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3,84

sur 498 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avec Ceux qui partent, Jeanne Benameur nous offre un roman d'une profondeur abyssale. Plus je le lis, plus cette difficulté de l'exil, la force qu'il exige de ceux qui partent, leurs renoncements, imprègnent ma lecture.

Le roman commence par une photo d'émigrants qui vont descendre du bateau, nous sommes à Ellis Island, à New York, en 1910 :

Ils prennent la pose, père et fille, sur le pont du grand paquebot qui vient d'accoster. Tout autour d'eux, une agitation fébrile. On rassemble sacs, ballots, valises. Toutes les vies empaquetées dans si peu. (p. 11)

Donato et Emilia Scarpa ne ressemblent pas aux émigrants poussés par la misère, ils sont là par choix, parce que Emilia veut goûter à une liberté qu'elle n'aura jamais en Italie. Andrew Jònsson, le jeune photographe, est le fils d'un émigrant islandais et d'une orgueilleuse « vraie Américaine » descendante d'une des immigrantes du Mayflower. Que cherche ce jeune homme riche, lorsqu'il prend des photos de ceux qui espèrent une vie meilleure ? Veut-il retrouver ses ancêtres dont on ne parle jamais chez lui ? Devenir le lien entre ces nouveaux émigrants et sa ville de New York ?

Parmi tous ces individus aux langues multiples qui ont quitté leurs terres, leurs drames ou leur misère pour tenter de devenir des citoyens américains, certains sont élevés au statut de personnages emblématiques, en particulier Emilia.
Suite sur mon blog...
http://nicole-giroud.fr/ceux-qui-partent-epopee-contemporaine-6087



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Ils quittent leur pays d'origine pour différentes raisons : parfois contraints, parfois par souhait ... et ils arrivent en Amérique à Elis Island. Nous sommes en 1910. Si ceux qui ont de l'argent passent sans problème, la douane, les deuxième ou troisième classe doivent subir le processus de contrôle serrée d'une nation.
Parmi les migrants, Donato, acteur et sa fille , Emilia qui ont quitté l'Italie après le décès de l'épouse et mère tant aimé. Emilia a poussé son père dans cette démarche tant elle le voyait s'enfoncer dans le deuil impossible de celle qu'il aimait. Elle même a bien l'intention de devenir une américaine, une femme libre, pas obligée de se marier, d'avoir des enfants et surtout de s'adonner à sa passion, la peinture. Il y a aussi Gabor, l'homme d'un clan manouche, jeune, musicien diabolique au violon. Il chante aussi comme son amie. Sa rencontre avec Emilia va le changer à jamais. On rencontre aussi Esther, qui fuit l'Arménie et le génocide de son village. Son talent de créatrice de vêtement est son bagage principal, son isolement et sa peine, son fardeau.
Ils vont tous se rencontrer dans cette enclave et durant ce temps suspendu de contrôle avant d'entrer dans cette Amérique tant rêvée et qui sera peut être décevante.
Auprès d'eux, un photographe, Andrew Jonnson, fils d'un émigré islandais et d'une riche héritière descendante d'une des rares femmes présentes sur les premiers bateaux venus sur ce nouveau continent. Andrew qui veut rendre hommage à ces ancêtres et les comprendre mieux que ce soit son père ou sa grand-mère chérie, Andrew qui ne veut pas éluder ce passé qui gêne parfois sa mère, si fière de son "aristocratie migratoire".
On croise aussi un officier de l'administration qui ne supporte plus les conditions humiliantes d'accueil des arrivants et va bientôt quitter son poste.
Tous des migrants, avec notre langue pour trésor, nos rites de vie : nos petits bagages qu'il nous faut protéger parfois abandonner pour s'avancer dans le nouveau monde qui s'ouvre à nous.
Un magnifique texte pour réfléchir ...
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Peu d'auteurs parviennent à m'émouvoir comme le fait Jeanne Benameur. Son écriture me touche profondément car il y a de la beauté et de la poésie dans chaque phrase.
Dans ce roman qui se déroule en un jour et une nuit, il y a peu d'action, mais chaque personnage porte en lui une histoire si intense, la mémoire des proches disparus y est si vive, que cela en fait un livre très fort.
Sur Ellis Island, trait d'union entre l'ancien et le nouveau monde, le temps est suspendu, l'attente est interminable. L'auteur a su capter ce moment de flottement, où le coeur des émigrants oscille entre le déchirement d'avoir tout laissé derrière eux, et l'espoir de commencer une vie meilleure sur ce nouveau continent. Il faut du courage et de la force pour quitter sa vie d'avant, si dure soit elle, se lancer vers l'inconnu sans aucune certitude, et devenir quelqu'un d'autre. Car l'exil transforme les êtres et il leur faut laisser une part de soi sur leur terre natale pour mieux se réinventer. « Est-ce pour bien s'imprégner, une dernière fois, de ce qu'ils ont été et ne seront plus, qu'ils ne cèdent pas à l'excitation de l'arrivée ? ».
Ce fut pour moi une magnifique lecture.
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Roman tout en délicatesse et en sensualité dans les regards, les contacts et les rencontres à un moment crucial de leur existence où les émigrants vers les Etats-Unis dans les années 1910 pour des raisons très diverses décident de quitter leur pays, leurs proches, leur langue, leur environnement parfois rassurant pour se plonger dans une nouvelle vie.
Cette quête dans ce monde inconnu pour chaque personnage s'accompagne d'espoir, de soif de liberté et d'épanouissement, d'amour qui s'expriment ou s'exprimeront différemment selon son origine et sa propre histoire. le lecteur suit ces personnages dans un instant précis de leur vie et découvre leurs forces et leurs faiblesses.
De grands moments d'humanité dans des épisodes de vie difficiles à surmonter.
J'ai beaucoup aimé l'écriture construite par chapitre consacré à un personnage à la fois ainsi que cette partie de l'histoire des Etats-Unis bâtie sur des hommes, des femmes et des enfants venus d'Europe.







