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au début j'ai trouvé l'idée originale. Cynique, mais trop de longueurs et une fin qui m'a ennuyée.
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Contrairement aux autres années, les aoutistes ont décidé de ne pas reprendre le travail et ce sans se concerter!! Pourquoi?jusqu'à quand??? Telle est la question que se pose Michel, envoyé du Ministère pour trouver une solution à ce problème inédit...
Livre un peu long, où on suit Michel dans sa quête..On y voit les raisons du mal être français, les travers de la politique...
Interessant sous certains aspects mais loin de m'emballer....
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Ce livre montre bien le mal qui prend le corps social et nous prévient qu'il faudra bien trouver un traitement efficace avant que les dégâts soient trop importants…

Le récit se veut amusant et cynique. Au début, c'est léger et humoristique mais au fil de la lecture je me suis lassée, me perdant dans un écrit perdant sa folie. J'en attendais plus et surtout moins compliqué, moins répétitif.

Je n'en garderai pas un grand souvenir.
Lien : https://mesbullesdeplaisir.w..
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Un premier roman jouissif et d'une lecture plaisante et qui m'a fait sourire et voire rire quelquefois. Et si les aoutiens avaient décidé de rester sur leurs lieux de vacances et Bison futé en a perdu ses repères, il n'y a personne et pas de bouchons dans les péages autoroutiers : cela n'est pas normal. le pouvoir s'en inquiète, certains agents des ministères et des éminents ont oublié de rentrer et n'ont plus envie de revenir. Un jeune chargé de mission du ministère des transports est alors mandaté pour en savoir plus : son rôle habituel est d'écrire les messages sur les panneaux des autoroutes. Je ne sais pas vous mais je n'avais jamais pensé aux personnes derrière ses messages. L'auteur nous parle alors des premiers jours de septembre et comment la société essaie de faire avec les aoutiens qui sont restés dans des lieux qui en septembre sont plus tranquilles, les campings sont encore débordés. La société est bouleversée, car il y a aussi ceux qui sont rentrés et qui repartiraient bien. Ce texte jouissif est plaisant à lire car l'auteur se permet de faire quelques piques sur nos sociétés actuelles ; sur les éléments de langage qu'on nous distille à longueur d'ondes ou de directives, sur les conditions de travail et de nouvelles méthodes de management.. J'ai aimé ce côté décalé et je me suis dis et si on avait oublié de rentrer des vacances ??!! Attention ce livre et son sujet pourraient être subversifs et politiquement incorrects. Merci à nouveau à ce challenge de m'avoir permis de lire ce livre.
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Une rentrée buissonnière

Cette année, fin août, les vacanciers Aoûtiens décident de ne pas rentrer de vacances...

Les autoroutes sont désertes alors que les journées du week-end du grand retour étaient annoncées noires. Les autorités imaginent dans un premier temps que les Aoûtiens ont eu la bonne idée, pour une fois, d'étaler leurs retours mais très vite l'affolement gagne le gouvernement et les chefs d'entreprise, les experts se multiplient sur les plateaux de télévision pour tenter d'analyser le phénomène.

Il s'agit d'une sorte de grève générale, une révolution silencieuse sans préavis ni revendication !

Michel, fonctionnaire sans histoire, travaille au ministère des transports avec pour mission la rédaction et la correction des messages d'information diffusés sur les autoroutes. En mission sur les autoroutes du sud-est, il se retrouve missionné par le Président pour engager le dialogue avec les "rebelles". Mais cet émissaire du gouvernement va devenir leur porte-parole...

Quel est ce mal qui frappe les Aoûtiens? Un burn out? Tous répondent préférer ne pas rentrer pour l'instant mais refusent de s'expliquer, ils se sont tous exclus des réseaux sociaux. Tout ce qu'ils pourront dire au bout de quelques jours c'est "qu'ils ne peuvent pas rentrer parce qu'ils n'en peuvent plus."

Chacun s'interroge, est-ce le travail sans reconnaissance, les contrats d'objectifs impossibles à atteindre, le désintérêt des chefs pour leurs subordonnés, la connexion 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 qui sont à l'origine de cette désertion en masse...?

