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3,09

sur 417 notes

Une histoire originale, saupoudrée de fantaisie, pour un roman singulièrement charmant.

« Le jour de ses 9 ans, Rose découvre en elle un changement. Elle peut ressentir les émotions les plus enfouies des gens rien qu'en mangeant ce qu'ils cuisinent. N'arrivant pas à expliquer ce qui lui arrive, elle cache ce don-malédiction comme elle le peut. Mais est-elle vraiment la seule à être hors norme dans sa famille? »

A lire en savourant une part de gâteau.
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Rose fête son anniversaire. Elle a 9 ans. Mais en goûtant son gâteau elle lui trouve un drôle de goût. Celui de la tristesse de sa maman. Depuis ce jour chaque bouchée dans un aliment lui permet de savoir non seulement quels étaient les sentiments et l'état d'esprit de la personne qui l'a préparée mais également la provenance des aliments.

Bien vite ce don devient un fardeau.

Je suis dépitée. Je suis passée à côté de ce livre malheureusement. Je l'ai trouvé très prometteur mais en suis sortie un peu déçue.

Le roman est beaucoup un livre d'ambiance. Il ne s'y passe pas grand chose. Il est un peu comptemplatif. L'atmosphère est assez nostalgique.

On y suit son histoire d'amour avec Georges, le meilleur ami de son frère, ses sentiments envers chaque membre de sa famille.

Je trouve le résumé un peu trompeur d'ailleurs. Car non, ce n'est pas chaque membre de sa famille qui possèdent un don, seuls quelques-uns, dont son frère.


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J'ai vraiment aimé ce roman hyper attachant, légèrement déjanté, drôle et un tout petit peu fantastique. Mais comme du fantastique qui s'inviterait dans la vie quotidienne, avec naturel.

On va suivre une partie de la vie de Rose Edelstein, une petite fille de 9 ans au début du roman, jusqu'au début de sa vingtaine.

Elle se rend compte un jour que d'un coup, en mangeant un gâteau au citron et chocolat confectionné par sa maman, qu'elle peut ressentir les émotions des gens qui ont cuisiné, de façon très précise.
Par-ailleurs, elle peut aussi donner au fur et à mesure la provenance des aliments qui composent le plat. A 12 ans, elle sera capable de « dire » le goût de 40 états américains !

Ce qui pour cette partie-là, pourrait être pratique si on est critique gastronomique, pour l'autre se révèle plutôt une tare, et beaucoup moins agréable en tant qu'enfant, quand on comprend dès la première bouchée du gâteau, que sa maman n'est pas heureuse !

Et puis imaginez la surprise de Rose de ressentir cela, elle n'a que 9 ans, elle ne comprend pas ce qui se passe. Et ça continue en mangeant un gâteau du pâtissier, une pizza au resto avec ses parents, etc... Elle ressent l'énervement, le stress, la tristesse, mais aussi la joie !
Au début, elle ne peut dire que : « La nourriture a un trou dedans ». On l'a prend pour une originale à l'infirmerie ou aux urgences, vous imaginez bien !

Elle arrivera à se confier à George, qui trouve cette faculté plutôt amusante. C'est le seul ami de son frère, lui-même un garçon légèrement bizarre et un peu plus âgé qu'elle.

Une famille particulière :

J'aime énormément la famille aimante qui compose le clan Edelstein.
Une maman un peu perdue, absolument fan de son aîné, garçon qui semble avoir des troubles autistiques mais qui se révélera beaucoup plus original que cela, un père avocat, classique, mais qui refuse à tout prix d'aller dans les hôpitaux (on comprendra à la fin pourquoi) et une grand-mère maternelle complètement barrée, qui envoie par colis réguliers des objets inutilisables voire cassés !
On apprendra à la fin qu'il y a eu aussi un grand-père paternel assez spécial aussi.

La petite Rose :

Rose est entourée de peu d'amis car il vaut mieux pour elle qu'elle ne mange pas à l'extérieur, ça lui fait trop d'infos à digérer, si puis dire ! Difficile en ce cas d'aller à des goûters, des boums ou au resto régulièrement.

Donc le roman consiste à suivre Rose dans ses pérégrinations gastriques, à comprendre pourquoi son frère disparaît régulièrement, c'est là qu'interviendra la partie fantastique, et à suivre son amourette pour George, qui deviendra un confident essentiel.

Je me suis très vite attachée au personnage de cette petite fille et j'ai aimé la suivre au fur et à mesure, la voir grandir. Je trouve ce roman vraiment délicieux, vraiment particulier, et il me laissera longtemps un beau souvenir.
Je comprendrais qu'on passe complètement à côté mais j'ai aimé ce côté décalé et vraiment original.

