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sur 3535 notes
C'est le Beigbeder de 1997, le fêtard des soirées de l'outrance, le publicitaire des saillies trouvant un slogan de parfum qui lui rapporte 50 000 francs : “Hypnose de Copperfield. Sinon, l'amour dure trois ans.” Et en plus qui recycle son titre !
Car si le narrateur est Marc Marronnier, on ne voit que le personnage de Beigbeder derrière le masque qu'il ne peut d'ailleurs pas conserver jusqu'au bout : “Marc Marronnier est mort. Je l'ai tué. A partir de maintenant il n 'y a plus que moi ici et moi je m'appelle Frédéric Beigbeder”, dit-il une page avant la fin.

L'auteur fait du tir au pigeon sur le mariage, sur l'amour et sur lui-même avec des scènes sans concessions, dont une tellement crue qu'elle devrait choquer tout un chacun et lui-même s'il devait la relire aujourd'hui, maintenant qu'il est devenu clean !

Bien sûr, j'entends dire que c'est nombriliste, plaintif à mourir… le livre est clivant, avec ceux qui l'ont lu à reculons et ceux qui raillent sa littérature.
Pour ma part, dans la catégorie “carnet de notes” d'un auteur, j'attribue 5* pour son humour : “C'est peu dire que nos retrouvailles furent agréables. Cet après-midi de plaisir pourrait servir de mètre-étalon à Sèvres au rayon “jouissance sexuelle entre deux êtres humains de sexes complémentaires””, pour ses aphorismes : “L'amour le plus fort est celui qui n'est pas partagé”, pour ses punchlines : “Les mecs c'est comme les poivrons, faut les faire mariner”, mais aussi pour ses jolis mots d'amour : “Tout est beau avec toi, même moi.”

Enfin, jouant du paradoxe d'un joyeux drille pessimiste, il conclut de manière optimiste en indiquant que son titre est mensonger : “Bien sûr que l'amour ne dure pas trois ans ; je suis heureux de m'être trompé.”

Je suis content de savoir qu'il me reste à voir le film tourné par l'auteur qui a donné le rôle principal à Gaspard Proust.
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Impossible de me mettre dedans ... ya rien eu à faire ... j'ai fais une pause ... j'ai repris ... j'ai tout de même lu 100 pages mais j'ai finis par abandonner...
Trop de stéréotype, de clichés. Trop de paroles pouvant être mal interprétés...
Dénigrement de la femme... bref livre abandonné...
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Cela faisait un moment que j'avais ce livre dans ma pile à lire, je souhaitais lire les deux premiers tomes de Marc Maronnier et puis j'ai décidé de finalement directement commencer par ce titre.

L'écriture de Frédéric Beigbeder est brutale, tranchante et parfois crue. Marc Maronnier, trentenaire bobo parisien de 30 ans, fait le point sur sa vie. Il est "trop jeune pour les vieux et trop vieux pour les jeunes". Au départ, on s'enflamme en amour ; pour finalement faire le constat qu'après trois ans passés ensemble, la dopamine n'est plus là et qu'il faut se séparer. Anne s'en va et Alice la remplace. Alice durera-t-elle aussi trois ans ?

Petit livre court, j'ai même eu le temps de lire le scénario du film sur le trajet du retour. J'ai envie de voir le film mais j'ai préféré la chute du roman plutôt que celle du scénario du film.
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L'amour dure trois ans. auteur: Frédéric beigbeder

J'ai aimé ce livre car c'est un livre structuré avec des chapitres courts, ce qui donne envie de le lire.
Et puis aussi pour son suspens juste incroyable. car a la fin de chaque chapitres nous avons envie d'en relire un autre.
Je vous le conseille.
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Il faut savoir qu'il s'agit du dernier tome de la trilogie de Marc Marronnier. Ce n'est cependant pas dérangeant de ne pas avoir lu les deux premiers pour lire celui-ci (c'est d'ailleurs ce que j'ai fait).

