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sur 1217 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Interne à l'hôpital, au SAMU, Jean reçoit l'appel d'une maman en détresse. Son fils, âgé de 6 ans, convulse. Mais, parce qu'elle s'est trompée d'adresse, 42 au lieu de 24, le SAMU arrive au bout de 12 minutes au lieu de 6. Une erreur fatale puisque l'enfant décédera quelques jours plus tard. Pour Jean, c'est un drame dont il ne se remet pas. Quelques jours de vacances, un retour à l'hôpital qu'il quittera très vite. Aujourd'hui, Jean, à 36 ans, est médecin de famille dans un petit cabinet. Il gomme ainsi l'asymétrie entre soigné et soignant et le cabinet est un lieu plus propice à l'échange. Pour autant, depuis le drame, le jeune homme est incapable de pleurer. Aussi a-t-il décidé de prendre la plume pour raconter les rencontres, les anecdotes, les pathologies... en espérant, peut-être secrètement, comprendre pourquoi ses larmes ne veulent plus couler...

À travers le personnage de Jean, et au moyen d'un long monologue, Baptiste Beaulieu nous raconte son quotidien de médecin de campagne. Empreint d'une extrême empathie, de dévouement, de sincérité, parfois d'humour ou de colère, il se penche sur ce quotidien surchargé, sur ses patients sur leurs petits bobos et leurs maux, sur leurs silences parfois. Des anecdotes plus ou moins tristes, plus ou moins graves ou drôles, des rencontres touchantes et émouvantes pour la plupart. S'il soigne, Jean, avant tout, écoute. Ce qui se dit et se qui se tait. Ce qui se murmure. Avec clairvoyance, il fait état du monde médical en dénonçant notamment le manque de moyen et de temps, les personnes âgées délaissées, les démunis, la violence conjugale, le manque de respect... Autant de sujets plus ou moins graves que l'auteur réussit à rendre passionnants, poignants et universels d'autant qu'il ne manque ni d'humour, ni de tendresse, ni de compassion. Tout sonne juste et vrai. Aussi, c'est avec beaucoup d'émotions que l'on quitte Alvaro, Josette et tant d'autres et le coeur serré que l'on laisse Baptiste Beaulieu sécher ses larmes...

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Jean, 36 ans, est médecin généraliste. Depuis ce jour où interne, ils sont arrivés trop tard avec le SAMU pour sauver un enfant qui faisait une crise d'épilepsie, il s'en veut beaucoup et n'arrive plus à pleurer. Il partage beaucoup avec ses patients, leur consacre tout le temps nécessaire, allant jusqu'à les accompagner jusqu'à leur dernier souffle. Jean raconte avec beaucoup d'humour les anecdotes vécues au cabinet mais aussi puisque sa vie de médecin ne s'arrête pas à la porte du cabinet, en dehors de son lieu de travail. Mais arrivera t-il à pleurer de nouveau et à se libérer de ses remords ?

J'ai lu plusieurs livres de Baptiste Beaulieu que je suis aussi sur Instagram et que j'ai eu le plaisir de rencontrer à une Fête du Livre. Quand ce dernier roman est sorti, auréolé de critiques aussi élogieuses, j'ai eu envie de le découvrir. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et j'ai ri très souvent car Baptiste Beaulieu sait manier l'écriture avec brio, faire rire ses lecteurs avec des comparaisons inédites et en même temps, j'ai été très touchée et émue. Il y a vraiment énormément de sensibilité dans ces pages, on devine qu'à travers Jean, c'est Baptiste Beaulieu, le médecin écrivain, qui raconte ses expériences. Il a une empathie remarquable, une très grande sensibilité, une haine contre les violences faites aux femmes, il prend le temps qu'il faut, il ne juge pas. On rêverait tous d'un médecin comme ça...
J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, j'ai relevé plein de citations et passages bien trouvés et j'aurais pu le terminer beaucoup plus rapidement si j'avais eu le temps nécessaire.
Je pense que ce livre devrait être lu par le monde médical qui en tirerait des leçons certaines dans la prise en compte de l'écoute du patient.
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Et si le temps d'une lecture vous vous glissiez de l'autre côté du miroir ?
Si de patient(e) vous deveniez medecin ?
Vous savez ces hommes et ces femmes qu'on prend pour des extra-terrestres car on imagine :
- qu'ils sont invincibles face à la maladie contrairement à nous  ...
- qu'ils n'ont pas peur de la mort contrairement à nous ...
- qu'ils ne ressentent pas la douleur ni physique ni morale contrairement à nous ...
- qu'ils ne sont jamais fatigués contrairement à nous ...
- qu'ils n'ont jamais peur contrairement à nous ...
- qu'ils ne pleurent pas contrairement à nous ...