Il y a plein de moments suspendus et assez poétiques, de moments de lecture où on se demande si on comprend bien ce qu'on comprend ! 😃

L'écriture est fluide, nul doute que je vais tenter de lire d'autres livres d'Aimée Bender.
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Une amie extrêmement chère m'a bouleversée récemment. Nous évoquions mon rapport aux émotions: aux miennes, mais aussi et peut-être surtout à celles des autres, qui m'envahissent, me débordent, me noient parfois. Elle a placé dessus, tout doucement, un mot. “Atypique”. Et un roman, dont je vous parle aujourd'hui. Je ne peux pas dire que cette lecture a été un plaisir. L'écriture même m'a rapidement créé une sorte de malaise: les dialogues sont fondus dans le texte, comme si, même là, la narratrice n'arrivait pas clairement à mettre une frontière entre son intérieur et la voix des autres. Tout m'a heurté, bousculé. Cette famille, pleine de silence. La sensualité, omniprésente, presque harcelante. Cette impossibilité du personnage à mettre fin à sa torture: comment arrêter de ressentir les émotions de l'autre, quand celles-ci surgissent d'un élément essentiel à sa survie ? J'ai avancé dans ce petit roman comme dans des sables mouvants mais j'en ressors presque certaine que je le relirai.
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Le titre du livre "La singulière tristesse du gâteau au citron" est aussi singulier que l'histoire qu'il raconte.
Entre des personnages qui ne respirent pas la gaieté, leur mélancolie, mais aussi leur sensibilité et surtout leurs dons si spécifique, ce livre est un mélange de poésie, d'onirisme, de fantaisie d'une grande sensibilité et originalité.
Il y a malheureusement quelques longueurs qui rendent la lecture un peu fastidieuse et des dialogues qui malgré leur ton très juste manquent de clarté en raison d'une mise en page peu accessible.
A découvrir si vous êtes curieux !
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Détenir un pouvoir particulier, ou un don exceptionnel est toujours quelque chose de difficile à gérer. C'est le cas de Rose qui n'a que 9 ans qui grandit en plus dans une famille un peu "éclater" en tous les cas où l'on ne communique pas énormément. Forcément Rose se trouve bizarre, se sent différente! Comment va-t-elle réussir à s'en sortir?
J'ai beaucoup aimé suivre cette fillette "dans sa tête" puisqu'elle se parle à elle même n'ayant personne à qui s'adresser.
un bon moment de lecture!
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C'est un « grand moment de solitude » pour Rose, le jour où, fêtant ses neuf ans et dégustant un morceau de son gâteau d'anniversaire – citron et glaçage au chocolat noir – elle réalise avec effroi qu'il a un goût de … vide ! Pourtant, ses parents et son grand-frère Joseph l'ont beaucoup apprécié cette pâtisserie : une constatation qui va plonger la petite fille dans un profond sentiment d'angoisse et d'isolement …

Le lecteur fait la connaissance d'une famille réduite à quatre personnes et vivant à Los Angeles. Les parents de Paul (le père) sont tous deux morts. Lana (la mère) n'a plus que la sienne – de mère – Elle vit au loin et ne leur rend jamais visite … La principale – et fâcheuse – caractéristique des deux adultes est de se disputer régulièrement et leurs deux enfants en ont pris leur parti depuis bien longtemps …

En grandissant, Rose (la narratrice) va se rendre compte qu'elle n'est pas la seule – à la maison – à être porteuse d'une « singularité » inexplicable : il en va de même pour Joseph et leurs parents (mais je ne vous dirai pas lesquelles, non, ce serait trop facile ! À vous de le découvrir en lisant cette histoire !)

