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sur 367 notes
Le colonel Oussama Kandar, surnommé Qomaandaan par ses équipes, influence le respect autour de lui. le titre qu'il lui a été remis représente le fait qu'il a réussi à tenir face aux nombreuses guerres dans l'Afghanistan, dans Kaboul, et qu'il a réussi à rester en vie. Actuellement chef de la police criminelle de la ville dont la paternité est tous les jours remise en question, Kandar doit enquêter et trouver le meurtrier qui s'en prend aux enfants, à des fillettes d'une dizaine d'années. Sa femme rêve de rendre la liberté aux femmes de son pays, mais face aux talibans, à la culture et aux ennemis de son mari, l'affaire peut se révéler mortelle.
Nicole Laguna s'est illustrée en tant que numéro deux de la DGSE, puis chef et enfin comme responsable de la BNRF. Depuis quelques mois et le handicap qui l'incombe depuis son « accident », elle est devenue une conseillère en sécurité pour un grand cabinet. Un départ en retraite allégé et tranquille qui lui assure de voir ses enfants et son mari… Enfin jusqu'à ce qu'elle fasse enlever – elle et les siens – afin qu'elle utilise ses dons pour « aider volontairement » des trafiquants à trouver une nouvelle drogue de synthèse d'un mafioso.

Cédric Bannel est un homme contradictoire et antagoniste. Sa préface annonce qu'il ne connaît pas ce Kaboul et cet Afghanistan décrits par les journaux occidentaux. Il connaît un Kaboul et un Afghanistan pauvre, souriant et motivé, nous engageant à croire que le plus beau peut arriver. Sa première scène est d'une violence sans nom, nous rappelant une nouvelle fois toutes les images que nous avons de la capitale afghane, alors que l'auteur souhaite nous les faire oublier. le processus de guérison prendra toute une vie. Il mène son chemin jusqu'au bout, nous montrant le courage, la motivation et la détermination que les afghans doivent avoir face à ces guerres sans fin.
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Polar sanguin et brutal en Afghanistan. On suit le charismatique inspecteur Kandar, le qommaandaan, à la tête d'une troupe de choc, d'hommes rusés et courageux, dans une sombre affaire d'assassinat d'enfants qui va les mener d'un bout à l'autre de ce magnifique pays.
De l'autre côté du globe, à Paris, Nicole, ancienne de la DGSE, se fait kidnapper avec sa famille par le "capo di tutti capi", pour s'en sortir, elle doit accomplir une mission coûte que coûte : retrouver un trafiquant qui vient de mettre au point une nouvelle came miraculeuse, capable de renverser l'ordre des choses et la main mise de la mafia italienne sur le trafic de drogue en Europe.
Vous le savez, à un moment donné ces histoires vont se rejoindre.
C'est bien écrit, bien documenté, le rythme n'est pas haletant mais l'intrigue est prenante.
J'aime la façon dont Cedric Bannel traite cette idée anti-manichéenne que tous les individus, hommes et femmes confondus, peuvent tomber dans la violence et dans la cruauté, d'une manière ou d'une autre : par conviction, par désespoir ou parce que leur vie ou celle de leurs proches en dépend.
Une belle découverte, je n'aurais pas lu ce roman sans l'aide de Babelio, donc encore merci !
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Quel plaisir de retrouver le qomaandaan Kandar de « l'Homme de Kaboul ».
Merci à Babelio et aux édition Points.
Cédric Bannel nous plonge dans L'Afghanistan d'aujourd'hui et essaie de nous faire comprendre ce pays et ses habitants par l'intermédiaire d'un polar bien ficelé. Que la vie des femmes est difficile dans ce pays montagneux ou la corruption et la violence règnent. Mais les hommes n'y sont pas plus heureux. Heureusement qu'il y a des personnes de bonne volonté comme le qomanndaan et sa femme aider les plus faibles.
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Plusieurs petites filles viennent d'être retrouvées mortes à Kaboul. le qomaandaan Kandar, ancien mojahid, compagnon d'arme de Massoud, se bat pour que justice soit faite à ses enfants. Justice en Afghanistan... il faut toute la force morale de Kandar et l'intelligence de son équipe pour passer au travers des différents réseaux de corruption qui cimentent le tissu social afghan.

Mais quelques hommes, dont le qomaandaan, cherchent à rester aussi justes et probes , que le permet le pays. Avec des moyens dérisoires, une volonté de fer, l'équipe de Kandar traque le criminel.