Baptiste Beaulieu, médecin, nous fait entrer dans son quotidien en cassant toutes nos certitudes avec beaucoup d'humour et pose un diagnostic pour le moins émouvant sur le syndrôme de ses larmes sèches ...
Sur ces émotions que ces extra-terrestres refoulent au fond d'eux car ils ont le devoir de soigner mais pas le pouvoir de toujours guérir ... S'en tenir au serment d'Hippocrate pour tenir, s'interdire de culpabiliser pour avancer ... se forger une carapace pour ne pas craquer ... il faut vraiment être un extra-terrestre pour y arriver ...

D'ailleurs j'ai un aveu à vous faire, je vis avec un extra-terrestre 😱 récemment à la retraite, triste d'avoir laissé ses patients sans médecin, des patients auxquels il était attaché car il les a vus naitre pour certains ... Il n'a eu qu'un objectif toute sa vie, faire son métier du mieux qu'il pouvait, être à l'écoute, consoler et tenir la main ... ❤ son seul défaut a été de privilégier la santé de ses patients au détriment de la sienne 😉
Comme quoi un extra-terrestre peut avoir aussi un côté humain non ? 😉
Merci monsieur Beaulieu 🙏
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Roman, c'est ce que dit la couverture. Peut-être pour la simple et bonne raison que l'auteur voulait prendre de la distance entre sa vie et son quotidien de médecin généraliste ?
Le personnage n'est pas Baptiste, c'est Jean. Il ressemble pourtant comme deux gouttes d'eau à Baptiste, jeune médecin généraliste homosexuel découvrant le relationnel « je t'aime-moi non plus » avec des patients d'horizons et de vécus différents et surnageant dans les méandres bourbeux du système médical français qui ploie sous la charge de travail.
Le « roman » s'ouvre sur le constat que depuis la fin de son internat et du décès d'un petit garçon pour lequel il n'a rien pu faire, Jean ne peut plus pleurer malgré sa fréquentation permanente du puits insondable des affres et douleurs de l'Humanité réunie tous les jours dans son cabinet. Ce constat sera le point de départ d'une succession d'anecdotes de consultations médicales et d'histoires de patients qui vont permettre à Jean de cerner les origines de son mal et son impossibilité à guérir.
Je ne connaissais ni l'auteur ni le médecin qui prend le micro sur France Inter et poste sur Instagram. J'y ai découvert quelqu'un de fort sympathique, empathe et maniant avec tact l'humour. On sourit, on est touché par des histoires qui font écho aux nôtres, on partage ses colères contre l'inaptitude et l'absence de déontologie de certains, on s'offusque des jugements tout faits dénoncés.
On est bien obligé d'avouer que la société est telle qu'il la décrit vue du pas de la porte de son cabinet : arrogante et mesquine, sauvage et violente, machiste et dominatrice. Bref, comme dans tout cabinet médical, les humeurs à purger ne sentent pas très bons. C'est toutefois un moyen de se poser face à ce constat, d'y réfléchir deux secondes, de se mettre dans les pompes d'un jeune homo massacré pour avoir tenu la main de son copain, d'une femme au corps meurtri et aux lèvres scellées, d'un jeune médecin débordé en questionnement perpétuel sur sa pratique et seul, absolument seul pour y trouver ses réponses. C'est il est vrai peut-être un peu répétitif et cela écorne là aussi encore la charte déontologique des soignants... mais il est bien écrit « roman » sous-entendu « toutes ressemblances avec la vie d'une personne ayant existé est purement fortuite », non ??! Je suis sûre que ce « roman » a au moins le grand mérite de donner à voir l'état moribond du milieu de la santé aujourd'hui. Patients et médecins sont sur la corde raide à jouer les funambules devant des pantins politiques qui applaudissent aux numéros d'équilibristes des uns qui essaient de ne pas crever de leurs cancers non diagnostiqués et des autres qui jonglent entre stéthoscopes, anti-dépresseurs et burn-out. Et tout cela avec un trait d'humanité (c'est quand même un peu rare de nos jours et ça mérite d'être salué) et sans noyer le lecteur dans un discours accusateur plein de fiel. Moi je dis, ça valait les vingt euros non remboursés par la Sécu !
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Jean a trente-six ans, il est médecin généraliste, et depuis une nuit irréparable, un drame humain pour seulement six minutes, il ne parvient plus à verser la moindre larme, des larmes coincées dans sa gorge, et pourtant il en voit et en entend des histoires qui pourraient en faire couler plus d'une !