Un roman déroutant, où se mêlent poésie et fantasmagorie. Une intrigue peu banale (voire un peu « magique ») qui s'éclaircit lentement, au fil du récit. Une sorte de conte de fée des temps modernes, allégorie joliment mise en page par une écrivaine à l'imagination on ne peut plus débordante !
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Rose Edelstein est une petite fille de neuf ans qui mène une existence ordinaire, des parents comme tout le monde bien qu'ils soient distants et communiquent peu, un frère Joseph du genre solitaire voir asocial car il n'a qu'un seul ami, Georges. A part ça, rien d'alarmant. Cette année-là, Rose va fêter ses neuf ans. Elle ne s'attend à pas grand-chose si ce n'est une tarte au citron comme chaque année. Elle a vu juste, dès le matin de son anniversaire, sa maman met la main à la pâte pour lui préparer son gâteau préféré : une tarte au citron toute simple mais elle devient extraordinaire quand c'est sa mère qui lui prépare avec amour. Sauf que le jour de ses neuf printemps, la tarte de citron n'a pas la même saveur que d'habitude. Une réaction tant inattendue se produit, une sensation désagréable comme l'amertume et l'acidité du parfum d'un zeste de citron dans la bouche. Une cuillérée de gâteau et c'est un mélange de sentiments négatifs qui prennent vie en elle. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive, c'est la première fois qu'elle se retrouve face à une telle situation. En croquant dans cette tarte au gout spécial, elle est capable de ressentir les sentiments éprouvés par sa maman au moment de la préparation. Drôle d'impression pour elle. Un autre jour, elle se rend à la boulangerie avec Georges pour retenter l'expérience. Ça ne loupe pas, ça recommence de plus belle. Elle est capable de ressentir les émotions des personnes qui ont préparés les gâteaux et en une bouchée, elle reconnait l'origine et la provenance des ingrédients utilisés. Elle comprend qu'il lui suffit de manger un aliment pour lui provoquer un séisme d'émotions à l'intérieur. Lorsque les émotions sont agréables, elle arrive à les supporter mais parfois c'en est de trop pour elle alors elle fond en larmes. Elle trouve une alternative et trouve refuge dans les plats industriels qui lui apportent un peu de réconfort. Peu à peu, elle va apprendre à maitriser et à utiliser son don à son avantage. Elle ne sera pas au bout de ses surprises quand elle va découvrir qu'elle n'est pas la seule à posséder quelque chose de spécial. Son frère est capable de disparaitre en se fondant dans un objet et son grand-père avait un odorat surpuissant. Domptera-t-elle le talent dont-t-elle a hérité ?
Une lecture attrayante par sa couverture et son titre, je pensais bien que la nourriture et les émotions auraient une place centrale dans ce roman. J'ai bien aimé cette lecture même s'il ne se passe pas grand-chose et que le récit est long. J'ai eu l'impression parfois de lire et relire un même passage pour en revenir à la même conclusion mais j'ai quand même voulu aller au bout de ma lecture. J'ai été très déstabilisée par l'absence de guillemets qui marque les dialogues, cela rend aussi la narration longue et compacte. A première vue, il n'était pas facile de distinguer quel personnage s'adressait à quel destinataire. du haut de ses neuf ans puis de ses douze ans, les paroles et les réflexions de Rose sont avancées pour son âge. Ça ne doit pas être facile pour son âge de supporter d'endurer quelque chose qu'elle n'a pas choisi mais au lieu de porter son talent comme un fardeau elle en fait une force.
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Rose a 9 ans, et lorsque sa mère lui prépare un gâteau d'anniversaire citron-chocolat, elle commence à percevoir un don inconcevable auparavant : celui de ressentir les émotions et l'état d'esprit du cuisiner de ce qu'elle mange. Elle tente d'aiguiser ce don, mais seule ce n'est pas simple. Rose va donc être aidée par Georges, un ami de son frère. Ce dernier est assez fermé sur lui-même et peu enclin à la conversation, que ce soit avec sa famille, à l'école ou ailleurs. Dans ce roman enfantin qui traite finalement de sujets sérieux comme l'adultère, la confiance en soi, les émotions et l'enfance, l'autrice parvient à nous embarquer avec elle grâce à la belle écriture qu'elle emploie.
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Le jour de ses neuf ans, Rose se découvre un don très particulier qu'elle va vivre comme une malédiction : en une bouchée, elle est capable de définir les émotions éprouvées par celui qui a cuisiné. Et ce jour-là, le mal-être de sa mère devient palpable dans une tranche de gâteau au citron. Ce don se fait de plus en plus précis : lorsqu'elle consomme un produit industriel, elle est capable de discerner l'origine géographique de chacun des ingrédients ainsi que l'état d'esprit de tous ceux qui, d'un bout à l'autre de la chaîne, ont participé à l'élaboration du produit...


Cela faisait longtemps que j'attendais de lire ce roman que j'avais acheté il y a longtemps, en dépit des critiques mitigées que j'avais lues : le RAT Gourmand organisé par Fondant et Bidib a été le déclencheur puisque le principe était de lire un récit mettant la cuisine à l'honneur (j'avoue, j'ai un tout petit rythme au niveau de la rédaction de mes billets !).


Ce roman est effectivement étrange; le surnaturel (discret) est finalement l'occasion pour l'auteur de faire la chronique d'une famille américaine dans la Californie actuelle à travers le prisme de la nourriture. Les personnages sont touchants chacun à leur manière : la jeune narratrice, bien sûr, qui grandit en essayant d'apprivoiser ce don et en trouvant des stratégies pour ne pas être étouffée par les émotions des autres, en particulier celles de sa mère. le père, attendrissant dans le flash-back consacré au coup de foudre des parents, est plus discret par la suite. le frère aîné présente des traits autistiques et sa trajectoire va être tout à fait particulière. le don qu'on lui découvre au fil des ans m'a semblé détonner un peu : on se croirait presque dans une nouvelle de Dino Buzzati par moments, mais c'est ma seule réserve. Quant à la mère, je n'ai eu aucun mal à m'identifier à sa soif d'apprendre et à son éclectisme.


Aussi bizarre qu'il soit, ce récit n'est pas dénué de poésie, bien au contraire. le rythme est lent, mais on voit la famille évoluer au fil des années : l'adolescence des enfants, les études, le départ, l'entrée dans le monde professionnel et enfin, la vocation qui permettra à Rose de ne plus subir son talent. Au passage, on prend aussi le soleil dans les quartiers résidentiels de Los Angeles. Et on rencontre, en vrai ou à distance, une galerie de personnages hauts en couleur, comme George, l'ami charismatique et sympathique de Joseph ou encore la grand-mère qui ne se manifeste que par l'envoi de colis tous plus étranges les uns que les autres !
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