En France, Nicole Laguna, ex flic, est enlevée par la mafia. Elle a charge de retrouver un chimiste très brillant, capable de produire de la cocaïne de très haute teneur, sous peine de voir sa famille exécutée par ses kidnappeurs.

Les deux enquêtes alternent et nous tiennent en haleine tout au long des pages!

Ma préférence va à la partie afghane pour m'avoir permis de visiter ce pays si complexe....

Un roman, pour moi, de grande qualité et qui me donne très envie de retrouver Oussama Kandar pour une prochaine enquête
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Je remercie infiniment La Bête noire – et tout particulièrement Glenn Tavennec et Cécile Ruelle – pour leur confiance. Lorsque je commence un roman de cette collection, j'oublie que les thrillers ne sont pas ma tasse de thé, je laisse de côté mes préjugés, mes réticences, et je m'attends chaque fois à recevoir une énorme claque. Ce roman n'a pas fait exception à la règle. Il est dérangeant, intense, et m'a plongé sans ménagement dans une société en plein conflit. J'ai tourné la dernière page soufflée et épuisée.

Cette histoire à deux voix nous parle d'une société en perdition, un monde rongé par la corruption et le mensonge : l'Afghanistan. D'un côté, nous suivons Oussama Kandar, le qomaandaan afghan chargé d'enquêter sur des meurtres de fillettes. de l'autre, Nicole Laguna, française et ancienne flic réputée, dont la famille a été kidnappée par la mafia italienne.

Quel livre, les amis ! Je m'attendais à du très bon, évidemment, mais je ne pensais absolument pas tomber sur une histoire aussi éprouvante à tous les niveaux. Cédric Bannel a su construire ses deux intrigues de manière très adroite et sans attendre, j'étais prise entre ses griffes. Impossible de lâcher le roman avant d'en connaître le dénouement. le rythme est soutenu et c'est tout juste si je pouvais reprendre mon souffle.

Les personnages – bien que trop nombreux à mon goût – sont une des plus grandes forces du roman. Oussama, chef de la police criminelle, est un peu la colombe blanche au milieu du chaos. Droit dans ses bottes au milieu de la corruption, c'est une personne qui a des principes et des valeurs qu'il porte en lui avec fierté.

La place de la femme est importante : elles sont fortes, prêtes à tout, quitte à faire justice elles-mêmes. Dans ce pays en souffrance où les femmes ne sont rien, elles ne restent pas tributaires, elles ne pleurent pas en silence… bien au contraire, elles peuvent sortir les griffes pour protéger ceux qu'elles aiment. Alors bien entendu, ça m'a fait mal de voir à quel point certains les asservissent, mais il y a un espoir, une petite flamme qui brille dans les ténèbres.

Le plus fort à mon sens, c'est que Baad s'ancre dans la réalité. le dépaysement est total ! En l'espace de 400 pages, j'ai fait un bond de plus de 5000 kilomètres, je me suis retrouvée immergée dans un pays qui n'est pas le mien, dépeint avec une justesse effroyable. L'Afghanistan tel qu'il est réellement, un pays perverti, dévoré par le mensonge, la drogue, et gangréné par la montée de l'extrémisme. Un pays qui tente péniblement de s'en sortir.

Au-delà du contexte purement fictionnel, Cédric Bannel nous offre la possibilité de regarder ce pays d'une autre manière, et plus au travers d'images et d'informations véhiculées par les médias.

En résumé, je ne peux que saluer le travail fabuleux réalisé par Cédric Bannel. La plume est tout simplement bluffante, et le réalisme de l'histoire côtoie la puissance d'un récit dur et implacable. J'ai cru à cette histoire de toutes mes forces, je me suis passionnée pour ce pays fragile et en même temps si fort. Les intrigues fouillées m'ont happée jusqu'au dénouement final que j'ai trouvé fabuleux.
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Bonne enquête policière bien écrite dans laquelle on ne s'ennuie à aucun moment. le lecteur passe de l'Afghanistan à la France dans la traque d'un tueur d'enfants.
Le livre peut se lire indépendamment des autres enquêtes (l'homme de Kaboul - pas d'ordre de lecture obligatoire).
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Oussama Kandar, qomaandaan dans la police afghane et officiant à Kaboul, se retrouve avec une enquête des plus ignobles à résoudre : un homme – vraisemblablement un américain – tue des petites filles tous les dix jours. Dans un pays ravagé par la corruption, cela va être compliqué de retrouver cet homme. Tandis qu'en Europe, Nicole Laguna et sa famille se font kidnapper par la Copula, la mafia italienne. Ex-agent des services secrets, elle se retrouve obligée de retrouver un chimiste français qui fabrique une nouvelle version d'une drogue pour la mafia russe, si elle veut un jour revoir son mari et ses enfants. Kandar et Laguna, deux personnes que tout oppose qui doivent trouver des personnes trop bien cachées…

