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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Hélas, un mauvais roman plein d'idéologies mal fichues de la part de l'auteur de Théorie de l'information. Il s'agit d'une caricature, mais il faut croire que c'est involontaire de la part d'Aurélien Bellanger, du moins en partie. Donc, on symbolise le territoire ainsi : à l'ouest de la capitale, la bourgeoisie, à l'est les classes dangereuses, c'est-à-dire les musulmans et le 93 en digne royaume. Il faudrait convier Bellanger dans le 92 et ses cités de Nanterre, Courbevoie ou Suresnes, et l'inviter par contraste au Raincy et ses belles demeures art-déco bourgeoises pour qu'il comprenne le caractère anachronique et surtout simplificateur de sa conception du territoire, mais passons. le personnage, Alexandre, va élaborer avec d'autres et pour le Prince, alias Sarko, une nouvelle vision de Paris, sous forme de lignes de transport à grande vitesse. Puis, constatant l'échec de son projet de vie associée au grand homme, il va se convertir à l'Islam, passer de l'ouest à l'est. Ne riez pas. Cette paresse dans le texte où l'on sent l'auteur à bout de son histoire et ne parvenant pas à lui trouver de fin du fait qu'elle est conceptuelle et seulement ça et non réellement documentée sur les territoires passionnants qu'elle prétend parcourir, conduit à cette fadaise houellebecquienne. L'auteur de Soumission a le talent de sa vision, celui du Grand Paris n'a même pas celui de la contre-façon. Au fur et à mesure du récit, l'écriture est de plus en plus nulle. Certes, Bellanger n'a jamais été un styliste, il n'a d'ailleurs pas trouvé d'autres moyens de s'en défendre que de s'en prendre au style lui-même. C'est la ligne de conduite des mauvais auteurs; ceux qui n'écrivent pas disait Duras. Mais là, franchement, à partir de la moitié au moins, on sent qu'il n'est même plus intéressé par son sujet, qu'il tire vers le bout comme il peut. Dommage. le sujet était splendide, le titre lui-même remarquable. Il faudrait dire à l'auteur de s'intéresser réellement à la littérature.
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