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sur 3542 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lors d'une interview à la revue Entrevue, et dans la lignée de "l'Amour dure trois ans", Frédéric Beigbeder a dit : "L'avantage de draguer des filles différentes, c'est qu'on peut leur dire toujours la même chose".
Quel provocateur... On aime ou pas !
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Beigbeder traite de l'amour avec humour, et l'on sent une petite amertume deriere ses discours. Tout comme Nothomb, mais dans un genre bien distinct, cet auteur nous séduit totalement, ou pas du tout.
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J'ai plutôt bien aimé.

On retrouve le style cru de Beigbeder dans un roman qui critique, à nouveau, notre société. Il critique les gens et leurs relations, leur incapacité à surmonter le plus petit des problèmes. C'est un bouquin très vite lu qui pousse tout de même à la réflexion, même si on n'est pas de l'avis de l'auteur.

Malgré quelques passages un peu "inintéressants", j'ai passé un assez bon moment.
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Une lecture facile qu'est ce roman qui nous parle de désespoir amoureux.

Marc, auteur, vient de divorcer et est amoureux d'une autre, Alice, mariée, avec qui il a une aventure, certain qu'elle est la femme de sa vie.

Pour lui l'amour dure trois ans "Une année de passion, puis une année de tendresse et enfin une année d'ennui". Beigbeder détruit à travers ce livre, un idéal de l'amour en prenant un certain recul sur une société qui prône "le bonheur" et l'impossibilité du malheur amoureux.

La première partie du livre est un texte d'un ton plutôt moqueur.
La deuxième partie tient plutôt d'un pseudo conte de fée où tout fini bien.

Même si le style est fluide et qu'on ne s'y ennuie pas vraiment, le ton devient un peu trop mielleux et fade.

Un roman pour ma part, vite (re) lu et vite (ré) oublié.
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Le nouveau Frédéric Beigbeder ! Je me suis lancé dedans, il se lit aussi vite que l'autre. D'ailleurs j'ai bien envie de creuser la bibliographie de l'auteur, il a un style auquel j'accroche pas mal. Pour ce deuxième livre, très court, j'ai eu à nouveau une lecture prenante et qui m'a plu.

Le livre est assez curieux, écrit par Beigbeider en même temps que les événements (ou presque), en tout cas il veut le faire croire. Ca donne un genre tout particulier à l'écriture, qui alterne du coup des passages plus virulents, "sur le vif", et d'autres plus calmes et plus posés. le mélange des deux est détonant. Car l'ensemble parle d'un sujet ô combien sensible, l'amour !

L'histoire est amusante à lire, entre l'auteur qui alterne déprime, ennui et colère (ou qui fait semblant de l'alterner); et tout un développement sur l'amour (considérablement obscurci par un propos aigri) avec tout ce que cela peut comporter comme bassesse du comportement humain. Selon sa vision, l'amour est quelque chose de monstrueux et de négatif. Ah, ces aigris qui écrivent dessus ... Cela dit, le propos n'est pas dénudé de fond, et même si je rigolais beaucoup, je dois avouer qu'il m'a fait réfléchir aussi sur la considération de l'amour. Ce n'est pas la réflexion du siècle, mais c'est intéressant comme façon de voir.

Un sympathique petit livre qui se lit vite, qui contient pas mal d'humour et une petite dose de réflexion. S'il n'atteint pas la beauté de 99 F, il reste néanmoins un très bon livre qui se lit facilement et qui nous invite à une toute petite touche de réflexion dans notre conception de l'amour. Je ne peux que vous en recommander la lecture, il a son charme.
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Un livre qui donne finalement à croire que l'amour peut nous transformer (même si le titre nous fait penser le contraire). Mais je n'arrive toujours pas à accrocher avec l'écriture de l'auteur. Dommage.
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bof, rien de plus à dire
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L'histoire
Beigbeder nous raconte l'histoire la plus vieille du monde. Un homme marié et en couple divorce. Il a une aventure extraconjugale et se terre dans celle-ci pour se reconstruire. A côté de cela, l'homme tente d'avoir une existence dans cette grande mégalopole qu'est Paris. Avoir tous les accès aux boîtes de nuit et à la jetset est-il l'accès au bonheur ?
L'amour dure trois ans est un roman passionné, sexuel et solitaire.
L'écriture
Frédéric Beigbeder a une plume qui ne nous laisse pas indifférent. Elle est à la fois brute et envoutante. On sait tous qu'elle a passionné Gaspard Proust, qui a d'ailleurs joué le rôle principal du film.
Le livre est découpé en deux parties. La première où l'on apprend la découverte de ces deux femmes envoutantes, avec les relations liées. La deuxième est la peur de la fin de la relation, la peur de ses fameux trois ans. Cette deuxième partie me paraît tout simplement de trop, comme le numéro 2 d'un film.
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Je viens de terminer « L'amour dure trois ans » de Frédéric Beigbeder et je ne sais pas trop si j'ai aimé….

Pour vous situer mon expérience « Beigbeder » : j'ai lu « 99 Francs » quelques semaines avant la sortie du film - que j'ai vu également -, et j'avais vraiment adoré : le style d'écriture, l'histoire, l'univers de la pub. Cette lecture m'a amené à lire le roman autobiographique « Un Roman français » - qui a d'ailleurs reçu le prix Renaudot -. J'avais aussi aimé, sans doute car l'histoire était « vraie » et bien sûr j'avais retrouvé le style si particulier de Beigbeder. Dans ces 2 livres, j'ai aimé détester les personnages et par la même occasion l'auteur, et c'est ça qui fait tout le charme de ses romans… enfin je pense !