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Ils ont quitté l'Europe au début du siècle précédent (celui dans lequel on est né, oui oui)pour rejoindre les états-unis, entre Eldorado et terre promise .
Ils se crousent à la descente du bateau.
La jeune fille et son père comédien qui on laissé sous terre en Europe celle qu'ils aimaient.
Celle qui a perdu sa famille dans tueries à l'encontre des arméniens qui préfigure 1915.
Celui qui accompagne les siens, ceux du voyage pour qui laisser un lieu est une habitude.
Tous croisent l'appareil photo d'un "2e génération " fasciné par ces gens qui ont tout abandonné comme sa grand-mère a abandonné l'Islande il n'y a pas si longtemps
Ce cours moment, 24 heures en 300 pages, est l'occasion pour chacun d'affirmer des choix pressentis mais exacerbés par la charnière que représente la rencontre avec la terre espérée.
Une très belle écriture d'une auteure sensible qui conclue sur de très belles pages sur la notion de migrations humaines
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À travers le récit de "Ceux qui Partent" en abandonnant le pays de leur enfance, Jeanne Bénameur exprime toute sa tendresse pour les personnages, devenus émigrants du bout du monde. Une journée et une nuit à Ellis Island (NY), dans les premières années d'un autre siècle, pour changer de peau, une nostalgie comme passagère, un exil apaisé peut être.


Elle se rappelle, que sa famille a connu l'exil en 1958, elle avait cinq ans à son arrivée en France. Son père est algérien et sa mère italienne. Son père restera très attaché à la langue française, sera même exigeant pour abandonner le parler du pays, faisant tout pour que la famille s'intègre. Leur nouvelle langue deviendra le pivot de la vie familiale.
Jeanne sait qu'il faut connaître le manque pour que le poème sonne juste.


Il y a dans cette fiction une volonté de projeter enfin, un regard apaisé sur son passé de migrant, sur les douleurs de l'exil, sur la difficulté de porter une autre culture. La maman italienne s'affranchissait des tabous de la famille, Jeanne son frère et ses sœurs écoutaient cette musique du passé, l'italien, la musique de leurs premiers cris.


Jeanne retrouve ses racines italiennes avec délectation, et teste de nouvelles couleurs à épingler sur Emilia et Donato et à leur nouvelle vie. Emilia et Donato, n'ont jamais cesser de regarder les bateaux comme s'ils venaient tous, des bords de la Méditerranée.
Emilia, jeune institutrice espère dans ce pays qui s'ouvre à la peinture, y puiser un nouveau souffle pour son travail. Picabia un peintre d'avant garde par exemple, viendra vers 1910 à New-york. Son père, Donato Scarpa, acteur italien, l'accompagne pour la protéger dans cette quête de liberté avec sous le bras son livre fétiche, L'éneïde.


Sa lecture de l'énéïde aux heures d'angoisse fera vibrer et revivre comme un gourmet ses souvenirs d'artiste et de comédien.
Donato sait qu'une langue est plus sûre qu'une maison. Rien ne peut la détruire tant qu'un être la parle. (p. 166)


Andrew Jonsson, photographe New-yorkais de père islandais, crée des passerelles et des liens. La photographie véhicule des images et réanime les êtres. Andrew devient le révélateur, un peu comme un passeur : lui à la recherche d'islandais, parmi les premiers pionniers, auxquels sa mère reste attachée, les migrants eux à la recherche de parents, d'amis, de proches par la langue. Ils cherchent à reconquérir le plus profond d'eux-mêmes.
Chacun se blottit encore dans sa langue maternelle comme dans le premier vêtement du monde.


