Les petites reines

Après "L'enfant thérapeute" de Samuel Dock, j'avais grand besoin de légèreté et d'humour; j'ai donc jeté mon dévolu sur ce road-trip rocambolesque et déjanté de 3 adolescentes, élues Boudins de l'année par une bande de petits mâles testotéronés, s'attaquant courageusement à 3 filles mal dans leur peau et complexées. Elles se découvrent un point commun en lien avec la garden-party du 14 juillet à l'Élysée et décident de s'y rendre à vélo à partir de Bourg-en-Bresse en vendant des boudins à chaque étape pour financer leur voyage.
Bien sûr l'histoire n'est pas crédible mais peu importe car c'est désopilant et j'ai souri, voire ri à maintes reprises aux réflexions et aux analyses des 3 jeunes filles et ça fait un bien fou.
Mais derrière cette légèreté et cette bonne humeur apparentes, l'auteure aborde intelligemment et finement des thèmes sérieux : le regard des autres qui peut être destructeur pour des adolescents lorsqu'il est malveillant, l'importance accordée au physique qui ne cible pratiquement que les jeunes filles (et les femmes plus tard!) niant ainsi la personne pour ne retenir que l'image, la puissance des réseaux sociaux, l'armée, le handicap, la recherche de ses origines.
Ce roman est aussi un hommage appuyé à nos petites villes de province, à l'écart des grands axes avec leurs trésors cachés, leur terroir, leurs habitants fiers de leur région. Par opposition, la description de Paris ne donne pas envie d'y vivre ; la nature a disparu, les odeurs non naturelles agressent les narines, les gens ne se regardent pas et ne se parlent pas.
C'est aussi une ode à cet espace de liberté non polluant qu'est le vélo qui permet la découverte de son environnement, la lenteur, le dépassement de soi, la communion avec une nature parfois peu amicale.
Roman positif que tous les ados devraient lire, filles et garçons mais qui fait aussi du bien à l'adulte que je suis.
Le roman a été adapté en pièce de théâtre en 2021 par la compagnie Soy Création.

Mireille et deux de ses camarades sont considérées par les autres lycéens comme les plus beaux boudins du lycée. Loin de se laisser démoralisées par ce titre, elles se lancent un défi commun qui devrait permettre à chacune de régler un problème personnel: elles partent de Bourg-en-Bresse en vélo dans le but de rejoindre Paris pour faire irruption dans la garden-party de l'Élysée.
Clémentine Beauvais nous livre là un roman pétillant, plein d'humour et sans pathos, sans apitoiement sur ces jeunes filles. Mireille, qui est un peu la leader du groupe car grande gueule, est pleine d'autodérision, de recul sur sa situation. C'est vraiment une lecture très sympathique, qui fait du bien, qui est plein d'espoir et qui en même temps aborde plein de questions comme la discrimination, le rapport au corps, l'adolescence et tous les bouleversements que cette période charrie. Bref, je recommande vivement cette lecture aux jeunes comme aux moins jeunes.

Un livre conseillé comme lecture pour l'entrée en 4eme de ma fille.

J'ai omis beaucoup de plaisir à lire ce roman. L'histoire de 3 ados qui décident de tourner en dérision le harcèlement qu'elles subissent.

C'est plein d'humour. Et si ce n'est pas forcément crédible c'est drôle. Et cela peut donner quelques armes à celles qui subissent le diktat de la beauté imposé de plus en plus tôt aux jeunes filles.

Un livre à faire lire à toutes les adolescentes qui grâce aux éclats de rire accrocheront au récit et comprendront mieux que dans une histoire sérieuse voire tragique, tout le mal que peuvent faire les posts sur les réseaux sociaux. Et moi, qui ne suis plus adolescente depuis si longtemps, je découvre avec plaisir le langage des jeunes d'aujourd'hui et toutes les difficultés auxquelles elles sont confrontées. C'est un roman jubilatoire qui fait du bien. En effet des filles dont on se moque au collège, car elles sont soi-disant moches, se rebellent de façon tellement intelligente et drôle.

Dans cette bonne ville de Bourg en Bresse au collège, un sale gamin organise sur internet le concours du « boudin d'or , d'argent et de bronze ». Les filles tremblent d'être désignées « boudin » de l'année. Toutes les filles ? Non, Mireille qui a été deux ans de suite « Boudin d'or », n'a plus peur de rien et pour consoler les deux filles qui cette année l'ont rejointe dans ce qui doit être une infamie, elle va les entrainer dans une course à vélo jusqu'à Paris.
Elles décident de vendre des boudins sur la route et arriver jusqu'à Paris pour participer à la « party » du 14 juillet à l'Élysée, avec le frère d'Hakima, Kader, un soldat de l'armée française gravement blessé dans une opération militaire dans un pays qui pourrait être le Mali et qui a dû être amputé de ses deux jambes. Il les accompagnera en fauteuil roulant. Je ne peux pas évidemment tout vous raconter et surtout ne cherchez pas de vraisemblance, laissez vous porter par les délires de Mireille. Sachez simplement qu'avec beaucoup de courage et d'intelligence, elles ont su retourner les réseaux sociaux .

