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sur 491 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
"Ceux qui partent", Jeanne Benameur, RL2019, Acte Sud

Je viens de trouver le livre le plus tartignole de la rentrée littéraire!! OMG! Acte sud lance une gamme "roman à l'eau de rose" (beurk).

Emilia et son père Donato arrivent à Ellis Island en 1910, pour immigrer aux États-Unis, mais comme des milliers de migrants, ils doivent supporter l'attente et l'humiliation des contrôles sanitaires. Et l'attente est longue… longue… 24h… 325 pages! Pffff...

Andrew, gosse de riches Newyorkais en plein conflit de famille, a comme passe-temps de photographier les migrants sur l'île.

Sur l'île, il y a aussi Esther, dont toute la famille a été massacrée en Arménie et Gabor, le tzigane, qui ne joue du violon que pour Emilia, mais qui est aimé de Marucca, qui elle, forcément, déteste Emilia.

Pendant la journée, il ne se passe quasiment rien. Au milieu de la nuit, Emilia s'échappe de son dortoir pour venir pleurer devant le local à bagages dans lequel toute leur vie est enfermée. 30 pages plus loin elle y est toujours (voir les photos).
Mais Gabor débarque, la trouve (en pleine nuit ??) et ouvre la porte du local à bagages pour… NoooOOOoooN!! Au secours! Pas du Daniel Steel!! J'en peux plus!!

Le narrateur est omniscient et nous dit tout, absolument tout, sans aucune subtilité, aucune finesse psychologique, au cas où le lecteur, trop bête, passerait à côté d'infos importantes.

Il se promène dans la tête de ces personnages, pour nous ressasser en boucle à quel point ils sont malheureux, que l'exil est un moment horrible, que leur passé leur a été arraché, que leur avenir est incertain. Il nous martèle ça à coup de superlatifs rebattus, en rondouillonnant toutes les quatre pages autour de ces mêmes pensées.

Le style est ampoulé, poussif, larmoyant et dégoulinant de bons sentiments; la narration est aléatoire (ils, nous, elle, tu…); et évidement, aucune marque de dialogue (c'est tellement ringard!).

Je crois que cette fadaise vient de détrôner "Une bête au paradis" dans la catégorie navet de la rentrée littéraire.
Lien : https://carpentersracontent...
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