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3,31

sur 3577 notes
Livre avec beaucoup de potentiel mais pourtant si pauvre. Les métaphores manquent cruellement de poésie.
L'auteur cite les grands écrivains mais oublie de s'en impregner.
L'idée est géniale et l'intrigue bonne, l'amour dure t-il trois ans?
Malheureusement on tombe dans le vulgaire, l'auteur est snob, hautain et méprisant et nous parle de sa vie de privilégié et compare le mal-être amoureux avec une rayure d'une voiture de sport. On est loin des grands classiques comme la Chartreuse de Parme ou le livre est imprégné d'amour sans l'écrire de manière explicite.
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Bon bon bon .....J'avais bien aimé le film " 99 fr " tiré d'un livre de Beigbeder et je ne me disais que ce serait sympa de lire un livre de cet auteur que tout le monde connait pour son engagement profond dans le monde de la night parisienne....
Si je voulais à tout prix tirer qq chose de ce livre, je dirais que c'est le difficile apprentissage d'un adolescent attardé autant qu'alcoolisé qui passerait du " moi je " à " nous " grace à une rupture sentimentale.
Pas de quoi en faire un fromage et pas suffisant pour faire montre d'un style littéraire ébourrifant. Rien n'est foudroyant à part la révélation que la vie a eu la gentillesse du lui faire avant qu'il ne soit trop tard: la passion dure trois ans mais l'amour dure toute une vie" Il s'était juste trompé de mot le pauvre garçon...
Bref, passer de Gabriel Garcia Marquez à Begbeder, c'est violent.
Malgrè tout ça se laisse lire comme un ouvrage intéressant sur la faune de la night: bourrée, paumée, superficielle et desespérée mais par quoi au fait ?
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L'auteur explique son divorce par cette théorie. de bonnes tournures de phrases mais je n'arrive pas à accrocher, pas assez romancé.
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Beigbeder nous trace les portraits des comportements les plus absurdes que peut provoquer l'amour : on commence par le type désabusé qui n'y croit plus, qui a compris que l'amour c'était du vent et une fable inventée pour les naïfs romantiques et que plus JAMAIS il ne s'y laissera prendre. Quelques semaines plus tard, l'attirance qu'il éprouvait pour quelqu'un se transforme en passion, et le voilà prêt à passer des heures entières sous la pluie dans le seul espoir de l'apercevoir quelques instants et d'échanger quelques mots avec elle.

Il sera ballotté d'un extrême à l'autre pendant tout le livre : prêt à partir dans l'heure pour vivre d'amour et d'eau fraîche, ou au contraire reprendre contact avec son ex-femme pour se venger et rendre jalouse sa bien-aimée qui a eu l'audace de partir en week-end avec son mari.