Marc Marronnier divorce.

Le constat de l'échec de son mariage sonne comme une vérité absolue : l'amour dure trois ans.

"La première année, on achète des meubles.
La deuxième année, on déplace les meubles.
La troisième année, on partage les meubles"

Marc en devient sinistre, jusqu'à Alice !

Je découvre la plume très particulière de Beigbeder dans ce roman : une maîtrise de la langue dans un style très cru. Elle est pleine d'un humour pince-sans-rire. Il faut le lire avec BEAUCOUP de second degré.

J'ai apprécié la morale finale, heureusement d'ailleurs, sinon ça aurait peut être été trop...
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J'ai particulièrement apprécié cet ouvrage ! Je trouve la réflexion sur l'amour de l'auteur très pertinente et intéressante ! D'ailleurs, le style d'écriture utilisé dans ce roman est authentique, il écrit comme il parle, c'est peut être pour cela que je fus autant absorbé par cette lecture. de plus, utiliser sa vie, ses anecdotes, ses déboires ont un réel impact sur la lecture et les lecteurs.
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Mon 1er livre de cet auteur et à mon avis le dernier.
Déjà, on a ici le dernier tome d'une trilogie et que je n'ai rien lu de cet auteur auparavant, mais ce n'est pas ça qui m'a dérangée le plus.
Le style de l'auteur, si on peut parler de style dans son cas, m'a beaucoup déplu, les phrases sont simples et plutôt faciles à lire, mais le contenu, est à gerber (un terme visiblement très apprécié de l'auteur. Il veut choquer, percuter et il écrit de la même manière qu'il se montre au public, cynique, vulgaire, blasé (pas étonnant que sa femme l'ait quitté et qu'il ait galéré à se mettre avec sa 2nde). Ce mec est détestable au possible.
Je me suis sincèrement demandé, au regard de sa vision du monde et des gens ce qu'un mec pareil peut bien foutre sur Terre, à part nous emmerder, il est complètement inutile et n'apporte rien de bon aux autres. Drogué, danger public, une loque bourré 3 soirs par semaine au minimum et qui couche avec tout et tout le monde, je ne vois pas comment on peut crier au génie en parlant d'un type pareil.
Seul point positif que j'ai relevé et qui fait que je suis allée au bout de son livre, il a aimé un livre que j'ai moi-même adoré : la séparation de Dan Frank.
Alors peut-être qu'en tant que critique littéraire, ses choix sont meilleurs que ceux de sa vie.
Pour finir, le livre est court c'est déjà en cela qu'il nous épargne.
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L'auteur nous raconte l'histoire de Vincent Marronnier, jeune trentenaire tout juste divorcé d'Anne, avec qui il a vécu trois ans. Trois ans, le temps d'une histoire d'amour (durée moyenne internationale d'une relation selon les statistiques).
Car la première année, tout est magique, tout est beau, on est amoureux, on a envie de voir l'autre et d'être toujours avec lui (ou elle).
La deuxième année, on se sent bien, on s'épanouit, il n'y a plus de passion car elle a laissé place à la tendresse.
Et la troisième année, on ne supporte plus l'autre, on s'ennuie, on regarde autour de nous.
Et on recommence…
“La première année on achète les meubles, la deuxième année on déplace les meubles, la troisième année on partage les meubles."
“Un moustique dure une journée, une rose trois jours. Un chat dure treize ans, l'amour trois. C'est comme ça. Il y a d'abord une année de passion, puis une année de tendresse et enfin une année d'ennui.”
Ce livre est une succession de phrases choc sur l'amour et la vie de couple.
On n'aime ou on déteste je pense. Je l'aurai lu il y a deux ans, je n'aurai, je pense, pas adhéré. Je l'ai lu d'une traite en une soirée.
Tellement de passages m'ont parlé.
“Tout le problème de l'amour, me semble-t-il, est là : pour être heureux on a besoin de sécurité alors que pour être amoureux on a besoin d'insécurité. le bonheur repose sur la confiance alors que l'amour exige du doute et de l'inquiétude. Bref, en gros, le mariage a été conçu pour rendre heureux, mais pas pour rester amoureux.”
C'est mon premier livre de l'auteur, on n'aime ou pas son style, c'est parfois cru, vulgaire, c'est toujours sans filtre mais c'est également tellement beau et fin.
Je ne peux que vous conseiller de le découvrir mais je vous préviens, tout dépend de votre état d'esprit et de votre vie amoureuse, vous n'aimerez peut-être pas.
Car il casse le mythe du couple et du mariage, on peut ne pas adhérer du tout et je le comprends complètement.
En tout cas pour moi, c'est un énorme coup de coeur, que je relirai avec grand plaisir.