Vous vous en doutez, les deux histoires sont liées et vont s'entrecroiser dans ce récit riche qui nous fait voyager en Afghanistan. L'auteur ayant vécu là-bas, cela donne une certaine saveur à cette histoire. Entre ses paysages et ses personnages bien fouillés, le dépaysement est total. de plus, le contexte géopolitique est réaliste et est très bien retranscrit, l'immersion est parfaite. de plus, les « faits » de cette fiction se déroulent visiblement à la même époque que la notre, et se retrouve lié à l'actualité brûlant du moment : l'État Islamique.

La question des droits des femmes afghanes est évoquée, à travers la RAWA (association révolutionnaire des femmes afghanes), mais aussi à travers des femmes comme celle de Kandar, membre de la RAWA, donc, et Nahid, la mère d'une des petites filles qui va se battre envers et contre les hommes pour tenter de sauver sa fille. Ce sont des personnages forts qui ne nous laissent pas indifférents.

Il y a énormément d'action dans ce roman, entre la traque en Europe de Nicole et celle de Kandar en Afghanistan, on ne s'ennuie pas un seul instant. Et les retournements de situations sont tellement bien placés ! J'ai juste lâché dans les parties en Italie, elles m'apparaissent comme superflues, n'apportant rien à l'enquête et à l'histoire en général vu qu'il ne s'y passe pas grand chose.

Pour finir, juste un mot sur la couverture : elle est simple, mais j'adore le jeu des couleurs ! 🙂

En bref, Baad est un roman très intéressant et qui apporte un dépaysement total, loin de cet Afghanistan décrit par les médias. L'histoire nous prend aux tripes et on se surprend à croiser les doigts pour que ces enquêtes se terminent bien. J'ai beaucoup aimé ce titre, et je pense m'intéresser à ceux que l'auteur a déjà écrit !
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Cher Qommaandaan ,
Mon bien cher Oussama,

Je te salue, toi et les tiens.
Que ta famille soit prospère, qu'Allah le tout puissant veille sur toi ...
Tu permettras que je revienne à un prose plus «européenne», je ne manie pas assez bien les coutumes de politesse de ton pays !

Tu dois savoir que lorsque je m'adresse directement au héros d'un livre (parce que oui tu es un héros, un vrai !), c'est que ce livre a ce petit quelque chose en plus que les autres. Ce petit quelque chose qui fait que je dévore le livre, l'histoire, ... Ce petit quelque chose qui fait que le livre refermé, les personnages me manquent déjà. Surtout toi Oussama.

Je reviens d'un long voyage. Je ne vais pas employer le mot «beau», ce serait mentir. Quoique ... !
J'ai découvert un pays qui, si il était plus sûr, pourrait être ma prochaine destination de voyage. J'ai envie de le voir, de le sentir, de le goûter ... Tu en parles si bien. Il devait être si beau, avant ...

Bon, ça c'est le bon côté des choses. Mais il y a l'autre face ... Et on peut dire que l'ami Cédric, il en connaît un rayon sur ton pays et ses occupants ...
Ton pays ravagé, sale, pauvre, drogué, corrompu, puant, violé, gangrené jusqu'à la moelle, affamé, infesté de religieux fanatiques, de violeurs, d'hommes (!!) sans foi (même si ils prétendent le contraire!) ni lois, ... Et pourtant, on sent que tu l'aimes ton pays et que sous la croûte, on se doute qu'il y a autre chose que cette odeur pestilentielle et ce goût amer. Heureusement qu'il y a encore des hommes comme toi pour espérer et faire qu'un jour l'Afghanistan reprenne vie, la vraie vie.