Si je n'avais jugé ce roman qu'avec mes critères habituels, je ne lui aurais attribué que trois coquillages mais en pensant à tout le bien qu'il peut faire (et le sourire que j'avais en le lisant) il en vaut bien quatre.
Lien : https://luocine.fr/?p=15423

Mireille Laplanche a perdu son Boudin d'Or cette année. Pour finir Boudin de Bronze. Un titre bien peu flatteur puisque ces Boudins décernent les filles les plus moches de l'établissement, un concours mis en place par Malo, pourtant son ex-meilleur ami. C'est Astrid Blomvall, en seconde, qui obtient le Boudin d'Or et Hakima Idriss, une petite de cinquième, le Boudin d'Argent. Les trois adolescentes, bien que blessées, décident de ne pas en rester là et de se rendre à Paris, à la garden-party de l'�Élysée. Chacune pour des raisons bien précises. Mireille, pour rencontrer son géniteur, le philosophe Klaus von Strudel, aujourd'hui marié à la Présidente de la République, qui n'a jamais répondu à aucune de ses lettres. Astrid pour assister au concert d'Indochine, donné en fin de soirée et dont elle est fan. Et, enfin, Hakima, pour crier la vérité sur le général Auguste Sassin, qui doit recevoir la Légion d'Honneur, et qui, aux yeux de son frère, Kader, est responsable d'une terrible embuscade, en Galéristan, qui aura causé la mort de dix soldats et privé le jeune homme de ses jambes. Et c'est en vélo que les adolescentes, accompagnées par Kader, se rendront à Paris, vendant des boudins pour se faire de l'argent...

Ça roule, pour les Boudinettes ! Quoi de mieux, après s'être fait moquer, aussi bien sur les réseaux sociaux et l'établissement scolaire, que de prendre sa revanche ? Et si les trois adolescentes se font remarquer par leur physique (selon un classement somme toute détestable), en prenant leurs guidons, elles vont attirer, évidemment, l'attention, et ceci pour de bien meilleures raisons. de Bourg-en-Bresse à Paris, leur voyage en vélo va s'avérer aussi vivifiant et salvateur que remarquable. En compagnie de Kader, amoureusement surnommé le Soleil par Mireille, elles vont vivre des moments absolument mémorables, rencontrer des personnes inoubliables, s'entraider et s'unir contre les diktats de la beauté. Abordant des sujets tantôt légers, tantôt plus graves (le harcèlement, les dérives des réseaux sociaux, les familles recomposées...), ce roman ne manque pas d'humour ni d'autodérision. Les dialogues, que ce soit entre les filles ou entre Mireille et sa mère, sont empreints de fraîcheur et de vivacité.
Sans nul doute, ça roule aussi pour Clémentine Beauvais !

𝐌𝐨𝐭𝐬 𝐜𝐥é𝐬 : Young Adult - Grossophobie - Combat - Message - Road Trip à Vélo ⁣
𝐑é𝐜𝐢𝐭 : POV de Mireille⁣
𝐌𝐚 𝐧𝐨𝐭𝐞 𝐠é𝐧é𝐫𝐚𝐥𝐞 : 4/5 ⁣
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𝘏𝘪𝘴𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦 - ★★★★☆⁣
𝘗𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘢𝘨𝘦𝘴 - ★★★★☆⁣
𝘌𝘤𝘳𝘪𝘵𝘶𝘳𝘦 - ★★★★☆ ⁣
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𝐄𝐧 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐭𝐬 : ⁣
📌 Une très bonne lecture. J'ai été vite prise dans l'aventure de Mireille et ses acolytes. À la fois touchante, amusante, drôle. Tout pour passer un bon moment tout en voyageant. Clémentine Beauvais fait passer grâce à cette histoire rocambolesque des messages forts. Je retiens avant tout le courage qu'on eut ses adolescents lors de ce périple ! L'évolution des personnages est flagrante et cela se ressent par le style de l'autrice. Un début léger, drôle et qui devient de plus en plus sérieux au fil du voyage. D'une situation d'harcèlement, les personnes ont su en tirer le meilleur et se dépasser. Un beau message d'espoir ! ⁣
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J'ai toujours bien aimé cette histoire, dont j'avais gardé un très bon souvenir de ma première lecture. J'ai apprécié retrouver ces 3 filles au cours de leur périple sans oublier le soldat qui les accompagne ! Je trouve que leur voyage en vélo est une belle revanche sur la vie et sur tout ce qu'on leur fait subir dans leur collège. 🚲

J'ai préféré ce roman quand je l'ai lu la première fois car j'étais plus jeune et l'écriture était donc plus adaptée. Mais le relire m'a fait passer du bon temps, alors je ne regrette pas, surtout que j'ai quand même beaucoup aimé l'histoire ! 🚲

Mireille, Astrid et Hakima ont été élues « boudins » de leur collège de Bourg-en Bresse. En faisant connaissance, elles réalisent qu'elles ont chacune une bonne raison d'assister à la fête du 14 juillet à l'Elysée. Elles décident donc de préparer leur trajet à vélo, en vendant des boudins pour financer le voyage et en étant escortées du grand frère de Hakima, handicapé moteur.

