Le père de deux adolescentes, part en vacances en Bretagne, quelques jours pour conquérir l'amour ou du moins l'attention de ses filles. L'ïle d'Ouessant n'est pas le meilleur endroit côté soleil et gaîté de la terre, mais il veut leur faire découvrir la poésie et la beauté du paysage et leur prouver son amour.
On attend donc une intrigue, un récit, un suspens, qui va ensoleillé quelque peu la grisaille de l'Ïle. Rien, des souvenirs, ses propres souvenirs, ses fantasmes, ses espoirs, ses amitiés, ses amours, un miroir où le "point mort" concerne même ses filles qu'il veut conquérir.
Des balades,, très peu de rencontres, la seule intéressante et finale, c'est son "double" en flux migratoire, l'un est parti d'Algérie, l'autre y a des attaches. Et voilà notre
Azouz Begag national, encore et encore dans les réminiscences, des les éternelles nostalgies, les clins d'oeil assassins à ces français qui ne l'acceptent pas totalement, ces algériens meurtris etc etc, Faudrait peut être en sortir non ?
Un livre qui se lit très vite, dont le style est intéressant, simple, mais dont les astuces et les clins d'oeil à la "culture de masse" est trop évidente. le "gone du Chaaba" est loin, et ne s'est pas trop renouvelé... Dommage.