AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Voyageur imprudent (104)

Une heure de la nuit sonne au clocher. Dans son lit blanc Annette s'éveille brusquement. Elle saute de son lit, elle allume une lampe. Elle prend la lampe dans sa main et sort de sa chambre. Sa chemise de nuit frôle les carreaux rouges du vestibule.
Elle arrive à la porte d'entrée. Elle est maintenant bien éveillée. Elle lève la lampe au-dessus de sa tête. Elle ouvre. La lune éclaire la rue vide. Un petit tourbillon de vent monte les trois marche et jette sur ses doigts de pieds une feuille morte.
Commenter  J’apprécie          20
En réalité, je ne crois pas qu’un homme, en possession de mes pilules, si égoïste, si déterminé fût-il, pourrait s’en servir librement. Il trouverait toujours un amour ou une haine pour l’enchaîner. D’ailleurs ce n’est pas le secret de l’immortalité et de la toute-puissance que je cherche. Je ne travaille pas pour moi, mais pour tous…
Commenter  J’apprécie          20
Mon premier voyage après l'accident me ramena au lieu même où il s'était produit. Sous la coupole, dans la lumière des champignons, les débris de chair de mon maître mettaient leurs taches sombres sur l'or roux de la chevelure dela tête coupée. L'expression de celle-ci n'avait pas change. Les yeux clos, les lèvres enfin calmée esquissaient un sourire de paix totale.
Commenter  J’apprécie          20
Ils se croient libres, chantent l'amour, et les yeux et l'âme de leur bien-aimée.(..)Le reste est littérature.p165.
Commenter  J’apprécie          20
Il découvrait l’humanité. Il se passionnait à son voyage, se penchait sur les hommes, ses frères. Il trouvait parfois, dans la crasse d’un taudis, ou la luxueuse froideur d’un berceau de riche, le visage paisible d’un enfant. Il s’attardait sur ce miracle, se demandait comment une si belle promesse pouvait pareillement faillir.
Commenter  J’apprécie          20
chez les bourgeois et chez les misérables, il retrouvait la même immense fatigue. Hommes et femmes, du même geste las, éteignaient la dernière lampe, et s’étalaient dans la nuit.
Commenter  J’apprécie          20
qu’est-ce que la mort de quelques milliers d’hommes, quand on travaille au bonheur de l’humanité entière ?
Commenter  J’apprécie          20
1) J'avais tapissé le laboratoire de photographies de femmes occupées aux tâches qui leur sont propres : le ménage, la cuisine, les soins des enfants. (Folio p.137)
2) Déjà, de notre temps, la tête était bien la partie de leur corps dont les femmes avaient le moins besoin pour vivre ! (Folio p.159)
3) Dans les quartiers bourgeois, ce ne fut pas le bonheur qu'il trouva, mais une légèreté, une futilité qui abaissaient les hommes au niveau des femmes. Ils s'occupaient de modes, de chevaux, de théâtre, et prononçaient des mots d'esprit prémédités. (Folio p.181)
Commenter  J’apprécie          23
Je ne prétends pas réformer les hommes et éviter à chacun les souffrances qu'il se fabrique. Mais nous pourrions peut-être éviter à tous quelques grands malheurs collectifs. Nous ferons ce que nous pourrons. Nous ne sommes pas Dieu.
Commenter  J’apprécie          20
Pierre s'étonna d'arriver, en l'an 2052, au pied du sacré-coeur. Il se trouvait au bas des escaliers.
Devant lui, les dômes qu'il connaissait bien dressaient leurs silhouettes inchangées. Leur couleur s'était assombrie. La pierre blanche avait pris la teinte sale qui maquille tous les monuments de Paris. Saint-Menoux se retourna pour jeter un coup d'oeil sur la grand-ville. Paris avait disparu...
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (5062) Voir plus




    {* *}