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J'en avais entendu monts et merveilles, de l'éditeur, des lecteurs... Je m'attendais à passer un moment mémorable et en fait... tout ça pour ça ? Il faut vraiment que j'arrête de projeter mes attentes.
Alors j'ai beaucoup aimé le début, c'est réaliste, cru, sanglant,... la reconstitution est excellente mais j'ai trouvé que ça manquait vraiment d'émotions. Briséis devient indifférente à tout, y compris à elle-même, et la description de son quotidien est plat et assez morne.
Puis on change de narrateur, on passe à Achille en narrateur à la 3ème personne de manière plus classique. Les faits sont intéressants, l'interprétation de l'auteure est crédible mais l'absence d'émotions continue (il perd son meilleur ami quand même).
Puis à certains moments on semble nier les dieux, à d'autres leur manifestation est bien tangible, c'est assez déroutant.
J'ai néanmoins apprécié l'énumération originale des victimes d'Achille et beaucoup aimé la rencontre entre Achille et Priam, avec de belles réflexions, dommage que cela reste dit sur un ton plat sans beaucoup d'émotions.
J'ai passé un moment de lecture intéressant mais qui ne m'aura malheureusement pas fait vibrer, peut-être dû au style un peu sec, ou peut-être à ma connaissance du sort cruel de ces vaincues.
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J'ai pris une grosse claque avec ce roman ! À l'instar du Chant d'Achille de Madeline Miller, qui m'avait totalement secouée lors de sa lecture, celle-ci m'a tout autant chamboulée, et peut-être même plus. Bien sûr, les faits de la Guerre de Troie, pour un peu qu'on s'y intéresse, on les connaît. Certains nous répugnent, beaucoup nous écoeurent, mais dans l'histoire, telle qu'usuellement racontée, on est rarement émus aux larmes. Émus de chagrin, par la peine ressentie, par les outrages infligés et par la douleur de toutes ces femmes, si brillamment évoquées ici, mais aussi par celle d'Achille, qu'on nous décrit assez peu souvent. Appréhender cette histoire d'un point de vue différent, avec une telle sensibilité, et une plume si émouvante, a rempli d'humanité des actes qui en sont totalement dénués. Et malgré cette cruauté affligeante, que la voix des femmes, d'ordinaire toujours muettes, ait pu surgir dans cet excellent roman, en fait une oeuvre magistrale de féminisme.
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J'aime beaucoup la litterature greco latine avec ses mythes et legendes. le sublime Chant d'Achille de Madeline Miller m'a donné envie de me replonger dedans. J'étais donc curieuse de lire la guerre de Troie et ses héros mythiques mais d'un point de vue féminin. Dans ce roman de Pat Barker, on suit Briséis, l'esclave offerte à Achille.

Loin de la gloire, le camp grec pue, les rats et la maladie y prospèrent. Ulysse, Achille ou encore Patrocle se montrent indifférents au sort des femmes. Ils les voient comme une propriété. Pat Barker ne fait pas de concession et y montre toute la violence faite aux femmes. A leurs côtés, nous revivons les grands moments de la Guerre de Troie: les batailles, les rivalités, les décisions.

Malgré le sujet, je ne suis pas tombé sous le charme. J'ai trouvé le roman fade. Il y a aussi quelques longueurs qui m'ont un peu découragé au cours de ma lecture.
Briseis accepte son sort avec fatalisme. du coup, on est un peu détaché, sans empathie pour ses femmes. de plus, à la moitié du roman, le point de vue se met du côté d'Achille sans apporter plus de relief. Une lecture mitigée.
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Après les chef-d'oeuvre de Madeline Miller, j'avais le désir absolument viscéral de lire de la mythologie, particulièrement sur Achille et Patrocle, que j'avais adorés.
Cette réécriture de la guerre de Troie, mythe qui me passionne, qui était d'ailleurs très féminine, s'est imposée à moi, avec son titre et sa légende.
J'y découvre Briséis, une reine digne mais malheureuse.
Puis tout se brise et se casse, lorsque Achille arrive, virevoltant, l'épée à la main.
Nous tombons alors dans l'histoire d'une Briséis maltraitée, se battant pour survivre et d'autres femme, une a une détruites.
Achille devient dans cette version impétueux, sauvage. A la limite de la folie sous certains angles. Et moi qui avait beaucoup apprécié Achille dans le roman de Madeline Miller, j'ai été horrifiée par cette version. Patrocle n'est pas plus glorieux, Ulysse non plus...Je n'ai été emportée par aucun de ces personnages, si merveilleux que j'avais tant aimés.
Puis, l'histoire s'est ternie, elle est devenue de plus en plus difficile à suivre.
La guerre de Troie fut totalement reléguée au dernier plan et c'était redondant.
J'ai été très déçue par cette version-ci, qui a perdu de sa qualité au fur et à mesure. Je n'ai pas trouvé ce féminisme que je cherchais, ni cette puissance, ni la poésie de la mythologie.
Je ne suis pas sûre de lire la suite, bien que la fin ait fortement piqué ma curiosité.
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Afin d'étancher ma soif de lectures dédiées à la mythologie et suite à mon coup de coeur pour le Chant d'Achille de Madeline Miller, j'avais très envie de retrouver ces personnages emblématiques et surtout la célèbre trophée de guerre du puissant guerrier, Briséis que j'avais adoré découvrir. A tel point que j'étais plus que curieux de redécouvrir le mythe à travers ses yeux et sa voix qui m'ont fortement séduit et plus que convaincu.