"Où vont les larmes quand elles sèchent" est un roman plein d'humanité, Baptiste Beaulieu fait de Jean un héros du quotidien, un héros empathique mais tellement drôle, un héros qui montre ses joies, son impuissance, ses questionnements sur le métier de médecin, sur la vie en général, sur ses différents patients rencontrés : hommes violents, femmes battues, personnes seules, démunies, et tous les oubliés.

Un roman qui rappelle que la médecine a une place plus qu'importante dans nos vies, et qui de mieux pour en parler que Baptiste Beaulieu, médecin le jour, écrivain la nuit. Il y aurait tant à dire sur ce roman car chaque chapitre exprime une conviction, des doutes, de l'espoir, l'avenir, la tragédie humaine..

Et que dire de ce titre "Où vont les larmes quand elle sèchent" que je trouve sublime, tout comme la plume de l'auteur, une plume de l'âme, une plume authentique, qui rend Jean et ses patients tellement vivants, vrais, lumineux. On se doute un peu que Jean est un peu le reflet de Baptiste.

Entre rires, sourires, larmes et espoirs, Baptiste Beaulieu livre un roman humain, à la fois léger et grave, sous forme de concentré d'émotion et de combat. C'est fort et engagé, c'est à lire absolument !
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Mon conjoint - compagnon - la personne avec qui j'ai un chat - bref la personne avec qui je partage ma vie (et mon chat donc 😐) est un peu trop souvent à l'hôpital.
Et au milieu de ce tourbillon de rendez-vous,
Examens,
Résultats,
Re-examen car-en-fait-il-fallait-pas-le-faire-à-jeun,
Ce message :
« Entout cas elle est super gentille ». (La médecin).

C'est peut-être un détail pour vous,
Mais pour nous, ça veut dire beaucoup.

Je ne vais pas vous faire le laïus du manque cruel de moyens, Baptiste Beaulieu le fait bien mieux que moi, mais il y a peu de temps et de place pour les sentiments et l'empathie dans le milieu hospitalier.
Et pourtant, mêmes pour les personnes qui connaissent l'hôpital comme leur poche alors qu'elles n'y travaillent pas,
Une personne qui demande si ça va,
Un visage souriant,
Ça ne change pas les résultats,
Mais ça rend la journée (bien) plus facile.

Baptiste Beaulieu a quitté le milieu hospitalier en partie à cause de ce manque de moyens et s'est installé en tant que médecin généraliste.
Le médecin parmi les médecins sans doute le plus contact avec la vie « quotidienne » des patients.
Et il en voit des choses.
Et d'anecdotes en anecdotes, qui finalement disent peu sur la médecine,
Mais beaucoup sur la vie,
Nous raconte ce que c'est d'être médecin et tout ce que cela soulève.
Comme le fait de ne plus réussir à pleurer après la mort de trop.

Baptiste, je ne sais pas où vont vos larmes quand elles sèchent.
Je sais qu'en revanche les miennes,
Dont deux ou trois m'ont échappées en écrivant cette chronique consacrée à votre livre,
Sont là,
Sur l'écran de mon téléphone,
Et qu'en séchant,
Elles laisseront un petit cercle salé.
Que mon demi-chat viendra lécher (sans doute était-il une chèvre dans une autre vie 🐐).

Alors voilà,
Mes larmes finissent sur la langue de mon demi-chat.
Et les vôtres alors ?

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Tous les jours, Jean, médecin généraliste, côtoie des patientes et des patients et il nous livre ici des bribes de leur histoire, souvent tristes, parfois heureuses, toujours empreintes d'humanité.
Le fil rouge est le rapport de ce médecin avec ses patient·e·s et les histoires n'ont pas forcément beaucoup de rapports entre elles (ce qui ne m'a pas dérangée). Elles se lisent un peu comme des posts sur Insta ce qui ne veut pas dire qu'elles ne sont pas profonde t et/ou qu'elles ne font pas réfléchir.
L'auteur dresse un portrait sans concession des personnes de son genre, j'ai parfois eu l'impression qu'il en faisait un peu trop (surtout que c'est un homme lui-même), mais ça fait du bien quand même, lorsque l'on est une femme, de savoir que certains se rendent bien compte des inégalités auxquelles on doit faire face quotidiennement.
A la fin du livre, on comprend d'ailleurs un peu mieux ce qui a contribué à ce que Jean se forge cette sombre opinion des hommes
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Que dire?

Je suis ce médecin sur les réseaux depuis des années.

J'ai lu son premier "Alors voilà"....

Ce livre ne m'a pas fait autant de bien que " Alors voilà".
Sans doute parce que, depuis, j'ai aussi des peines accumulées.

J'adore sa façon de nous partager ses expériences et aussi ses coups de gueule bien sentis.

J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai ri et j'ai pleuré.

L'écriture quel exutoire pour ce médecin.

Et quel régal pour nous. Ses lecteurs. Et ses patients...

