié à sa propre mère...

Pour conclure, le fait qu'une jeune-femme dans la trentaine puisse aujourd'hui s'évertuer à écrire un tel monceau d'horreur gratuite témoigne du degré de déliquescence de la culture européenne en pleine déconfiture.
Personnellement, un tel roman me rend profondément triste.
Poubelle.

PS : Espérons que l'auteur passe rapidement à autre chose, elle serait certainement tout à fait capable d'écrire de façon intéressante sur des sujets qu'elle connait.
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J'ai découvert Solène Bakowski il y a assez peu de temps et c'était avec ses derniers romans. du coup, lorsque je l'ai rencontrée à Saint Maur en poche cette année je lui ai demandé ce qu'elle me conseillait de lire maintenant dans sa production et elle m'a indiqué Un sac. C'est un petit roman au format poche et j'avais hâte de retrouver la plume de l'auteure que je trouve hyper agréable et fluide.

En pleine nuit, une femme attend face au Panthéon, seule, un petit sac dans ses bras frêles qu'elle serre comme un étau. Cette femme, c'est Anna-Marie Caravelle, l'abominable, l'Affreuse Rouquine, la marginale. Lorsque, vingt-quatre ans plus tôt, Monique Bonneuil décide de prendre en charge, en secret, à l'insu du reste du monde, l'éducation de la petite Anna-Marie, fille d'un suicidé et d'une folle à lier, elle n''imagine pas encore le monstre qu'elle abrite sous son toit et que, lentement, elle fabrique. La petite fille, poussée par ses démons, hantée par son histoire, incapable de distance, tue, un peu, beaucoup. Elle sacrifie, règle ses comptes, simplement. Mais que fait-elle là, cette jeune femme agenouillée en plein Paris, au beau milieu de la nuit ? Et que contient ce mystérieux sac qui semble avoir tant d'importance ? Voici l'histoire d'Anna-Marie Caravelle.

J'étais donc hyper enthousiaste à l'idée de découvrir un nouvel univers issu de la plume d'une auteure que j'apprécie beaucoup. Nous faisons la connaissance de Anna-Marie qui est une fille totalement paumée et qu'on découvre devant le Panthéon avec un sac à la main. Mais dès le départ, j'ai bien senti que ce bouquin et moi, ça n'allait pas totalement coller. Je ne saurai pas dire pourquoi vraiment et quelque part, ça m'embête un peu de ne pas pouvoir l'expliquer.

Le récit est rédigé à la première personne car nous lisons en fait le journal d'Anna-Maria et on découvre son enfance qui fait froid dans le dos mais à laquelle je n'ai jamais vraiment cru. J'ai eu l'impression que l'auteure voulait en faire trop, rendre le destin de cette jeune femme bien trop tragique pour qu'il soit crédible. Ca m'a un peu déçu ...

Surtout qu'au final, tout le livre est un peu dans la même veine. C'est quelque part une surenchère de drame qui m'a pas mal gênée et qui a fait que je n'ai pas aimé le livre. Je suis très déçue parce que les critiques étaient tellement bonnes que j'avais des attentes hyper hautes. Mais je n'ai pas aimé les personnages, je n'ai rien ressenti à leur endroit. Aucune empathie, rien. J'ai juste levé les yeux au ciel à de nombreuses fois tellement l'histoire parait énorme et invraisemblable. C'est très dommage.

Et puis pour finir, parlons de la fin qui ne m'a absolument pas surprise puisque j'avais déjà tout deviné depuis de nombreuses pages. C'est finalement très convenu, je lis peut-être un peu trop ce genre d'ouvrage ... Je suis navrée d'un avis pareil sur le livre mais malheureusement, ça ne m'a pas plu. Heureusement, le style de l'auteure est sympa et ça se lit vite et bien. Donc, on ne reste pas longtemps sur le livre et ça, c'est très bien !

Un livre trop sombre et trop invraisemblable pour me plaire, dommage.
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Complètement nul, et en plus fait de bric et de broc pêchés ici et là.

C'est fou ce qu'Amazon manipule les clients ... et comment certains marchent ... Je n'ai pas tout lu, j'avoue ... beaucoup trop nul !
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J'étais intrigué par ce qu'on m'a présenté comme un phénomène de l'autoédition, désormais édité. Mais je n'ai aimé ni l'histoire, que j'ai trouvée cousue de fil blanc, ni le style de l'auteure. Je l'ai terminé pour savoir si j'avais bien deviné ce que contenait le sac...ce que j'avais deviné, mais ce fut dans la douleur. Je suis complètement passé à côté, ça reste évidemment subjectif, et cela ne remet pas en cause le travail effectué par l'auteure.
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