L'auteur parle de transhumance des grands départs en vacances en août vers une sorte de pâturage d'été pour humains avant qu'ils soient conduits à l'abattoir à la fin des beaux jours...

Pour les aoûtiens commence une sorte de temps suspendu où ils sont assimilés à des migrants qui envahissent les campings, où ils sont vus d'un mauvais oeil par les vacanciers de septembre qui recherchent le calme et par les Rentrés qui doivent suppléer les absents, il y a même des Rentrés repentis qui ont fait demi-tour pour rejoindre les rangs des Aoûtiens.

Les Septembristes, les Rentrés éprouvent agacement et colère devant ces Aoûtiens, l'État et les chefs d'entreprise menacent puis s'inquiètent, recherchent d'éventuels meneurs puis s'avouent impuissants.

Cette fable légère et humoristique offre un traitement original d'un sujet de société bien actuel. Quelques piques ironiques sur le Président de la république en fonction et sur son prédécesseur agrémentent le récit.

Malgré quelques longueurs et un style quelconque, ce livre bien sympathique pose des questions importantes sur les dérives du monde du travail, sur la pression exercée sur les salariés qui ne conduit qu'au surmenage, au stress et à la démotivation des salariés.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Ah ! Prolonger encore cet état de vacance, cet abandon d'un temps uniquement rythmé de rentabilité, ces moments offerts-ouverts à notre seul gré... Ah ! Rester là où les congés estivaux nous ont portés, immergés dans le bleu et dans l'oubli du bureau, de l'usine, de l'école, maîtres de nos journées et de nos nuits... Qui n'en a jamais rêvé ? Qui, un jour, n'a pas prononcé, mi-figue mi-raison, ce souhait improbable : "Et si on ne rentrait pas ?"
Oui après tout que se passerait-il si "on ne rentrait pas" ? Si les vacanciers du mois d'août décidaient, sans s'être concertés, de bouder autoroutes, embouteillages, retours, bison futé et autres jalons d'une rentrée forcément morose, qu'adviendrait-il ?
C'est à partir de cette situation initiale stimulante qu'est construit le premier roman de Stéphane Benhamou : les "Aoûtiens" prolongent leurs vacances et repoussent leur rentrée à une date ultérieure. Employé au Ministère des Transports, Michel Chabon (faut-il voir dans ce patronyme un clin d'oeil au roman uchronique de Michael Chabon ?) est justement parti vers le Sud pour remplir sa mission : vérifier la pertinence et le style des affichages lumineux sur les autoroutes. Comme il est sur place, il est chargé par le ministre lui-même d'enquêter sur les motivations de ces vacanciers réticents qui refusent de laisser la place aux touristes de septembre. Sauf que personne ne souhaite se justifier ou s'expliquer. Comme le Bartleby de Melville, ils préfèrent simplement "ne pas". Mais leur obstination silencieuse est cause d'une crise sans précédent...
"La rentrée n'aura pas lieu" m'a prise à contrepied car (j'ignore pourquoi) je m'attendais à un traitement comique, voire burlesque, de ce sujet excitant. Or il réfère davantage à une satire plus cruellement grinçante que drôle. Menant l'idée de départ jusqu'au bout et explorant toutes les conséquences économiques, sociales, politiques, morales d'un tel refus de rentrer, l'auteur offre le reflet de notre société actuelle et l'image que nous rend ce miroir ne prête pas tellement à rire. Rapport au travail, aliénation, processus d'exclusion, rejet de l'Autre, mercantilisme, populisme, appel à la haine, lassitude, dépression... la fable que nous conte Stéphane Benhamou passe notre présent à la moulinette pour en faire saillir les dysfonctionnements.
Pour moi le propos eût peut-être pris davantage de virulence si l'écriture en avait été plus fluide. L'emploi systématique du discours indirect libre m'a semblé alourdir le récit et en gommer la vivacité. Je me suis parfois ennuyée pendant cette lecture, alors que l'histoire me paraissait passionnante, car j'attendais plus de dynamisme et d'énergie dans le fil narratif.
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Voilà une petite fable bien sympathique qui nous met une très grande partie des Français en scène. Je veux parler de tous ceux qui prennent leurs vacances en août et se donnent rendez-vous dans le Sud du pays. Pour son premier roman, Stéphane Benhamou a choisi de faire durer le plaisir en imaginant que ces aoûtiens décident de rester sur le lieu de villégiature au lieu de reprendre le chemin du bureau ou de l'école.