À lire, bien sûr, comme tous les autres.

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C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé Baptiste Beaulieu, j'avais adoré Alors voilà et Toutes les histoires du monde, deux de ses précédents romans.
Cette fois, nous découvrons Jean, jeune médecin enfin plutôt médecin de famille dans un quartier populaire. J'insiste sur le terme médecin de famille, de ceux qui nous suivent,  connaissent notre vie, nos petits et gros "bobos", notre famille, petits et grands, nos jeunes et nos anciens et qui sont à l'écoute et nous offrent leur bienveillance.
Ces médecins que beaucoup d'entre nous regrettent ou cherchent encore vainement
En fait, c'est de l'auteur lui-même dont il s'agit et ceux qui ont la chance de croiser ces hommes ou ces femmes ne connaissent pas leur bonheur en vérité.

Baptiste Beaulieu nous confie ses ressentis, son écoute,  son empathie, sa bienveillance mais aussi ses drames et son accompagnement auprès de ses patients, tous ces humains fragilisés par la maladie et les épreuves de la vie. Ils sont tous différents, agaçants parfois, attachants aussi, mais unique pourtant à ses yeux.
C'est touchant, émouvant, triste et souvent drôle.

Lors d'un drame, il va se poser bien des questions pour connaître le pourquoi des ses larmes disparues et tenter à l'écoute de ses patients de les faire revenir et pourtant il en vivra d'autres épreuves, les maladies incurables et la fin de vie de ceux qu'il accompagne.
Et c'est bien là la vraie question qui nous concerne tous, nous qui entrons dans la salle d'attente, stressés et pressés de voir notre médecin pour qu'il nous écoute et nous vienne en aide au moment où nous nous sentons fragiles :
Nous posons nous la question ? Comment va mon médecin?
Comment fait-il pour faire de si longues journées ? A-t-il du temps pour ses proches et sa famille?  Et toutes ces années consacrées aux autres jusqu'à un âge avancé car ils ne trouvent personne pour reprendre leur cabinet ?
Alors merci à vous tous médecins et personnels soignants pour votre abnégation.
Combien d'entre nous prendraient leur place? J'ai une petite idée de la réponse....
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Lorsque ma fille était plus petite, je lui lisais le soir une des histoires du Père Castor, intitulée Célestin, le ramasseur du petit matin. Célestin est un ramasseur de chagrins. "Chaque jour, de bon matin, il s'en va sur les chemins. A grandes enjambées, il s'en va pour ramasser : les petits soucis, les petits riens, les gros bobos, les gros chagrins. Avec la pointe de son bâton de bois, il pique les mouchoirs à pois, à trous, à rayures, à fleurs, à carreaux, de toutes les couleurs..."

Baptiste Beaulieu et son héros, Jean (qui lui ressemble quand même un petit peu, un tout petit peu), ils font un peu le même job que Célestin, ils ramassent les chagrins de leurs patients. Avec écoute, humanité, empathie, sensibilité. Et humilité aussi. J'adore l'humilité.
Et toutes ces histoires, ces tranches de vie, Baptiste nous les raconte, avec sa plume pleine d'auto-dérision, d'humour mais surtout pleine de colère, d'engagement, de convictions. C'est beau et c'est dur, c'est triste et c'est doux. Un peu comme la vie en somme.

Alors comme Célestin, à force de ramasser tous ces chagrins, un nuage gris de plus en plus gros se forme au-dessus de leur tête, à Baptiste, à Jean... C'est vrai, on voudrait tous avoir un médecin comme ça, un médecin comme Baptiste, comme Jean, comme Célestin. Mais on ne se demande pas assez souvent comment il va, lui, à force de ramasser les petits soucis, les petits riens, les gros bobos, les gros chagrins. Et ce roman nous fait prendre conscience que ce n'est pas rien. Alors on n'a qu'une envie, lui proposer un calin pour rien, un calin gratuit, un calin pour lui.

Si vous suivez Baptiste Beaulieu sur les réseaux sociaux, les histoires racontées dans ce roman ne vous seront pas étrangères. Vous aurez peut-être même plaisir à reconnaître certains patients, comme la délicieuse Mme Chahib. Pour autant, réunies dans un roman, ces histoires font prendre conscience de la difficulté d'être un soignant à l'écoute, un soignant investi, du matin au soir, et du matin au soir suivant. Parce que mis bout à bout, à la fin d'une journée, ils sont bien lourds, tous ces petits soucis, ces petits riens, ces gros bobos, ces gros chagrins. On comprend que Baptiste Beaulieu ait besoin de l'exutoire qu'est l'écriture pour alléger tous ces chagrins.

Merci Baptiste pour l'homme que vous êtes.

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