Les métropolitains que nous sommes restent globalement ignorants des horreurs qui ont accompagnées la colonisation de la Nouvelle-Calédonie par la France. Par ailleurs, l'éloignement de l'île et de ses voisines, ne nous permet pas de rendre hommage comme nous le devrions à toutes les victimes malheureuses (autochtones et déportés) de cette « mission civilisatrice » de notre pays. Par la somme gigantesque que représente les deux ouvrages de
Louis-José Barbançon, «
le mémorial du bagne calédonien », nous avons tout pour combler nos lacunes de connaissances sur un épisode terrible de l'histoire de l'Humanité et nous pouvons amener à nous, sans parcourir les 16 000 km qui nous sépare des lieux du drame, le monument indispensable à la reconnaissance des souffrances subies. Bref, voici une oeuvre d'histoire et de mémoire ô combien utile ! Mille bravos et mille mercis à l'auteur.