Oh, Canada

L'idée du livre : un cinéaste engagé (américain réfugié au Canada), figure idéalisée et respectée de la gauche progressiste, accepte, alors qu'il va mourir, de raconter la « vérité » et de livrer l'envers du décor de sa vie. le livre est très décevant : 1) il sent le procédé 2) les « révélations » n'ont que peu d'intérêt 3) le livre est bourré de répétitions et dans les flash-back de descriptions plates et inutiles, sans consistances 4) Les dialogues sont médiocres 5) Et le "style" plus que laborieux (ou alors la traduction l'est).

Impossible pour moi de poursuivre dans la lecture de ce roman ! Russell Banks est un auteur que j'apprécie, dont j'ai lu plusieurs ouvrages, notamment La réserve et Continents à la dérive, textes superbes. Mais cette fois, ennui total dans ce récit alambiqué censé raconter une vie. L'idée était bonne et je me réjouissais de retrouver un style, une écriture solide et probablement les aveux d'un écrivain brillant déguisé en cinéaste. Et bien, il n'en est rien, je n'ai trouvé aucun plaisir dans ce roman.

Oh, Canada·
Interview d' un documentariste, Leonard Fife, au seuil de sa mort.
Roman testamentaire, où tout se repose sur la mémoire vieillissante du documentariste, ses directives et son ancien élèves, Malcom.
L'histoire ne m'a pas attiré, je l'ai trouvé fade.
Grosse déception.

Je partage l'avis de jmbjm. En fait, je me suis arrêté à la moitié du livre, je n'ai pas pu persévérer. Je n'ai pas trouvé plaisir à poursuivre la lecture
Le livre manque de consistance. Il y a trop de disgression, de détails et descriptions sans intérêt sur un personnage autocentré. Les révélations sur sa vie sont fades. Et c'est vrai que les échanges avec l'équipe qui filme sont assez pauvres et de peu d'intérêt.
Peut-être que cela se décante vers la fin du livre...
Après je vois que certains ont aimé. de ce fait il vaut mieux prendre le livre à la médiathèque pour voir si on accroche ou pas