Le bonheur dans le dénuement, c'est une réussite ; c'est aussi une leçon vite tournée en scandale par ceux qu'humilie secrètement l'esclavage de leurs besoins.
Le paradis après tout, c'est ce qu'on estime tel, même s'il représente le purgatoire d'autrui.
"Et la bombe atomique, elle ne vous effraie pas? Du volcan, nous, au moins, nous ne sommes pas responsable."
on meurt de bien des façons : ne serait-ce qu'en vivant là où la vie n'en n'est pas une pour vous.
La sécurité, vous n'avez que ce mot à la bouche. Est-ce qu'un homme peut se sentir un homme en se sentant protégé de tout?
Quand l'ampoule succède à la lampe à huile, le tracteur au bœuf, il s'agit d'un nouveau nécessaire, qui surclasse l'ancien, hors d'époque. Mais le vison, le diamant, le caviar seront toujours superflus.
"Je me sens moche, Olive. Ils font tout ce qu'ils peuvent, ici, et nous n'arrivons même pas à être contents.
- Pour apprécier, il faut avoir désiré ce qu'on vous donne !"
On meurt de bien des façons: ne serait-ce qu'en vivant là où la vie n'en n'est pas une pour vous.
La sécurité, vous n'avez que ce mot à la bouche. Est-ce qu'un homme peut se sentir un homme en se sentant protégé de tout ?
« - [… Hugh Folkes dit :] Qu'est-ce que le nécessaire, sinon le superflu d'hier ?
- Ça non ! dit Joss. Quand l'ampoule succède à la lampe à huile, le tracteur au bœuf, il s'agit d'un nouveau nécessaire, qui surclasse l'ancien, hors d'époque. Mais le vison, le diamant, le caviar seront toujours superflus.
- Et puis il y a le superflu provisoire, dit Simon. Je veux dire : ce nécessaire qui ne peut pas être accordé à tous et dont nul ne saurait jouir seul, sans privilège, donc sans injustice. » (p. 237-238)