C'est tout ! Donc quand je suis passée dans les rayons de la FNAC et que j'ai vu « L'amour dure trois ans » réédité pour la sortie du film du même nom – que je n'ai pas vu et n'irais sans doute pas voir -, je me suis dis pourquoi pas retrouver notre cher Beigberder.

Je ne vais pas vous donner l'extrait proposé par la quatrième de couv', parce que ça ne dit pas grand chose sur l'histoire du bouquin. Pour vous la faire courte : Marc Marronnier revient sur son divorce avec Anne et sa rencontre avec Alice qui devient sa maitresse. le tout ponctué par quelques « réflexions » acerbes sur l'Amour avec un grand « A » mais parfois aussi avec un petit « a ».

Bref, moi ce que j'aime particulièrement avec Beigbeder c'est sa plume, son style, alors je vous ai sélectionné quelques passages que j'ai particulièrement aimé :

Un moustique dure une journée, une rose trois jours. Un chat dure treize ans, l'amour trois. C'est comme ça. Il y a d'abord une année de passion, puis une année de tendresse, et enfin une année d'ennui.

Recette pour aller mieux
Répéter souvent ces 3 phrases : 1) le bonheur n'existe pas. 2) L'amour est impossible. 3) Rien n'est grave. [...] Voici également une liste de chansons tristes à écouter pour remonter la pente : April come she will de Simon & Garfunkel (20 fois), Trouble de Cat Steven (10 fois), Something in the way she moves de James Taylor (10 fois), Et si tu n'existais pas de Joe Dassin (5 fois), Sixty years on suivi de Border Song d'Elton John (40 fois), Everybody hurts de R.E.M (5 fois), Quelques mots d'amour de Michel Berger (40 fois mais ne vous en vantez pas trop), Memory Motel (8 fois et demi), Living without you de Randy Newman (100 fois), Caroline no des Beatch Boys (600 fois), la Sonate à Kreutzer de Ludwig van Beethoven (6000 fois). Bon concept de compil, ça : J'ai déjà le slogan. « La compil' cafard, la compil' qui broie du noir ».

Il y a des nuits où dormir serait un luxe. Dormir pour pouvoir se réveiller de se maudit rêve. On aimerait que tout ceci ne soit jamais arrivé. On voudrait « pomme Z » avec sa vie…

On nous dit souvent qu'au bout d'un certain temps, la passion devient « autre chose », de plus solide, de plus beau. Que cet « autre chose », c'est l'Amour avec un grand « A », un sentiment certes moins excitant, mais aussi moins immature. J'aimerais être bien clair : cet « autre chose » m'emmerde, et si c'est cela l'Amour, alors je laisse l'Amour aux paresseux, aux découragés, aux gens « mûrs » qui se sont engoncés dans leur confort sentimental. Moi, mon amour il a un petit « a »…

J'ai l'impression d'être comme Milou quand il a ses crises de conscience, avec d'un côté le petit ange qui lui dit de faire le bien et de l'autre le mini-démon qui lui enjoint de faire le mal. Moi, j'ai angelot qui veut que je revienne avec ma femme, et un diablotin qui me suggère de coucher avec Alice. Dans ma tête c'est un talk-show permanent, en direct. J'aurai préféré que le diable m'ordonne de baiser ma femme.

le mariage est criminel car il tue le mystère. Vous rencontrez une créature envoutante, vous l'épousez et soudain la créature envoutante c'est volatilisé : c'est devenu votre femme. VOTRE femme ! [...] Tout le problème de l'amour, me semble-t-il, est là : pour être heureux on a besoin de sécurité, alors que pour être amoureux on a besoin d'insécurité.

Seule bonne nouvelle : le malheur fait maigrir. Personne ne mentionne se régime la, qui est pourtant le plus efficace de tous. La Dépression Amincissante. Vous pesez quelques kilos de trop ? Divorcez, Tombez amoureux de quelqu'un qui ne vous aime pas, vivez seul et ressassez votre tristesse à longueur de journée.

Elle monte dans le taxi, je referme doucement la portière, elle me souris à travers la vitre… et la voiture s'éloigne. Dans un beau film, je me mettrais à courir après le taxi sous la pluie, et nous tomberions dans les bras l'un de l'autre au prochain feu rouge. Ou bien ce serait elle qui changerait d'avis, soudain, et supplierais le chauffeur de s'arrêter comme Audrey Hepburn / Holly Golightly à la fin de Breakfast at Tiffany's. Mais nous ne sommes pas dans un film. Nous sommes dans la vie où les taxis roulent.

Alors, je ne sais pas si j'ai aimé, ou pas … pourquoi ?

J'ai aimé le style … toujours ! Décousu, froid, brut, abrupt même… J'ai moins aimé l'histoire… comme d'habitude avec Beigberder, on ne sait pas bien qu'elle est la part de fiction et la part d'autobiographie. Bref, je pense que je vais quand même lire les 2 romans précédents de Beigberder pour savoir comment Marc Maronnier en est arrivé là… – mais pas tout de suite, j'ai d'autres romans sur ma « to read list » - !

Voilà, si vous n'avez jamais lu Beigberder, je vous conseille de lire 99 Francs, et si vous aimez le style TRES particulier de l'auteur, lisez ses autres romans ;-)
Et vous avez vous lu ou vu le film « L'amour dure trois ans » ? Qu'en avez-vous pensé ?
Lien : http://www.lesdivagationsdec..
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Je ne suis pas toujours d'accord avec les pensées et les dires de Frederic Beigbeder mais ce livre m'a plu ! J'aime ce côté un peu pessimiste qu'il a pendant presque tout le livre!
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