C'est pourquoi, le Silence des Vaincues ne souffre nullement de comparaison et se démontre finalement des plus complémentaire en apportant un tout autre angle de vue de ma précédente lecture. Naturellement, Pat Barker ne réinvente rien et s'inspire à son tour de l'histoire et du mythe avec richesse et réalisme. Certes son style ne détient pas tout le lyrisme et la poésie de sa consoeur mais n'a pas à rougir pour autant tant j'ai été sensible au fin et méticuleux apport historique apporté par son agréable plume. J'ai vraiment pris plaisir à découvrir le quotidien du camp de guerre et j'ai été plus que sensible au traitement subis par les femmes, esclaves – sexuels ou non – et ennemies. Certes la guerre de Troie oriente fortement son récit mais cette dernière ne se concentre pas uniquement sur celle-ci et met en lumière les difficultés et la dureté de la vie pour ceux qui ne combattent pas et qui font vivre les troupes. Néanmoins et à cause de sa trop courte durée, j'admets que le récit souffre d'une légère superficialité et aurait gagné en profondeur si celui-ci se voulait davantage développée. Avec de courts chapitres, instaurant un certain rythme de lecture, Pat Barker nous dévoile le destin de son héroïne allant de sa capture, jusqu'à la mort de son ravisseur. Bien que savoureuse, je n'ai que trop peu été ému au cours de ma lecture et bien que captivante, j'aurais souhaité que cette aventure se dévoile bien plus émouvante.

Je regrette ce constat car j'avais adoré découvrir le personnage de Briséis et je m'attendais à vibrer au rythme de sa voix ainsi qu'au rythme de ses pensées mais ce ne fut malheureusement pas le cas. Pour autant, le portrait dépeint par l'auteure n'en est pas moins éloquent et captivant. Ainsi, je me suis totalement attaché à cette jeune femme résiliée et pourtant à la fois si déterminée. Malgré les horreurs traversées, notre captive ne baissera jamais la tête et affrontera les courroux de sa destinée la tête haute. Avec fierté mais aussi sensibilité, cette dernière supportera les assauts d'Achille pour qui cette dernière ne ressent rien mais qui finira par s'attacher à son amant, Patrocle. Il serait mentir de ne pas admettre que j'ai été sensible face à une telle complexité des sentiments et je suis d'autant plus ravi de savoir que la suite du périple de notre héroïne me tend déjà les mains. Mieux encore, retrouver Achille et Patrocle m'a plus qu'enchanté grâce aux si authentiques et fidèles portraits offerts par Pat Barker. L'arrogance et la fierté du fidèle guerrier débordent de ce récit tandis que la dévotion de son fidèle prince transparait avec réussite et merveille. J'avais déjà apprécié leur précédente peinture mais j'avoue avoir tout autant apprécié celle-ci que j'ai trouvé bien plus prosaïque et reflétant à merveille la complexité de ces trois éloquentes et charismatiques personnalités.

