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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Augie March, à 12 ans, fait partie de la classe très pauvre aux Usa. Son père a abandonné son foyer, il y a déjà plusieurs années, sa mère pourvoit seule aux besoins de ses trois fils Simon, Augie et Georgie, handicapé mental. Dans leur maison, une grand-mère (pas la leur) régit ce petit monde en tyran. Augie, pour apporter un peu d'aide à sa famille travaille, tente différents petits boulots et devient « assistant » d'un riche paraplégique.
Arrive alors la crise de 29 qui plonge la famille dans la misère. Nous allons suivre pendant une quinzaine d'années, le parcours d'Augie et de Simon, tous les deux désireux de faire fortune, en épousant une riche héritière pour Simon, en tentant sans succès de suivre l'exemple de son aîné pour Augie.
L'histoire est intéressante bien que Augie semble toujours tombé dans les mêmes travers : il tombe amoureux, de la mauvaise personne, se fait balader, et finit seul.
Au passage, nous aurons pu aller au Mexique chasser serpents et faucons ou en Europe au début de l'engagement des USA dans la seconde guerre mondiale.
En conclusion : l'histoire sans être très prenante m'a intéressée mais sans trouver l'engouement d'un auteur contemporain, récipiendaire également du prix Nobel, John Steinbeck
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Parodie du roman picaresque du 18° siècle où s'inscrit la formation d'un adolescent.
Augie March, jeune juif, est accablé de conseils par Mémé Lausch qui "règne" dans sa famille, par son frère Simon, par des parents et amis qui lui veulent du bien, qui veulent le rendre riche, célèbre, puissant. Mais il refuse de se laisser manipuler. Il n'a pas d'autre ambition que celle de rester libre, disponible et d'être lui-même. Dans ce monde où la réussite est obligatoire, il préfère la liberté. Augie refuse toute recette, toute idéologie et sait dire "non" à la civilisation quand elle menace son intégrité.
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Saul Bellow (1915-2005) est un écrivain canadien-américain fils d'immigrés juifs-russes, élevé à l'école de la rue mais universitaire de carrière, notamment à Chicago. Saul Bellow a obtenu trois fois le National Book Award, pour Les Aventures d'Augie March (1953), Herzog (1964) et La Planète de Mr. Sammler (1969). Il reçut le prix international de littérature en 1965 et le prix Nobel de littérature en 1976. Cinq fois divorcé, l'écrivain vivait entre le Vermont et Boston, remarié à une ex-étudiante de trente ans sa cadette, lorsqu'il décède en 2005. Les Aventures d'Augie March vient d'être réédité en poche, dans sa dernière traduction.
Augie March, le narrateur, est né dans une famille juive émigrée à Chicago, avant la Dépression. Sa mère est pauvre et perd lentement la vue, son plus jeune frère George est attardé mental tandis que son frère aîné, Simon, bourré d'ambition, veut devenir riche le plus vite possible. Tous vivent sous la férule de Grandma Lausch, hantée par les souvenirs de son Ukraine, « fripée comme un vieux sac en papier, une autocrate, implacable et jésuitique, un vieux rapace de Bolchevik aux serres acérées… »
Le titre du roman dit bien ce dont il s'agit puisque des aventures, Augie va en connaitre en faisant de multiples petits boulots, croiser le chemin de quantité de gens, hommes et femmes, de conditions sociales différentes, quitter Chicago pour voyager jusqu'au Mexique, connaître plusieurs amours, se marier, embarquer pour l'Europe en guerre mais faire naufrage et revenir à Windy City. Nous accompagnons Augie durant de nombreuses années, côtoyant des petits gangsters, des millionnaires, des syndicalistes, des filles de famille dont l'une s'est mise en tête de chasser l'iguane avec un aigle, et même nous croiserons le chemin de Trotski au Mexique ! Tout ceci n'est qu'un mince aperçu du contenu romanesque de l'ouvrage.
Roman initiatique ou plus précisément d'éducation, Augie cherche désespérément à donner un sens à sa vie. Si pour son frère Simon, réussite et fric sont le moteur de ses actions, pour notre héros il n'en est pas du tout de même. Au contraire, même, au plus grand dam de son frère qui le lui reprochera sans arrêt. Toutes les expériences et rencontres seront prétextes pour notre héros à analyser les comportements des uns et des autres, répondre ou non à leurs sollicitudes et tenter de mener sa barque à sa convenance, libre de toutes contraintes, car ce qu'il veut en définitive, c'est « avoir une belle vie, ce qui passait en premier. »
Je sors de ce roman, étourdi et étonné, car 900 pages, il faut les engloutir (surtout pour moi qui déteste les longs romans, comme je l'ai dit maintes fois ici) ! Oui le bouquin est trop long, deux cents pages de plus ou de moins, ne feraient aucun différence ; mais pour autant, je me suis laissé emporté par cette vague – sans hauts ni bas très marqués, à part une scène ou deux -, sans que je me sois passionné véritablement pour le sort d'Augie mais sans pouvoir non plus lâcher ce foutu roman qui dès que l'envie m'en venait, me retenait tout autant. Certainement doit-il tout à son écriture, simple en apparence mais efficace.
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