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4,12

sur 17423 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Plus d'une fois ce livre a fini entre mes mains. Tout a commencé en 4ème où un professeur de français s'était mis en tête de nous faire découvrir la méthode de travail pour le Bac français (oui il s'y était pris très tôt et fut vite découragé par certains parents), mais il s'était également donné pour mission de nous faire réciter devant caméra un sonnet... L'horloge est gravé en moi à force de la déclamer...

Le recueil fut intégré aux livres de ma bibliothèque dans la section "A relire souvent". Calmant, Baudelaire berça plusieurs soirées au coin du feu. Inspirant, sa relecture me permit plusieurs fois de compléter les vers que j'écrivais moi même (sans plagiat), c'était devenu un catalyseur de motivation.

Arrivée au Bac français, les fleurs du mal furent au programme... Et cette fois-ci l'Albatros prit son envol, parmi les poèmes sélectionnés. Quel plaisir que ces vers et de ressentir les émotions des mots qu'elles soient positives ou négatives. Tout un monde qui s'offre au lecteur sans tabou, sans restriction...

A lire, à relire, à partager...

Lien : http://nitquindo.wix.com/nit..
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Charles Baudelaire a écrit trois poèmes rien que pour moi : le « Vin de l'assassin », la « Charogne » et le « Monstre ». Il devait pourtant avoir une vie bien remplie et il était certainement bien entouré lorsqu'il daignait se montrer un peu au monde, mais ça ne l'a pas empêché de penser à quelques psychopathes en germe des siècles qui allaient le suivre. Ne cherchez pas de dédicace explicite, il n'en a laissé aucune, mais lorsque j'ai lu ces poèmes, j'ai compris tout de suite qu'ils m'étaient destinés.


J'ai laissé les autres fleurs du mal sur le bord du chemin. Elles sont jolies mais enfin, elles ne m'attendent pas et je les laisse pour ceux à qui elles sont destinées. Charles Baudelaire n'a pas pensé seulement à moi mais je ne lui en veux pas, c'est bien aussi que d'autres personnes connaissent le plaisir de lire un poème qui dévore et embellit vos états d'âme.
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Ce recueil de poème de Baudelaire, est de loin, son chef-d'oeuvre majeur.
Pour ma part, Spleen et idéal, est le plus réussi, le plus envoûtant, le plus recherché. on y retrouve des thèmes qui me plaisent comme le temps, la mort, le désespoir, l'ennui...
tout au long " Des fleurs du mal" , on retrouve toutes sortes de thèmes, récurrent chez Baudelaire: le sang, le spleen, le temps, le sommeil, la femme, le parfum...
Pour moi, Les fleurs du mal, ne se lisent pas d'une traite, mais petit à petit, c'est un recueil dont on aime lire un poème ou deux poèmes chaque soir par exemple, afin de le garder en tête et de ne pas être abruti par une trop grosse dose d'information d'un coup. il faut le savourer pour pouvoir l'apprécier.
Si la poésie devait être personnifié, elle aurait les traits de Baudelaire

Un recueil de poème a lire Absolument, c'est pour moi, un pilier de la culture générale.
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"Les Fleurs du Mal", une des oeuvres majeures de la poésie moderne, constitue l'unique recueil de vers composé par Baudelaire. Dans sa poésie, Baudelaire nous invite à découvrir la beauté qui se cache dans la déchéance et la perversité de chacun. La souffrance physique et morale de l'homme est également un des leitmotivs du poète. Atteindre l'absolu malgré l'ennui (ou grâce à ?) qui nous conduit au fameux spleen ... Pour Baudelaire, tout se côtoie : le beau et le laid. Il faut plonger dans la fange pour trouver le divin : "Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or"
Mais Baudelaire aborde également d'autres thèmes : l'éblouissement devant la beauté, l'angoisse de l'individu face au fourmillement des rues parisiennes, l'exaltation de la pureté spirituelle, la mort comme une douce délivrance, une sorte d'extase sublimée... Et puis, il y a les chats...
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J'ai un aveu à faire à ceux qui ne le savent pas encore : je n'aime pas trop la poésie. Je garde de mauvais souvenirs de mes cours de versification française, pas tellement à cause de ma prof de français (que j'ai beaucoup appréciée durant les trois années que j'ai eu la chance de passer dans sa classe) mais à cause de ma voisine de classe de l'époque. Elle se mêlait sans arrêt de mes exercices de versification ("mais non, c'est pas comme ça ! Madame, venez par ici, Aline fait n'importe quoi.") Je l'entends comme si j'étais encore dans ma classe de cinquième secondaire. Et, bien fait pour elle, mes exercices étaient toujours bon. N'empêche qu'elle a réussi à me faire garder un très mauvais souvenirs de certains poèmes...

