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Bonsoir,
Je continue ma découverte de l'auteur québécois Jean-François Beauchemin avec « le vent léger » aux éditions Québec Amérique. Comme avec le roitelet, nous sommes dans l'absolue simplicité de la poésie de la nature. C'est bouleversant d'authenticité et de spontanéité. C'est triste bien évidemment puisqu'il parle de la maladie de la maman de 6 enfants mais tellement plein de vie. Un bel hymne à la joie de vivre, l'amour, la vie. J'ai adoré !

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J'ai découvert cet auteur il y'a très peu de temps à la suite d'un article paru dans Télérama qui m'a donné envie de le lire et particulièrement ce livre là. Je viens de l'achever après une lecture en un trait un peu fébrile puisque l'on sait qu'il traite de la maladie, de la mort et du deuil. Mais pas que.., ce qui permet de ne pas ressortir de cette lecture triste et effondré mais uniquement plus conscient de la fragilité de l'instant et de la vie.
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📚 Début de l'histoire - Une chronique familiale, dans les années 70. Six enfants, un père et une mère aimants. Un invité : le cancer. La mère va mourir.

🖊️ le narrateur, Léonard, le deuxième enfant, dépeint une famille, comme on aimerait en avoir une, où chacun est relié à l'autre par un amour lumineux.

💕 Comme dans le roitelet, de courts chapitres pour peindre un tableau, par petites touches. L'art de parler des petits riens de la vie. L'art de poser des mots sur le sens de la vie aussi. Poésie des mots, des phrases, des chapitres. J'ai aimé ces mots, solaires, même dans la maladie. Deux extraits en commentaire.

💕 Un livre beau et grave, terriblement poétique. J'ai lu et relu certains paragraphes, certains chapitres ; le sens de certaines phrases n'est pas toujours accessible immédiatement, j'ai pris mon temps, ou plutôt le livre m'a imposé son rythme. La dernière phrase m'a cloué sur place.
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Si vous aimez les histoires de famille nombreuse,
Si vous avez perdu espoir en ce monde,
et n'arrivez plus à vous émerveiller d'un rayon de lumière d'hiver à travers les branches d'un pommier,
Si, au contraire, vous êtes un éternel optimiste,
et que même les heures les plus sombres de l'Histoire en cours que nous vivons n'atteignent votre bonne humeur,
Si vous cherchez la poésie des mots et des images,
et que le réalisme n'existe selon vous, qu'avec un brin de fantaisie,
Si vous voulez bien commencer l'année
et n'avez pas peur de voir une petite larme poindre au coin de l'oeil,
Lisez 𝑳𝒆 𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆́𝒈𝒆𝒓.
Il réchauffe le coeur.

Alors oui, on y parle surtout du cancer incurable d'une maman d'une famille de six enfants. Mais il y est surtout question de résilience, d'espoir, et d'amour de la vie et de tous ces petits instants qu'il faut savoir chérir et dont il faut profiter. 𝗖'𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲 𝘀𝗶 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗲 𝗲𝘁 𝘀𝗶 𝗯𝗲𝗮𝘂, 𝗻𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝗮̀ 𝗰𝗼̂𝘁𝗲́.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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"Ce sera une histoire de cette nature : avec des rires, du sérieux, un lyrisme journalier et, par moments, assez visiblement écrite à l'oreille. C'est que, parfois, l'important n'est pas tellement dans ce qu'on lit, il me semble, mais, comme l'aurait dit papa, dans ce qu'on entend."

C'est ainsi que se termine le premier chapitre de ce 'vent léger' et c'est sans aucun doute les mots de Jean-François Beauchemin qui parleront le mieux de son roman.

J'y ai retrouvé la douceur et le calme de Philippe Delerm ou de Thomas Vinau ces poètes de la vie quotidienne. Beaucoup de bienveillance dans cette fratrie et d'attention à l'autre, de soutien et une belle introspection. C'est infiniment beau et profondément humain.
J'y ai souligné et enregistré sur Babelio quantité de passages, à lire et à relire encore et encore, pour se faire du bien et croire en demain. Laissez-vous imprégner par les mots de Jean-François Beauchemin !
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Jean-François Beauchemin nous entraîne à travers des fragments de vie  au coeur de cette famille, donnant la voix aux enfants, au père et la mère, partageant avec nous leurs souvenirs. 


Tel un long chemin de vie parsemé d'embûches, agrémenté de petits et grands bonheurs, les plaisirs simples d'une famille qui s'apprête jour après jour à accepter l'inévitable douleur à venir. 

