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Citations sur Soie (359)

Il se mit à observer la flamme qui tremblait, ténue, à l'intérieur de la lanterne. Et, avec application, il arrêta le Temps, pendant tout le temps qu'il le désira.
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Nuée de couleurs et de bruits lancée dans la lumière, terrorisés, musique en fuite, là dans le ciel à voler.
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Parfois, les jours de vent, Hervé Joncour descendait jusqu'au lac et passait des heures à le regarder, parce qu'il lui semblait voir, dessiné sur l'eau, le spectacle léger, et inexplicable, qu'avait été sa vie.
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Hervé Joncour resta immobile, regardant l'énorme brasier éteint. Il avait derrière lui une route longue de huit mille kilomètres. Et devant lui, rien. Brusquement, il vit ce qu'il croyait invisible.
La fin du monde.
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Il écoutait, il se tourna à un moment pour la regarder, la vit, voulut baisser les yeux mais ne le put,
mon corps sur le tien, ton dos qui me soulève, tes bras qui ne me laissent pas partir, les coups à l’intérieur de moi, la violence et la douceur, je vois tes yeux chercher les miens, ils veulent savoir jusqu’où me faire mal, jusqu’où tu veux, mon bien aimé seigneur, il n’y a pas de fin, cela ne peut finir, ne le vois-tu pas ? personne jamais ne pourra effacer cet instant, pour toujours tu lanceras ta tête en arrière, en criant, pour toujours je fermerai les yeux, laissant mes larmes se détacher de mes cils, ma voix dans la tienne, ta violence à me tenir serrée, il n’y a plus de temps pour fuir ni de force pour résister, cet instant-là devait être, cet instant est, crois-moi, mon bien aimé seigneur, et cet instant sera, maintenant et à jamais, il sera, jusqu’à la fin.
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Les conversations sérieuses, il n'était pas vraiment taillé pour. Et un adieu, c'est une conversation sérieuse.
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Tu étais mort, et il n'y avait plus rien de beau au monde.
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Elle pleuvait, sa vie, devant ses yeux, spectacle tranquille.
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Hervé Joncour n'avait jamais vu cette jeune fille, et en fait il ne la vit pas non plus, cette nuit là. Dans la chambre sans lumière, il sentit la beauté de son corps, et il connut ses mains et sa bouche. Il l'aima pendant des heures, avec des gestes qu'il n'avait jamais faits, se laissant enseigner une lenteur qu'il ne connaissait pas. Dans le noir, ce n'était rien de l'aimer, et de ne pas l'aimer, elle.
Un peu avant l'aube, la jeune fille se leva, remit son kimono blanc, et partit.
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C'était au reste un de ces hommes qui aiment assister à leur propre vie, considérant comme déplacée toute ambition de la vivre.
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