Prendre le temps de voir le recueil que l'on croit connaître comme un tout. Parcours vertigineux, de l'idéal aux bas-fonds, chocs des images, horreurs, Beautés, oxymores à outrances, ce recueil frappe en pleine poire. Il vomit sa joie, pleure sa crevure, lance des éclats. Commenter
Les Fleurs du Mal ? Mon quotidien. Non. Garder des illuminations, cueillir quelques orties, des bouts de vers (le ver...) qui rongent et qui magnifient, citer
Baudelaire en silence, tirer des coups de génie au hasard. Cette lecture est d'un autre temps. Elle ne parle plus qu'aux tripes. Je n'en écris rien, chassons sa poétique, on s'en fout. Disons : "Les amoureux fervents et les savants austères", "La musique souvent me prend comme un mer", "Dans les plis sinueux des vieilles capitales", "Ses ailes de géant l'empêchent de marcher". Apprenons des horreurs belles par coeur. Laissons les vivre dans les cervelles. Plus j'enseigne, plus j'en saigne... La littérature ne peut pas être, quand elle est
Baudelaire, un exercice scolaire.