Migrant pour migrant, Jeanne Bénameur se sent des ailes pour embrasser toutes les minorités opprimées. le génocide arménien est là présent avec Esther, une jeune femme qui fuit les persécutions, celles qui ont enseveli toute la communauté orthodoxe, avec une ampleur que l'histoire a toujours des craintes d'explorer ou de raviver. Esther, elle, rêve simplement de liberté.


Gabor, un tzigane, son violon en bandoulière est une belle image d'une intégration qui se cherche. le violon est sa langue et son langage, il véhicule ses émotions, il fait des rencontres, il existe par sa chair et ses palpitations.
"Comme sur le bateau, il lit pour tous ceux qui ont besoin d'entendre autre chose que des ordres ou des plaintes. Il lit parce que la voix humaine apaise et qu'il le sait, page 145 "
La musique et la poésie, portent cette capacité à se trouver bien en soi, de savoir faire une pause, d'adresser un baiser.

Un livre qui respire, qui s'offre aux vents.

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Critique à chaud sur ce dernier roman de Jeanne Benameur, une fois de plus j'ai été sous le charme.
J'ai retrouvé toute la sensibilité et la poésie de cette auteure sur le thème de l'exil.
1910: sur le paquebot qui accoste sur Ellis Island ,aux portes de New York,nous allons faire la connaissance de Donato et sa fille Emilia ,Italiens ,appartenant au monde du théâtre, Esther ,l'Arménienne ,fuyant son pays en sang,et Gabor ,le violoniste ,qui ne rejoindra pas son clan,et puis Andrew Jónson ,l'étudiant New-yorkais qui immortalise ces précieux instants grâce à son appareil-photo.
Retenus un jour et une nuit sur cette Île, ils sont confrontés à l'attente et Jeanne Benameur tour a tour va décrire, les sentiments de chacun ,Le doute ,le regret, la joie de découvrir un nouveau monde ,l'exaltation ..... Avec beaucoup de sensibilité,Jeanne Benameur explore l'âme de chaque personnage ,un petit bémol pour moi,sur la deuxième partie du livre : j'ai'trouvé un peu trop de scènes érotiques et j'ai ressenti un sentiment de cassure ,une impression d'essouflement,j'ai beaucoup aimé la première partie ,mais après ,un peu déçue ,et la fin trop rapide ,quant au devenir de ses personnages ,j'aurais aimé rester avec eux .Le style aussi ,à changé ,beaucoup moins poétique qu'au début. Mais c'est quand même un gros coup de coeur ,et je le recommande chaleureusement. ⭐⭐⭐⭐⭐
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Un superbe roman,sensible, poétique, musical et bouleversant. Il raconte l'arrivée de migrants à Ellis Island et la nuit où ils sont retenus dans l'île avant de pouvoir débarquer à New-York. Tous ces gens viennent de différents pays .La plupart fuit la misère, parfois la guerre,rares ceux qui partent pour simplement conquérir l'Amérique.Le livre raconte leurs rêves, leur espoir d'une vie meilleure. Il parle d'amour, de la perte d'êtres aimés et de la difficulté de se reconstruire. Il campe de magnifiques portraits de femmes, qui ,jeunes ou vieilles, veulent prendre leur vie en main et rêvent d'émancipation.
Le roman est accompagné par l'Enéide, seul livre emmené par le père de l'héroïne.La lecture qu'il en fait aide ses compagnons d'infortune à supporter leurs malheurs. Et la musique est omniprésente. Chants et violon tzigane animent et rythment tout le récit.
Et n'oublions pas que le grand sujet du roman, ce sont ces migrants ( Pourquoi partent -ils. que viennent-ils chercher? ), et ceux qui les regardent arriver, avec appréhension pour certains , avec compassion pour d'autres. Un vaste sujet qui peut nous aider à réfléchir sur les migrations d'aujourd'hui.
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1910. Portes de New York : Ellis Island, zone de transit.
Un père et sa fille, tout est dans la gestuelle de cette photo, à cet endroit-là. Lui, Donato, l'homme vieillissant passe son bras protecteur autour des épaules de celle qui est la plus chère à son coeur : Emilia, sa fille ; elle a le corps tendu vers cet ailleurs plein de promesses, oiseau prêt à s'envoler.
« L'Histoire ne fait que répéter les mêmes mouvements. Toujours. Les hommes cherchent leur vie ailleurs quand leur territoire ne peut plus rien pour eux, c'est comme ça. Il faut savoir préparer les bateaux et partir quand le vent souffle et que les présages sont bons. Tarder, c'est renoncer. »
Andrew Jónsson est le photographe, que cherche-t-il en immortalisant sur la pellicule ces arrivées massives ?
C'est un roman polyphonique, où chaque vie est différente, des coeurs qui battent à l'unisson de l'espoir qui les anime.
Esther Agakian rescapée du génocide arménien, Hazel la prostituée. Un groupe de bohémien, musiciens qui veulent gagner l'Argentine.
Le temps c'est celui qui est suspendu entre l'aube de l'arrivée à l'aube du lendemain. Ce lendemain qui dira si oui ou non l'Amérique les attend.
Période d'espoirs, de doutes et de tout ce qui constitue chacun d'eux, et plus encore.
Dans ce lieu et ce temps intermédiaire le lecteur découvre ce que « oser partir » implique. Changement de lieu mais surtout devoir s'approprier une autre langue que celle de ses origines.
Tout en est affecté, la gestuelle, le mode de pensée, les relations que l'on noue avec des personnes que l'on n'aurait pas côtoyé sans ces circonstances-là.
De multiples questions se présentes : Donato et Emilia, eux ont choisi d'émigrer, c'est presque un luxe ; d'autres ont fui un pays qui les rejette et les extermine, ils sont contraints…
Et Andrew qui est né à New York parce que ses grands-parents sont partis avec la vague d'émigration islandaise, la grand-mère se souvient, la mère, elle fait comme si…Donc le petit fils cherche sa propre histoire.
« Alors elle se met à lui parler en islandais. C'est quelque chose qu'elle fait parfois, depuis qu'il est tout petit. Elle a toujours pensé que c'était la seule vraie façon d'apprendre une langue. Il se laisse porter, ne comprend pas tout mais cela n'a pas d'importance. Il entend. Ce qu'elle dit dans cette nuit, dans la voiture qui roule dans New York, ce sont des paroles pour la mémoire qui habite les corps et coule dans les veines. »
Cela présente les multiples facettes d'un acte et remet en question le concept d'identité.
Un très beau portrait de femme se dessine, une femme faite pour la modernité et la liberté. Emilia porte cela en elle.
Dans ce roman il y a tout ce que j'aime chez Jeanne Benameur, l'art de travailler les mots, de les façonner pour donner à voir, sans jamais faire la leçon, juste déciller le regard, le prolonger de poésie, ouvrit les fenêtres sur le monde. 1910 et aujourd'hui c'est la même chose, car le monde va ainsi.
Les mots ainsi font images et articulent les pensées.
Cet art qu'elle maîtrise parfaitement fait que le lecteur s'immerge comme les protagonistes dans ce temps de vacance pour s'interroger en profondeur et laisser transpirer sa propre essence. Voir au-delà.
Une autre particularité de Jeanne Benameur, c'est ce regard toujours bienveillant, cette attention au monde qui le rend poétique.
Poésie dont nous avons tous besoin.
En conclusion, tant que nous garderons « le sentiment si apaisant de la vie qui continue, fluide, et qui va sa route d'un corps à un autre corps, que rien ne se perd en chemin parce que tout s'invente et continuera à s'inventer avec des forces nouvelles, singulières. »
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 16 janvier 2020.
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L'écriture de Jeanne BENAMEUR a le pouvoir de m'emporter. Je suis partie de l'autre côté de la terre, à Elis Island, juste avant de poser le pied sur cette terre que tant de gens ont espéré pouvoir fouler un jour, pour une raison ou une autre, qu'est New York.