C'est un roman sympathique, qui aborde avec légèreté des thèmes difficiles comme le harcèlement, le handicap, l'acceptation de son physique.

Le ton « ado » est un peu forcé, mais c'est aussi une partie de son charme ! J'avais l'impression de lire le Journal d'une princesse comme lorsque j'avais 12 ans, cela m'a rappelé de bons souvenirs.

La fin est toute mignonne et joyeuse, c'était tout à fait ce qu'il me fallait pendant un petit week-end ensoleillé au vert !

Les petites reines de Clémentine Beauvais est un roman paru en avril 2015. Clémentine Beauvais est une romancière française qui a écrit son premier roman en 2010. Ce livre a été élu meilleur livre jeunesse de 2015 par le magazine Livre.
Mireille Laplanche est élue "boudin d'or" dans un coucours organisé sur Facebook par des garçons de son collège de Bourg-en-Bresse, depuis plusieurs années. Elle décide de rencontrer les deux autres boudins. Elles se lient d'amitié et elles décident d'aller à Paris à velo en vendant des boudins.
Je recommande ce livre aux personnes qui aiment les livres facile à lire et drôle.
Z.R.

Cheum, thon, tromblon, cageot, laideron, vache, ... Quitte à péter le dico des synonymes de Google et de mon vocabulaire de sale gosse, autant utiliser celui de Clémentine Beauvais dans son dernier bébé, boudin !

Parce que oui m'sieurs dames, c'est pas banal, ici on dresse le portrait de trois boudins, sans tomber dans le cliché du "je suis moche et il va m'arriver des trucs horribles pour que vous ayez pitié de moi ou que vous passiez pour les gros méchants de l'histoire".

Non.

Déjà ça commence bien pour Mireille (la narratrice t'as vu ?), elle vient de se faire élire boudin de bronze, ce qui selon elle est une bonne situation. Bon ok, pas trop parce qu'elle a beau faire la maligne, endosser le rôle d'une ado au physique dégradé ça pique toujours un peu. Surtout quand t'as 15 piges, que t'as la répartie taillée sur les poings de Mike Tyson et que tu défoncerai n'importe quel prof de philo dans sa spécialité.

Suite à ce concours de boudin (ouais après le slutshaming de Comme des images, la cruauté dans les bahuts c'est un peu le combat de l'auteur j'ai l'impression), celles qui ont été élues boudin d'or et boudin d'argent vont s'associer au boudin de bronze pour ... foutre le maxi bordel à la Garden Party de l'Élysée après avoir accompli un voyage à vélo entre Bourg-en-Bresse et Paris !

Attends whaaaaaat ?

Là, précisément, vous vous dites, Lou t'es sous trips faut que tu redescendes un jour et tout t'es encore pété comme un coin, mais quenelles nies (chui obligé de faire le jeu de mot à cause de la situation géographique du livre mais en vrai je suis beaucoup plus drôle que ça) mes frères. Bilaï, J'y suis pour rien ce coup-ci...

Les p'tites demoiselles ont tout intérêt à se rendre à la sauterie de la Présidente (OUAIS), Mireille parce que le Premier Homme de France (le mari de la Présidente shlomo suis un peu..) ce serait son père biologique, Astrid parce que y'aura Nikola Sirkis (tcht tcht pas de marques) qui y fera un petit concert et Hakima parce que son frère s'est fait bousiller les guiboles à cause d'une manoeuvre militaire et qu'on doit justement remettre une médaille à celui qui est responsable de tout ça.

Et comment qu'elles comptent le financer ce petit voyage ? Je viens d'le dire mais comme tu suis pas je vais radoter. En vendant des boudins (même des vegan tu sais) sur les p'tites routes bien franchouillardes entre Bourg-En-Bresse et Panam.

Les gars, vous savez j'ai pas l'habitude de lire des choses qui croustillent sous la dent, qui pépitent de malices et qui feraient fureur en adaptation cinématographique au festival de Sundance. Mais là j'dois dire que j'me suis bien fendu, on retrouve le côté canaille qu'il y a dans Little Miss Sunshine (le road trip y est pour quelque chose j'avoue), ça donne juste envie de prendre son bicloune cet été, de partir de Panam et d'aller dire bonjour à tous les provinciaux (je déconne hein je reste Parisien, je prendrai le train sans dire bonjour à personne et tout ...mais t'as saisi l'idée nan ?)

Un bravo (oui on peut dire grand d'ailleurs parce que quand même c'est mérité) à Clémentine Beauvais qui m'souffle une deuxième fois. D'ailleurs si jamais t'as un road trip à bicyclette à faire prochainement, t'appelles mes boss et on s'arrange, deal ?

See ya
Lien : https://www.instagram.com/lo..