Mais certaines bonnes découvertes (notamment les poèmes de Tassanie All et ceux de Sully Prudhomme, ces derniers ayant été découverts grâce à Gwen et à son challenge 15 Nobel) m'ont quelque peu réconciliée avec la poésie. Et puis, j'ai suffisamment entendu parler des Fleurs du mal pour être intriguée par cet ouvrage. J'en ai encore entendu parler récemment au journal télévisé d'une chaîne de télévision de chez nous (où les journalistes avaient fait un reportage sur les livres mis à l'index). J'en ai parlé avec ma soeur, qui a dû le lire pour son propre cours de français. Et son avis m'a rassuré, puisqu'elle m'a affirmé qu'elle avait trouvé ces poèmes très intéressants.
Enfin, je me suis aussi souvenue de cette scène du film Chocolat, où Armande (interprétée par Judi Dench) offre Les Fleurs du mal à son petit-fils, pourtant pas amateur de poésie. Vu la tête que fait le gamin, Armande se rend compte que son cadeau n'est pas le bienvenu et elle répond à son petit-fils : " Ce n'est pas ce genre de poésie. ".
Et bien, Anne (ma soeur, donc) et Armande avaient raison : Les Fleurs du mal est un ouvrage passionnant. Les poèmes parlent, pour la plupart, de la mort et des femmes, de l'amour et de la sensualité, tous ces sujets se mêlant souvent en un seul texte. Ce que j'ai surtout retenu et apprécié de ces poèmes, ce sont les nombreuses allusions aux parfums. Chez Baudelaire, les femmes sont belles et portent des parfums lourds qui fascine (et même obsèdent) ceux qui les entourent.
En général, le poète aime comparer l'amour et la mort, n'hésitant pas à rappeler aux femmes qu'il aime qu'elles mourront un jour et finiront par se décomposer jusqu'à finir méconnaissables. Macabre, n'est-ce pas ? Mais tellement différent de ces poèmes de mes cours de versification, que Baudelaire est parvenu à me réconcilier définitivement avec la poésie. Ce n'est pas encore mon genre littéraire préféré, mais je constate quand même de nets progrès dans la façon dont je réagis en entendant le mot "poésie". Et, du coup, j'ai bien envie de m'attaquer à l'oeuvre de Prévert.
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Première publication : 1851
Edition posthume : 1869

Baudelaire, né trop jeune dans un siècle trop vieux, a mené une vie à contre-courant des valeurs en cours. Il incarne à tout jamais le poète écorché vif, voué aux gémonies par ses contemporains, acclamé par ses successeurs : " le vrai Dieu " selon Rimbaud, " le premier surréaliste " pour Breton, " ou encore " le plus important des poètes " aux yeux de Valéry. Janus de la poésie du 19éme siècle, dernier classique et premier moderne, il inaugure une nouvelle ère poétique, auquel ce procès, loin de le détruire prend valeur de sacre. Et, finalement , Les Fleurs du Mal sont devenues un des plus grands classiques de la littérature.

Baudelaire n'a été réhabilité qu'en ... 1949, presque 100 ans pour que l'institution judiciaire mesure le génie de Baudelaire.
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Un recueil de poésie qui ne laisse pas indifférent ça s'est sur !
Les Fleurs du mal est un vrai bijou : chaque poème nous transporte dans un univers singulier, nous faisant ressentir toute une gamme d'émotion (joie, tristesse, dégout, amusement...)
Avec mélancolie et talent, Charles Baudelaire nous livre des poèmes uniques.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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Lorsque je me le suis offert, je suis resté tout à fait à l'écart de ce livre. La poésie m'est tout à fait hermétique.

