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3,41

sur 731 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je suis rarement dure avec les écrivains car je n'ose pas imaginer la difficulté de leur métier... Mais cet ouvrage m'a tellement révoltée que je déroge à la règle pour la première fois avec cette critique.
J'ai été profondément outrée par la vision de la prostitution sans nuance que propose ce livre, alors même qu'elle est - malheureusement - très éloignée de la réalité du terrain pour la grande majorité des prostituées. L'autrice joue à fond sur la romantisation et l'aspect "militant" de la profession en ces temps néo-féministes : vendre son corps est un acte de liberté, voire de jouissance, et surtout de domination sur la gent masculine. Ce faisant, l'autrice et sa maison d'édition jouent à un jeu dangereux et ne semblent pas se préoccuper du lectorat le moins averti qui pourrait lire ce propos sans aucun recul ! Aucun avertissement sur les conditions réelles des travailleuses du sexe en dehors de cette maison-eldorado n'est proposé en exergue de l'ouvrage... Cette demoiselle a un talent d'écriture indéniable mais son profil de journaliste bon chic bon genre qui cherche à s'enquanailler en allant "jouer à la pute" pour se garantir un succès littéraire facile me donne proprement envie de vomir.
J'espère pouvoir découvrir sa plume alerte dans un projet plus subtilement traité et moins marketting dans les prochaines années car le talent est bel et bien là ! Affaire à suivre donc...
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Encore une fois je me suis laissé embarquer par les conseils de Busnel et sa « grande librairie » qui ne tarît pas d'éloges pour le roman « la maison » d'Emma Becker.
J'ai eu un peu de mal à le terminer. C'est plutôt bien écrit dans le style balzacien comme le dit la jolie Élodie Fondacci. Mais il y a trop de bite,chatte,cul ...Et notre Busnel qui ne trouve pas cela salace tout en voulant donner des leçons aux moralisateurs.Facile cher monsieur lorsqu'aucun contradicteur n'est présent sur le plateau . Bref je crois madame Becker lorsqu'elle écrit « Aussi égocentrique que la profession puisse l'être, elle n'arrive pas à la cheville du narcissisme qui boursoufle un écrivain comme moi, ». Bref vite lu mais avec difficulté et très vite revendu .
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Depuis mon engagement féministe à l'âge de 20 ans, 20 ans se sont écoulés. Et rien ne change. Régulièrement, des médias complices et complaisants dénichent des femmes prônant la défense de l'esclavage des femmes. Comme si les esclavagistes blancs, dans l'Amérique du XIXe siècle, avaient déniché LE Noir validant leur sordide commerce en vantant son bonheur dans l'esclavage.
Qu'on aille demander aux survivantes de la prostitution si elles se sont émancipées/éclatées en devenant les esclaves sexuelles d'hommes divers et variés qui les prenaient pour de la viande. Bizarrement ces femmes, ces survivantes, ne sont jamais invitées sur les plateaux télé et radiophoniques, car leur discours, celui de la vérité, dérange trop.
Nous avons donc eu les "3 C" (Catherine Breillat/Millet/Cusset), puis Marcela Iacub. Aujourd'hui, nouvelle génération et matraquage idéologique identique : Emma Becker.
En plein mouvement MeToo et alors que la France fait partie des pays abolitionnistes en matière de prostitution avec la précieuse loi de 2016 sur la pénalisation des clients, le retour de bâton était attendu.
En effet, le patriarcat n'a nullement intérêt à ce que les femmes cessent d'être des marchandises et des objets de plaisir à destination des hommes.
L'unique question que l'on doit poser face à un tel succès médiatique, organisé avec un brio tel qu'il en devient suspect, pour un livre faisant l'apologie de l'esclavage des femmes est la suivante : à qui profite le crime ?
La réponse est évidente.
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Pouahhh...
Une vraie purge
Rien qui ne m'ait fait apprécié ne serait ce qu'un personnage
Brouillon barbant vulgaire
Bref c'est rare mais j'ai détesté et je déteste perdre du temps alors que de nombreuses pépites attendent dans ma PAL...
Ni queue ni tête.... Sans mauvais jeu de mots
Affigeant
Je crois même que je vais le brûler ce bouquin

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J'ai été déçu.. . Je croyais apprendre plus comment fonctionnaient les Maison Closes? Qui étaient ces femmes qui y travaillaient? et aussi pourquoi avoir voulu vivre cette aventure ? oui elle voulait écrire un livre mais ??? Parfois je trouvais que l'auteure partait sur des envolées "bla bla" inutiles ...
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‪Un style intéressant de base qui mue rapidement vers l'ennui. E. Becker raconte la libération des corps et des femmes dans le bordel auquel elle a travaillé. Elle passe du coq à l'âne avec trop de longueurs. Super redondant pour pas grand chose. Beaucoup - bouleversant que prévu.‬
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Ma lecture de la Maison a été (très) laborieuse...
Je n'ai pas aimé, du début à la fin. Pourtant j'étais inspirée quand j'ai acheté le livre, l'idée que cette auteure ait vécu cette expérience pour écrire son livre me plaisait. Mais quelle déception... Je l'ai trouvé mal, voire pas, construit. L'auteure passe du coq à l'âne, rien ne se suit, tout se mélange, c'est brouillon. Je ne retiens pas grand chose de ce roman qui m'a laissé de marbre comme ça m'est rarement arrivé.
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pas aimé la lecture: trop long, cynique, et plein d'arrogance subtil de la part de l'auteur. à fuir
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Le sujet est évidement "sexy" et très vendeur ! le sexe fait toujours vendre hélas.
Le livre raconte le quotidien d'une Française qui fait l'apprentissage du métier de prostituée dans un bordel en Allemagne à travers une succession d'histoires et d'anecdotes sur son quotidien.
Ce n'est pas de la grande littérature. Les chapitres n'ont pas de liens entre eux et j'ai souvent eu le sentiment que l'auteure se répétait et d'entendre sans cesse la même histoire, les mêmes descriptions avec de petites variations.
Un livre anecdotique.

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Lorsque j'ai eu la possibilité de lire ce livre, je me suis dit : CHOUETTE ! j'avais été assez charmée lorsque j'en avais lu la 4ème de couverture, et pensais trouver quelque chose qui me parle... cela n'a pas été le cas... le texte, bien écrit au demeurant, fait une suite de portraits pas toujours en accord avec la réalité des choses je trouve... je ne pensais pas tomber sur un Nana des temps modernes, mais quelque chose m'a déplu... me rendant la lecture difficile voir insipide. J'ai arrêté ai bout de 120 pages. Peut-être n'étais je pas en accord avec le texte au moment de sa lecture? Suis je seulement passée à côté. Mais je préfère le mettre à plus tard que me forcer une lecture dans la souffrance..
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