Illusions perdues

Redoutable. On ne sort pas indemne des analyses sociales De Balzac.

Dire des illusions perdues qu'il fait partie des meilleurs livres De Balzac n'apporte rien. Pour Proust c'est même le meilleur. Pourtant c'est vrais. Pour moi c'est resté un roman formateur, je l'ai lu à vers dix huits ans et j'en suis resté marqué à vie. le parcour de Lucien donne envie de le voir réussir, d'arrivé à devenir un grand écrivain. La capitale vat lui faire perdre ses illusions sur le monde littéraire. Doucement le héros devient antihéros et glisse vers la facilité. l'amour l'abandonnera plusieur fois. Même l'amitié ne survivera pas.
A la fin dans un état d'extrème confision il livrera même son âme au diable... Enfinça cette une autre histoire (de la comédie humaine).

Balzac, célèbre pour ses descriptions réalistes et détaillées de la société française de son temps, dresse ici un portrait saisissant de la vie provinciale et parisienne.

Le personnage central, Lucien de Rubempré, jeune poète ambitieux venu de la province, incarne parfaitement l'aspiration à la célébrité et la poursuite du succès à tout prix. Balzac nous montre l'évolution tragique de Lucien, oscillant entre moments de triomphe éphémère et de déception profonde. C'est un personnage complexe qui suscite à la fois de l'empathie et de la frustration, car il est à la fois victime de ses propres illusions et de la cruauté impitoyable de la société. Il est un naïf dont il est facile de se jouer.

Ce qui rend "Illusions perdues" si brillant, c'est l'analyse incisive de Balzac de l'ambition humaine et des illusions qui l'accompagnent. de plus, en décrivant le parcours chaotique de Lucien, Balzac nous offre également une critique acerbe de la presse et du pouvoir de la manipulation de l'opinion publique. Il montre comment les médias peuvent faire et défaire des réputations, créant ainsi une ambiance presque prophétique qui résonne toujours dans notre société moderne obsédée par l'image et la renommée.

Captivant !
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Je les retrouvre, ces "Illusions perdues", à la faveur d'une incroyable adaptation radiophonique réalisée par France Culture.
Quelle écriture au cordeau des perceptions humaines ! Quel écrivain hors-normes et quel psychologue, ce Balzac… On ressort de cette plongée dans le Paris littéraire et journalistique du 19e, tout chamboulé.e, à la fois ému.e par trop de tragique, et reboosté.e par la vivacité et la justesse de la prose. Et par l'aspect prophétique de ce que Balzac y décrit en ce qui concerne la littérature et les médias.

Mon Balzac prefere : un splendide roman sur les reves d'un jeune homme ambitieux (l'auteur lui meme) qui se fracasseront sur la realite de la vie et les defauts des hommes avares, ambitieux et arrivistes: un regal à decouvrir et à relire sans moderation !

L'un des plus beaux romans De Balzac, faisant partie de la Comédie Humaine. Il décrit le monde de la littérature et du journalisme , évoque l'expérience de l'auteur comme imprimeur, égratigne les critiques littéraires . Un grand souffle, ininterrompu tout au long du livre, un élan épique. Un talent fabuleux faisant revivre toute une époque. Les descriptions certes longues mais subtilement écrites.
A lire et relire.
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Balzac dans sa grandeur. le meilleur de tous...

Je viens de terminer la relecture des Rougon Macquart de Zola...
Je m'attaque à un autre monument de la littérature : Balzac...écriture magistrale mais plus difficile que celle de Zola ! Les illusions perdues ...Chef d'oeuvre De Balzac écrit, paraît-il, en trois mois. On y suit le parcours chaotique du jeune Lucien Chardon aspirant à devenir Rubempré, poète ambitieux mais sans énergie. Peinture de la petite bourgeoisie provinciale de l'époque, puis des impitoyables salons parisiens, ce livre se déguste sans modération :)
Lien : https://www.babelio.com/livr..

"LE "chef d'oeuvre De Balzac à lire et relire.
Son écriture fabuleuse . Comment avec les mêmes mots, la même grammaire peut on être génial comme lui ounul comme beaucoup d'autres.
Miracle de la littérature.

L'article était un tissu des personnalités comme les faisait à cette époque, assez sottes, car ce genre fut étrangement perfectionné depuis, notamment par Le FIGARO.
Page 403.