Un livre très humain, qui décrit des sentiments que tout le monde je pense a éprouvés un jour à l'autre, raconté avec la petite touche de cynisme de Beigbeder. Son meilleur selon moi.
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« C'est ce qui fait mon charme : j'ignore si j'en ai eu ». Dans tous les cas, ce petit roman, lui, a un certain charme. On le lit vite, on sourit face à ce personnage nombriliste, insupportable et attachant à la fois : bref, on passe un moment agréable. On nous donne l'impression d'assister à un one man show, l'auteur manie parfaitement l'ironie et l'autodérision, tout en glissant parfois des considérations tristement réalistes.
Lien : http://metamorphoses-de-psyc..
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L'amour dure trois ans est un roman d'inspiration autobiographique de Frédéric Beigbeder, publié en 1997 qui raconte la vie et les déceptions sentimentales de Marc Marronnier, chroniqueur mondain.
Marc Marronnier a une théorie sur l'amour : il ne dure que trois ans. La première année on achète les meubles : c'est l'époque de la passion. La deuxième année on déplace les meubles : la passion se transforme en tendresse. La troisième année on partage les meubles : l'ennui s'installe ; la séparation advient.
Marc nous en fait la démonstration.
Selon lui, le complot amoureux reposerait sur un secret bien gardé. D'abord on nous fait croire que c'est pour la vie, alors que l'amour n'est que le résultat d'une alchimie neuronale du système limbique saturé en PEA (petite molécule !) qui cesserait d'agir après trois années (maudite molécule !) …. En outre, les statistiques nous annoncent qu'une passion ne dure en moyenne que 317,5 jours… Enfin, un chercheur américain vient de démontrer que l'infidélité –stratégie pour favoriser la survie de l'espèce- est biologique…
Par conséquent, ces conclusions « scientifiques » nous éloigneraient de tout romantisme et nous précipiteraient bien vite de la cime dans l'abîme.
A partir de cette démonstration théorique, Marc nous propose de passer à la pratique.
Il nous livre tour à tour, avec humour, ironie, poésie, tendresse, désenchantement, exaltation, paradoxe, … son expérience de terrain. Marié pendant 3 ans avec Anne, épris d'Alice, sa maîtresse (mariée, elle aussi), l'inéluctable se produit : sa femme le quitte.
Sa maîtresse, quant à elle, pourra- t-elle faire mentir l'adage comme quoi « l'amour ne dure que trois ans ? »
F. Beigbeder dans ce roman avance une théorie bien à lui ; théorie incapable de rivaliser avec le dicton bien connu « ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ». Son roman se laisse lire ; il est intéressant ; la démonstration peut nous convaincre à l'heure où le mythe du mariage n'est plus… Mais, je voudrais dire que ce témoignage reste celui d'un HOMME : expérience d'un homme écrite par ce même homme.
Ce livre a instantanément évoqué en moi deux autres livres ; le 1er que je viens de terminer, « Une adoration » de Nancy Huston et « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus » de John Gray. La question ultime que l'on peut se poser : les hommes et les femmes parlent-ils la même langue, car avouons-le, les deux sexes se ressemblent bien peu dans leur manière d'agir et d'exprimer leurs sentiments. Alors à chacun de trouver en SOI, les « ressources, outils,… » pour communiquer et vivre en harmonie avec l'autre sexe, …..malgré tout.
Un souffle d'espoir subsiste : F. Beigbeder semble y croire lui aussi à la fin de son ouvrage… OUF !!
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Lors d'une interview à la revue Entrevue, et dans la lignée de "l'Amour dure trois ans", Frédéric Beigbeder a dit : "L'avantage de draguer des filles différentes, c'est qu'on peut leur dire toujours la même chose".
Quel provocateur... On aime ou pas !
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Dis donc, il y a des gens qui doutent de rien...
Beigbeder est, par définition, un auteur purement commercial.
Et ses livres le prouvent.
Rideau.
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Avec L'amour dure trois ans, Beigbeder nous fait encore la démonstration de son talent d'ex-publicitaire. L'amour dure trois ans, vraiment ? Et après ça, qu'est-ce qu'on trouve ? Beigbeder répond à son lecteur sur le même ton mordant mais toutefois désenchanté qui avait fait sa marque de fabrique dans 99F.

« Un moustique dure une journée, une rose trois jours. Un chat dure treize ans, l'amour trois. C'est comme ça. Il y a d'abord une année de passion, puis une année de tendresse et enfin une année d'ennui. »

C'est irrémédiable, on ne peut rien y faire, et après un nouveau divorce avec la femme qu'il s'était promis d'aimer, Marc Marronnier (derrière qui se cache Beigbeder) décide de faire du titre de son livre son nouvel adage. Plus de déceptions maintenant, c'est promis : en sachant dès le début que toute nouvelle passion sera périmée au bout de trois ans, il espère ne plus jamais s'effondrer à chaque nouvelle séparation. Et c'est avec cette idée en tête que Marc se lance dans une nouvelle histoire, déployant toute l'ambivalence de ses sentiments : celle-ci, il en est sûr, c'est la femme de sa vie, mais ça ne durera pas plus de trois ans…

« Après trois ans, un couple doit se quitter, se suicider, ou faire des enfants, ce qui sont trois façons d'entériner sa fin. »

La première partie du livre est mordante à souhait. Beigbeder démonte toutes les hypocrisies de la vie matrimoniale et fait ressurgir, avec une honnêteté dans laquelle chacun pourra se retrouver à un moment ou à un autre, tous les travers de la vie en couple.