Lien : https://www.instagram.com/al..
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J'ai passé un bon moment à la lecture de ce livre. N'ayant lu que "Windows on the world", je n'était pas encore vraiment familiarisé avec le monde de Beigbeder. Avec "L'amour dure trois ans", je cerne un peu plus le personnage. Je comprends qu'il puisse paraître antipathique même si on peu lui trouver un certain intérêt dans la description de ce monde nocturne parisien médiatique. L'histoire amoureuse qu'il y insère, autobiographique ou non, m'a assez amusé, sans plus. Car, passé les premiers chapitres, on découvre bien vite qu'il n'y a plus rien à découvrir. A grands renforts de références et de phrases choc, venues de la pub, il nous fait part de ce que tout le monde connait déjà : les affres d'une passion amoureuse qui se termine. Ce qui dure trois ans et souvent beaucoup moins, ce n'est bien évidemment pas l'amour, mais la passion. Ce qu'on peut déplorer, mais que l'on finit par accepter avec un peu de maturité. Visiblement, Beigbeder le sait très bien, mais il feint de l'ignorer pour se mettre en scène dans son rôle de pauvre petit homme ballotté par ses ses désirs et les femmes. En résumé, c'est un livre qui se lit très bien, qu'il ne faut surtout pas prendre trop au sérieux, juste se laisser aller à cette lecture que l'on oubliera assez vite.
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L'amour dure trois ans/Frédéric Beigbeder
Battologie de grimaud ?? À voir !
Est-ce que vraiment l'amour est un combat perdu d'avance ? Peut-on généraliser de la sorte ? Il faut une sacrée expérience de la vie pour pouvoir proférer un tel apophtegme.
Les affirmations assénées à longueur de page n'engagent que l'auteur ou Marc le narrateur qui se débat dans son petit univers étriqué.
Tout le monde se marie-t-il comme il va au Mac Do et zappe après ? Difficile d'être péremptoire sur la question !
Voilà quelques exemples de ce qui semble une évidence pour l'auteur.
Le style est lâche et actuel, revenu de tout, désabusé. Des phrases comme :
« Les mecs, c'est comme les poivrons, il faut les faire mariner. » ne sont pas d'un niveau tel que l'on puisse prétendre que F.B. est un écrivain.
Et je ne parle pas des délires scatologiques de Marc !
Et pourtant, par instant une phrase permet d'esquisser un sourire car il arrive que F.B. ne manque pas d'humour, ce qui sauve la mise.
« Au premier mariage on cherche la perfection, au second on cherche la vérité. »
On rencontre quelques bons mots au fil des pages, mais ils sont rares.
« Sans apprentissage de la douleur, le bonheur n'est pas solide. »
La seule vérité qui m'a interpelé c'est de reconnaître que les moeurs du XVIII é siècle étaient plus « modernes « qu'au XXè. En effet il suffit de se souvenir du roman de Diderot « Les bijoux indiscrets » (que j'ai commenté par ailleurs) pour s'en rendre compte.
En résumé, il n'est pas indispensable d'avoir lu ce livre pour vivre heureux quoique les dernières lignes laissent de l'espoir…
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