Je ne vais pas (trop !) aborder le sujet des femmes, on sait tous les deux ce qu'il en est de leur «place» dans ton pays ... Sujet délicat et difficile à débattre entre toi et moi. Question de cultures. Je pense que nous pourrions en parler pendant des heures ! Ton opinion, bien que « moderne » et libérale, butte sur quelques «petits détails» non négligeables pour moi (mais je ne t'en veux pas!).

Et puis il y a toute cette histoire, où il est question de meurtres d'enfants, de drogue ... Cette enquête que tu mènes tant bien que mal (plutôt bien je trouve ;)!), tambour battant, tel un chevalier blanc au pays des pourris ! Ces enquêtes que l'on suit sans respirer presque, au fur et à mesure que les pages défilent.
Bon évidemment, on peut parfois se dire qu'il y a comme quelques grosses ficelles qui sont tirées par ci par là ... Mais franchement, on s'en fout ! On te suit sans un regard en arrière, et on trace la route pour sauver Badria. Mais aussi pour sauver Martin, Garance et Christopher, ne les oublions pas !

Tu es omniprésent dans cette histoire, tu en éclipserais presque tous les autres (d'ailleurs je me rends compte que je n'ai parlé que de toi jusqu'à présent, alors que ma chronique se termine. Cqfd !)
Les autres donc ... (merci à l'auteur pour son petit annuaire fort fort utile ;)!)
Ton équipe (j'avoue, cela aurait été plus simple pour moi si ils s'étaient appelés Charles, Ernest ou Gustave ... Mais cela aurait évidemment moins fait « local »!) si soudée autour de toi, de ton aura.
Nahid et Nicole, avec lesquelles je me pose la question de savoir jusqu'où une mère est prête à aller pour sauver ses enfants.
Et puis tous les autres, galerie de portraits haute en couleurs ...

C'est donc toi la «Star» de cette histoire ? Presque ! Parce que pour moi, ton pays te vole la vedette, en bien comme en mal !

Merci Oussama pour ce très bon moment de lecture, j'espère pouvoir te rencontrer un jour pour que tu puisses encore me raconter ton pays.

Ma note : 4.5/5
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Avec Baad, vous allez voyager entre la France et l'Afghanistan. le dépaysement est assuré dans ce pays où traditions et modernité se confrontent. Ce roman policier m'a prise au corps tant il est habilement écrit. Cédric Bannel a une plume. Il décrit à merveille ce que ressentent ses personnages, leurs espoirs, leurs doutes. Ces derniers sont riches, complexes et se dévoilent avec beaucoup de subtilité. Oussama Kandar est un personnage hors norme et j'espère qu'il y aura d'autres enquêtes à suivre.
J'ai aimé le rythme de Baad. Plusieurs histoires sans lien apparent coexistent dans une même unité de temps. La tension du compte à rebours est omniprésente, le danger au tournant de chaque page. Les derniers chapitres sont chargés d'actions et de rebondissements, c'est le point culminant du roman, le moment où la tension est à son comble. Encore une fois la Bête a tapé fort !
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J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture avec ce livre. Si mes informations sont correctes, il s'agit du deuxième tome d'une trilogie se déroulant en Afghanistan. J'avais déjà beaucoup aimé le premier volet, et celui-ci ne m'a pas déçu. En plus d'une intrigue bien construite, l'auteur m'a permis d'en apprendre énormément sur ce pays qui est ou a été souvent médiatisé, mais que je connaissais finalement très peu.

Dans ce nouveau tome, nous retrouvons le commandant Kandar qui enquête sur une série de meurtres de petites filles à intervalles réguliers à Kaboul. Parallèlement, Nicole, une ancienne policière de haut niveau, doit retrouver un chimiste génial pour sauver sa famille qui est détenue par la mafia. Cet homme menace la toute-puissance du parrain des parrains. Tous les ingrédients sont présents : tension, rythme, violence jamais gratuite et manipulation.

Certes, notre héros peut sembler un peu trop héroïque pour être totalement crédible, mais cela ne m'a pas du tout dérangé. le style très visuel de Cédric Bannel m'a complètement emporté, et j'ai pris énormément de plaisir à suivre Oussama Kandar dans la résolution de cette affaire. Une fois de plus, j'ai également beaucoup appris sur ce pays, son peuple et cette région du monde qui est à la fois magnifique et troublée.

Je ne devrais pas tarder à entamer le troisième tome, et j'ai hâte de retrouver cet univers captivant et enrichissant.
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