« Je me suis mis à repousser la main d'Anne sans arrêt. Elle me prenait gentiment la main, ou le bras, ou bien posait sa main sur ma cuisse quand nous regardions la télé, et moi que voyais-je ? Une main molle, blanchâtre, avec la consistance d'un gant Mappa. Je frissonnais de dégoût. C'était comme si elle posait un poulpe sur moi. »

Au fil des pages et de ses rencontres, Beigbeder étaye quelque peu sa vision des choses. Il prend du recul et commence à accepter l'idée d'une vie commune qui ne peut pas être passionnée et enivrante tous les jours. A travers la dénonciation d'une société qui prône l'apparence du bonheur avant le bonheur lui-même, la jouissance de tous les instants et l'impossibilité du malheur, Beigbeder détruit l'idéal de l'amour tel qu'on le lui a imposé pour mieux réfléchir à ce qu'il attend vraiment de la vie en couple.

« Plus on cherche à être passionné et plus on est déçu quand ça s'arrête. Ce qu'il faut, c'est chercher l'ennui, comme ça tu seras toujours surpris de ne pas te faire chier. La passion ne peut pas être « institutionnelle », c'est l'ennui qui doit être la normale –et la passion une cerise sur le gâteau. »

« Autrefois, les mariages résistaient à ce genre de passades. Aujourd'hui les mariages sont des passades. La société dans laquelle nous sommes nés repose sur l'égoïsme. Les sociologues nomment cela l'individualisme alors qu'il y a un mot plus simple : nous vivons dans la société de la solitude. Il n'y a plus de familles, plus de villages, plus de Dieu. Nos aînés nous ont délivrés de toutes ces oppressions et à la place ils ont allumé la télévision. Nous sommes abandonnés à nous-mêmes, incapables de nous intéresser à quoi que ce soit d'autre que notre nombril. »

Les réflexions sont parfois un peu faciles et semblent couler de source, mais même si Beigbeder n'invente rien, cela fait toujours du bien de relire des vérités premières.
Malheureusement, la dernière partie du livre s'embourbe dans un ton mielleux plutôt étonnant pour l'écrivain. Tout à fait surprenant (dans le mauvais sens) Beigbeder se met à nous conter son histoire de prince et de princesse charmants évoluant au milieu des prés en fleurs, riant et s'ébattant dans la paille avant de regarder un coucher du soleil en sirotant un cocktail… Ceci sans ironie aucune, cette idylle d'êtres humains à la Adam et Eve –sans aucunes contraintes d'ordre familial, professionnel, social ou quelconque…- seulement menacée par le spectre des trois ans…
Alors bon, oui, d'accord, ça peut faire du bien de lire un Beigbeder qui, pour une fois, ne tape pas sur tout comme un gamin énervé, mais quand même, cette histoire est un peu trop con pour qu'on y croie. Et comme je préfère Beigbeder en méchant publicitaire plutôt qu'en gentil conteur de fées, je préfère n'en retenir que les passages les plus truculents… :

« Voilà un test très simple pour savoir si vous êtes amoureux : si au bout de quatre ou cinq heures sans votre maîtresse, celle-ci se met à vous manquer, c'est que vous n'êtes pas amoureux –si vous l'étiez, dix minutes de séparation auraient suffi à rendre votre vie rigoureusement insupportable. »

« […] faire l'amour est tellement plus agréable quand on est amoureux. Cela donne aux femmes l'impression que les préliminaires durent plus longtemps, et aux hommes l'impression qu'ils passent plus vite. »

"Il n'y a pas de femme moche, il n'y a que des verres de vodka trop petits."

« A part une casserole de lait qui déborde, il n'y a pas grand-chose sur terre de plus sinistre que moi. »

A bon entendeur !
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Sans doute le meilleur Beigbeder. du pur cynisme, un humour parfois gras et grinçant mais qui cache au fond un être torturé, romantique (ses dernières lettres en témoignent), qui nous ouvre un peu plus les yeux sur l'amour et la vie.
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