A l'image de Madeline Miller, Pet Barker nous plonge au coeur du célèbre épisode de la guerre de Troie mais laisse la parole à Briséis, l'une des voix féminine les plus captivante à découvrir. J'ai été plus que séduit par le portrait réalisé par cette dernière et j'ai été fort sensible à sa résilience ainsi qu'à sa détermination. J'aurais juste apprécié que la profondeur apporte à son personnage se reflète sur l'univers dévoilé avec richesse et réalisme.
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J'ai adoré cette lecture!! Tout m'a plu dedans alors que j'avais lu des avis mitigés qui critiquaient notamment les dialogues trop modernes. Je déteste quand c'est le cas dans un roman mais ici ça ne m'a pas du tout dérangée.
Tout le monde connaît les grandes lignes de la Guerre de Troie mais on se concentre généralement sur les hommes et leurs actions héroïques (ou pas). le silence sied aux femmes, mais pour une fois la parole leur est donnée via Briseis, reine déchue devenue l'esclave d'Achille. Comment survivre quand on a vu sa famille, son peuple massacrés, et qu'il faut servir sans broncher ses assassins? Lorsqu'on passe d'être humain à chose, objet marchandé par les hommes sans avoir droit au chapitre? En tant que femme, Briseis jouissait déjà de peu de libertés avant mais va réellement connaître la déchéance ensuite. Néanmoins sa voix permet de rendre hommage à ces femmes, de rappeler leur nom et leur destin.
On suit aussi Patrocle, le méprisable Agamemnon, Ulysse...et Achille bien sûr. Présenté ici avec quelques nuances, homme encore brisé par l'abandon de sa mère quand il était enfant, ami (et sans doute plus) fidèle de Patrocle, guerrier barbare et sans pitié tout en étant désintéressé du but de la guerre, cherchant avant tout la gloire.
Ce récit m'a passionnée, on réalise le gâchis énorme que représente cette guerre, l'inutilité de ces batailles pour l'honneur et la douleur infinie qu'elle laisse chez tous ses acteurs quel que soit leur camp. Une guerre sans vainqueur mais avec des perdantes.
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« Chante, divine muse, la colère désastreuse d'Achille…»
L'Iliade tout le monde connait même ceux qui ne l'ont jamais lu !
L'Iliade chante la colère d'Achille, le héros dont les décisions vont touchées les deux camps de la guerre.
C'est un poème sur la guerre, la lutte pour le pouvoir, la vengeance, la haine, l'envie, tout est là.

Si vous l'avez lu vous avez certainement remarqué que les voix sont toutes masculines, rois, guerriers, vainqueurs et vaincus, combattants courageux ou lâches, père ou mari, des hommes rien que des hommes. Seule au loin la silhouette d'Andromaque qui fait ses adieux à Hector avec « un rire en pleurs »

Pat Barker casse le mythe et déplace le coeur du roman vers l'expérience des femmes. Elle écrit l'Illiade du point de vue des femmes capturées vivantes dans le camp grec.
Les femmes livrées comme butin aux mains des hommes, devenues esclaves par la loi de la guerre. Pour les femmes c'est le début de l'horreur.

Le roman est à la première personne, c'est Briséis qui s'exprime
Elle est l'archétype de ces femmes à qui la parole n'est jamais donnée.
Elle a déjà enduré le sac de sa ville natale par Achille, et a vu le massacre de son père et de ses sept frères et l'esclavage de sa mère.
Gagnée par Achille le vainqueur, elle est d'abord son trophée puis est finalement attribuée comme un lot de consolation à Agamemnon le roi tout puissant . On lui a enlevé Chriséis, il va réclamé réparation et s'empare de Briséis.
On s'éloigne à grands pas du récit homérique. Il n'est pas question du Divin Achille « nous l'appelions « le boucher » un mixte de brutalité et de courtoisie, voilà qui est clair.

Briséis va se trouver prise entre deux feux, le roi tout puissant Agamemnon et la juste demande d'Achille qui refuse de combattre si on ne lui rend pas son « butin »
Pat Barker fait entendre la voix des femmes réduites au silence, femmes violées et asservies, veuves ou orphelines, voyant périr père, frère époux dans des scènes déchirantes qui devraient inspirer pitié et compassion.

Elle manie bien l'art des métaphores « ce moment brillant, quand le vacarme de la bataille s'estompe et que votre corps est une tige reliant la terre et le ciel »
Elle évoque très bien la vie quotidienne : la nourriture et le vin, les bruits, les cris, la douleur des plaies, le sang qui coule.
Elle nous renvoie l'image du vieux roi Priam qui se fraye un chemin, seul et non armé, à travers le camp ennemi, pour implorer Achille de lui rendre le corps mutilé d' Hector., passage qui rappelle le magnifique roman de David Malouf : la Rançon
Homère fait dire à Priam « Je fais ce qu'aucun homme avant moi n'a jamais fait, j'embrasse les mains de l'homme qui a tué mon fils. »

Ce passage grandiose est battu en brèche par Briséis pour qui il n'y a que perte et chagrin.
Elle riposte aux paroles de Priam, comparant cette rencontre entre hommes à la myriade d'horreurs insoupçonnées subies par les femmes pendant la guerre.
« Je fais ce que d'innombrables femmes avant moi ont été forcées de faire. J'ai écarté les jambes pour l'homme qui a tué mon mari et mes frères ».
Le roman de Pat Barker est un message féministe très clair sur la lutte des femmes pour s'extirper des récits dominés par les hommes. Elle offre des portraits de personnages nuancés et complexes