Un récit touchant porté par une plume sensible, poétique pour une aventure humaine qui risque d'en bouleverser plus d'un, moi la première, pour avoir dû dire adieu à mon père beaucoup trop tôt. 

Jean François Beauchemin, un auteur qui réussit même dans la douleur à insuffler des moments de douceur pour apaiser les coeurs meurtris. 

Chronique complète sur mon blog ➡➡ https://madosedencre.over-blog.com/2024/01/le-vent-leger.html
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Avec le vent léger, Jean-François Beauchemin démontre une fois de plus que la beauté, non seulement existe bel et bien, mais se glisse partout. Ou plutôt là où qui veut bien la chercher. Même dans les situations les plus graves.

Savoir la déceler nécessite tant une hauteur de vue qu'une profondeur des pensées. C'est dans cet état d'esprit que grandit une fratrie altruiste de six enfants. Ils mènent à la campagne une vie paisible, auprès d'une mère émotionnellement intelligente qui tombe malade, et d'un père féru de poésie, de philosophie et de musique. Ce sont sans aucun doute ces valeurs fortes de sagesse et d'humanité qui les aideront tous à traverser des moments sombres.

Nous sommes dans les années soixante-dix, cette famille unie et aimante proche de la nature et de la pureté lutte pour ne jamais sombrer dans les travers avides de la nature humaine. Tous sont à la recherche perpétuelle de l'émerveillement. Ce qui ne les empêche pas d'acquérir une maturité et une lucidité sur le monde qui les entoure.

Jean-François Beauchemin use d'un style précis et poétique pour décrire les sentiments et explore l'âme humaine avec virtuosité. Un roman lumineux, un souffle de vie.

“Comme dans chacun de vos livres, Jean-François, vous m'avez envoûtée pour m'amener sur un terrain harmonieux d'une grande élégance.”
Lien : https://laparenthesedeceline..
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1971. Une famille unie, six enfants et une vie paisible à la campagne. Cette innocence, joie de vivre et liberté va être bouleversé par le cancer de leur mère.

L'auteur nous plonge dans le quotidien d'une famille sans histoire, avec six enfants proche en âge vivant dans l'insouciance. La maladie va modifier l'équilibre de leur vie sans pour autant tout balayer sur son passage.
C'est un roman aux courts chapitres où peut de choses se passent. Nous sommes immergés auprès du narrateur enfant qui nous retranscrit ce qu'il voit, ressent et comprend. C'est un roman assez contemplatif avec une douceur de vivre malgré le couperet de la maladie très proche.
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Un livre plein empathie sur la fin de vie d'un proche et comment réussir à avancer malgré cette difficulté à avancer malgré tout. Un livre qui se lit aisément. Très joli écriture pour un sujet délicat. Un père et des enfants au courage traversent une épreuve qu'on ne souhaite à personne. Très original dans sa conception, il apporte une réflexion positive. Une empathie extraordinaire
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1971, une famille de 6 enfants doit faire face à la maladie de leur mère.

J'avais eu de très bons retours sur le Roitelet que je n'ai pas eu l'occasion de lire, j'ai donc testé ce court roman. Les chapitres sont extrêmement brefs, ça donne une impression de dynamisme, pourtant la sauce n'a pas prise avec moi. Mon avis ne sera peut-être pas partagé, mais j'ai eu du mal à accrocher. D'autant plus, que j'ai eu rapidement l'impression que le cancer devenait plus le personnage principal du roman ou en tout cas prenait le pas sur le personnage de la mère. L'auteur en brosse un portrait élogieux au départ, mais finalement je l'ai trouvée quasi inexistante, éthérée, enfermée derrière la maladie et finalement réduite à cela, une femme malade. C'est dommage, parce que la plume est belle, parfois touchante, mais il m'a manqué une véritable incarnation des personnages, en particulier de la mère, comme je le disais. on a l'impression qu'elle disparaît dans sa chambre à simplement attendre la mort. C'est triste et dommage, on aurait pu revenir sur des souvenirs heureux d'avant ou même de pendant la maladie. Je ne peux m'empêcher de comparer avec le court texte de Mélissa Da Costa, La Faiseuse d'étoiles, qui, s'il n'est pas du tout dans le même registre, raconte également la maladie d'une mère et son rapport avec le narrateur, l'enfant encore petit. Et là, la mère avait une véritable existence, tangible et émouvante.

Peut-être que ce texte parlera à d'autres, peut-être que j'attendais plus de roman là où il y a du souvenir, mais en tout cas, ça n'a pas fonctionné sur moi !
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