Une intuition m'a poussé à ne pas le liquider au gré de mes déménagements. Un coup de chance. Chaque fois que je redécouvre ce livre dans mes piles, je me nourris de quelques lignes, quelques pages, et je me félicite de l'avoir gardé. Même si je reste assez peu enclin aux choses poétiques. A petite dose, quand même.
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Cela faisait un moment que je voulais lire Baudelaire, un moment que j'avais envie de poséie, de lire un véritable recueil afin de me forger mon propre avis, de me plonger dans un univers complètement différent de ce que je peux habituellement lire, comme de la fantasy, dystopie, ou lecture jeunesse. Je voulais quelque chose de concret, de changé, de réel, une vraie inspiration mise sur papier, de vraies idées, de véritables sentiments tirés du quotidien ou des profondeurs de l'enfer, en l'occurrence. Je voulais des références, du voyage, quelque chose qui attise la flamme de l'émotion, le coeur, qui prend par les tripes, qui laisse le cerveau de coté et nous emmène loin sans même qu'on s'en aperçoive. Or, je savais qu'en m'essayant à cette lecture j'éprouverai un sentiment de ce genre, et je n'ai pas été déçue.

J'ai donc été heureuse de me plonger dans ce classique O combien célèbre, et il s'avère que cette lecture s'est révélée pleine de surprises. J'ai adoré les différents thèmes aordés, qu'ils soient sombres et morbides ou heureux et bienveillants. Car en effet Baudelaire aborde au travers de ses vers toutes sortes de thèmes et ce qui fait leur originalité c'est qu'ils sont des thèmes que l'on retrouve dans la vie quotidienne : le vin, l'ivresse et l'adultère par exemple, témoignent de ce qu'on peut retrouver dans la vraie vie. La femme séductrice, belle, pleine d'attouts et imposantes est décrite. La femme mauvaise qui aime l'argent et qui manipule est étudiée de près, tout comme celle que l'on aime, que l'on chérit et qui sait être tendre et aimer. Baudelaire parle des femmes, mystère immense pour les hommes depuis la création, et en aborde les multiples facettes dans un univers sensuel et érotique, parfois même.

C'est d'ailleurs ce qui plait. Que ce soit dans l'évocation de la mort, de la femme, de l'amour, de la haine, dans son fameux spleen ou dans une effusion de joie... Il n'y a pas de tabous. Tout est évoqué le plus naturellement possible et rend le récit très entraînant. J'imagine que c'est pour cela que la censure lui fut imposée, car en effet, ses poèmes avaient beaucoup touché le public par leur franchise et la non contenance de ses propos. En ce qui me concerne, je trouve que cet aspect rend les poèmes uniques et chacun l'est à sa manière. Ainsi il est difficile d'égaler Baudelaire et le recueil est une expérience unique qu'il fait bon vivre.

J'ai donc beaucoup apprécié cette lecture qui change réellement de tout ce que l'on peut trouver. Originale et toujours dans l'ère du temps à mon goût, elle ne peut que toucher le lecteur. Comment ne pas être entrainé par la force du spleen Baudelairien, face à ce champ lexical infini et ténebreux ? J'ai adoré les références nombreuses et mythologiques, les descentes aux enfers mais aussi les renaissances, l'espoir évoqué par les poèmes, mais aussi la solitude et la fin de la vie. En effet, j'ai trouvé que le recueil, à la manière de la vie, retrace les états d'âme. Amour, haine, joie, tristesse, effusion face à la ville, solitude et désespoir face à la perte... Tout ce à quoi nous devons faire face ou devront un jour avoir à faire face est évoqué. C'est comme un tourbillon, comme si Baudelaire avait décidé de décrire à sa façon ce cycle mystérieux et tous ses aléas. Et pour moi, ce fut beau.

Et si j'avais à le relire, je le ferai, car je reste tout de même persuadée que je n'ai pu à moi seule comprendre la totalité des vers, et que je suis forcément passée à coté de certaines des émotions, de certains des sentiments et des messages que l'auteur a voulu faire passer. Je garde toutefois un plaisir extrême suite à cette lecture que je conseille !
Lien : http://lettresevanescentes.b..
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Ah, Baudelaire ! Dire qu'il s'agit d'un poète un peu fou est un euphémisme. Complètement fou serait plus juste.
Pour commencer, il adresse une dédicace à Théophile Gautier auquel il sera lié. Il le prendra comme modèle comme l'ont fait Flaubert, Lisle ...
Baudelaire traduit par la dédicace une sympathie amicale mais surtout littéraire. Il utilise les thèmes de l'angoisse, la mort, la mélancolie proche de ceux de Gautier.
Fou, déjanté ... Les adjectifs sont bien faibles par rapport aux sentiments que nous livre Baudelaire dans ses poèmes. Des poèmes sombres où il livre ses sentiments par rapport à un ennemi commun.
Très bon recueil qui nous offre un point de vue obscur sur la vie ! C'est un recueil très bien écrit et très bien construit ! Bonne lecture !
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