C'est un roman fort et poignant, un livre passionnant et qui nous impose de réfléchir à notre façon de raconter des histoires
« Les vaincus entrent dans l'histoire et disparaissent, et leurs histoires meurent avec eux »
L'auteur nous invite à écouter ces voix silencieuses, ces voix oubliées.
On est loin de l'héroïsme du champ de bataille, c'est un chant intemporel où l'emporte le chagrin, la douleur, le silence des vaincues, assez loin de la légende d'Homère.
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Un roman dense, recherché, perturbant, profond qui m'a demandé du temps et de la concentration. du temps, car certains passages sont particulièrement difficiles à supporter. de la concentration car j'ai dû me souvenir de cette guerre de Troie, de cette légende, de cette partie de l'Histoire, de ces personnages dont on parle encore aujourd'hui. Malgré ce sujet, le roman est vraiment actuel. D'abord par le niveau de langues des dialogues, des descriptions. le vocabulaire, la structure des phrases est résolument moderne. Au début, cela m'a un peu déroutée voire choquée et puis, j'ai compris que cela accentuait l'authenticité du récit. Ensuite, c'est actuel par le lieu principal des actions : un camp de prisonniers. La vie quotidienne est décrite avec précision, avec un réalisme assez cruel et correspond parfaitement à la vie que connaissent les habitants de certains camps. Mais , alors que les personnages principaux semblent être des hommes, ce roman est résolument féminin, féministe. L'auteure donne la parole aux femmes qui ont tout perdu : leur famille, leur patrie, leur rang, leurs privilèges, leur dignité et particulièrement à Briséis. Comme les autres , elle est réduite à l'esclavage mais malgré tout, elle nous donne une merveilleuse leçon de courage, d'humanité, de dignité, de persévérance, de solidarité. Et même si "le silence sied aux femmes", elle a su se faire entendre !
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La guerre de Troie vue par les femmes, telle était la promesse de ce roman.
Je ne suis vraiment pas calée en mythologie grecque, Guerre de Troie, Héros, demi-Dieux et compagnie. Alors, j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver dans les relations entre tous les personnages.
Donc j'ai beaucoup aimé être immergée dans cet univers rempli de la fureur et de la violence de la guerre antique. Les personnages féminins sont évidemment très émouvants et impressionnants de courage, à l'image de notre narratrice Briséis. J'aurais peut-être préféré que le roman ne soit consacré qu'aux "vaincues" et qu'on apprenne à mieux connaître les autres femmes, compagnes d'infortune de Briséis.
Mais Achille, qui prend de plus en plus de place dans la narration, s'est avéré un personnage très ambivalent et complexe, difficile à cerner, mais passionnant.
Une lecture très intéressante, j'ai beaucoup appris (il faut dire que je partais le loin) et je vais continuer à explorer cette période historique que je connais si mal. Pat Barker a écrit une suite, "Les exilées de Troie", je pense que je le lirai !
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Ce roman se concentre sur la vie des femmes, esclaves, durant la Guerre de Troie. Nous avons un point de vu entièrement féminin, grâce au personnage de Briséis, sur les événements de la Guerre de Troie et sur ses héros.
J'ai réellement apprécié le fait de mettre en avant les femmes durant un épisode aussi important que celui de la Guerre de Troie. En général, c'est surtout les héros grecs que l'on met en avant.

Briséis est une jeune femme admirable, courageuse, forte et loyale. Pas à un seul moment elle ne m'a déçue, elle est même surprenante. Voir la vie durant la Guerre de Troie à travers ses yeux donnait une vision différente de celle-ci, la vision que j'avais de certains personnages aussi changeait.
J'ai eut le bonheur (et la douleur) de retrouver Achille et Patrocle : à travers les yeux de Briséis, vous ne pourrez que les apprécier davantage. En revanche, la mort de Patrocle est toujours aussi douloureuse (et violente), j'avais l'impression de ressentir, encore plus intensément que dans « Le Chant d'Achille », le désespoir et la douleur d'Achille. Certain passage, comme celui-ci, m'ont beaucoup marqué.
J'ai aussi eut le bonheur de retrouver le personnage d'Antigone, quand bien même ce ne fut qu'un court instant.

Si vous avez apprécié « Le Chant d'Achille », je ne peux que vous recommander cette pépite qu'est « Le Silence des Vaincues ». Aussi, la plume de l'autrice est très vite addictive : les pages défileront sans que vous ne vous en aperceviez.
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