Quel que soit le motif du départ pour cette terre pleine d'espoir, Elis Island est le passage obligé pour tous les migrants de toutes origines.

A travers les yeux d'un jeune photographe en devenir, Andrew JONSSON, dont les grands-parents paternels sont également issus de l'imigration, j'ai fait la connaissance d'Emilia et son père, Donato SCARPA, italiens, Esther AGAKAIN, améninenne, Gabor, bohémien, et bien d'autres encore.

Par petites touches, je me suis immiscée dans les histoires de chacun des personnages. Jeanne BENAMEUR tire sur des fils, que j'ai suivis avec délectation.

L'exil est le thème principal de ce livre, où chacun tente de se rattacher à l'ancien monde d'où il vient, mais en allant de l'avant, quoi qu'il arrive.

J'ai vibré, j'ai été désespérée, j'ai sombré, j'ai espéré, j'ai été dans une rage noire, j'ai repris espoir, j'ai imaginé, j'ai lâché prise, j'ai rebondi.

J'ai lu ce livre sur plusieurs jours, alors qu'un ou deux aurait suffit, mais je n'avais pas, contrairement pour d'autres, envie de me précipiter. Je me suis laissée habiter par les destins de ces hommes et femmes, et je n'avais pas envie que cela se termine. Mais voilà, je suis arrivée à bon port, le mot fin à sonner. il ne me faut plus qu'un pas pour revenir à ma vie quotidienne.

Ce livre va m'habiter encore un bon moment.
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