Du 27 août au 15 septembre, cette « parenthèse inattendue » a quelque chose de sympathique et d'effrayant. Après tout, qui n'a pas rêver de pouvoir prolonger ses vacances. Mais si des millions de personnes le font en même temps, cela pose quelques problèmes. Un premier rapport ministériel explique que la fin août n'a pas opéré « comme le sas habituel entre repos et travail. Quelque chose s'est déréglé dans la mécanique inexorable de la rentrée et a laissé une béance à sa place. Les gens ne veulent plus parler. Ils attendent chaque jour le lendemain pour gagner une nouvelle journée et se sentir plus forts. Septembre est un rivage que ne peut atteindre, pour l'instant, ce monde flottant. »
Michel Chabon, dont la profession consiste à rédiger les messages d'information sur les panneaux d'autoroute – et qui se retrouve du coup sans occupation en raison d'une circulation quasi inexistante – est chargé d'analyser cette « sorte de grève générale sans préavis ni revendication. »
Il se rend à Moustiers au bord du Verdon, devenu en quelques jours le lieu symbolique d'un mouvement qui met en cause la place du travail dans la société, les cadences infernales qui mènent au burn-out, l'exaspération face à une économie qui tourne au ralenti, la peur du terrorisme ou encore la démission du pouvoir.
De fait, au sommet de l'État, c'est la sidération qui domine et les solutions tardent à venir. « Ce qui se passe aujourd'hui est d'une gravité qu'il ne faut ni sous-estimer ni exagérer. » du côté des patrons, des banquiers et des «rentrés» le ton est plus dur, les slogans plus directs. Il faut couper les vivres à ces dangereux sécessionnistes, avant qu'ils n'infestent la société avec ce «virus qui avait infesté le corps national en mai 1968 et dont l'organisme n'avait jamais pu guérir. »
D'un côté on ressort quelques tubes dont la bande son marque bien la volonté de profiter de l'arrière-saison, de l'Aquoiboniste de Gainsbourg à l'Auto-Stop de Maxime le Forestier, de l'Été indien de Joe Dassin au Sud de Nino Ferrer, en passant par le lundi au soleil de Claude François, tandis que de l'autre on réclame des licenciements en masse, l'arrêt des approvisionnements et le retrait de l'argent dans les distributeurs bancaires : « Pas de rentrée, pas d'argent. La peur va changer de camp. »
Michel, qui retrouve Martine, sa chef du personnel, allongée au bord de la rivière et pas forcément décidée à regagner son bureau, va devenir le porte-parole de ces Aoûtiens qui hésitent entre déprime et révolution.
Si leur histoire va se terminer assez vite, elle nous aura permis de découvrir, sous couvert d'un conte bien enlevé, les racines du mal français, les arcanes de la politique, le jeu des extrêmes et une nouvelle sociologie du travail. le tout en moins de 200 pages qui se lisent avec les images des dernières vacances et ce refrain tout aussi nostalgique en tête :
«Le lundi au soleil
C'est une chose qu'on n'aura jamais
Chaque fois c'est pareil
C'est quand on est derrière les carreaux
Quand on travaille que le ciel est beau…
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Imaginez la France en été ! Nous sommes au mois d'août et, comme d'habitude un fort pourcentage de travailleurs, employés, cadres et même personnages politiques se dorent au soleil, envahissent les campings, randonnent en montagne, récupèrent d'une année stressante. Rien que de très normal ! Oui, mais voilà que le mois touche à sa fin, que bison futé commence à voir rouge et même noir. Enfin, quand je dis qu'il commence à voir, il faudrait plutôt traduire par : il commence à prévoir. le sens des retours est dans toutes les têtes, les péages d'autoroutes prêts à déverser des hordes de véhicules, la SNCF à affréter des trains supplémentaires, à embaucher nombre de gilets rouges pour l'information des voyageurs et les ministres à se retrouver pour leur conseil de rentrée. Sauf que cette année-là…
Le sujet du premier roman de Stéphane Benhamou "La rentrée n'aura pas lieu" est des plus originaux. Il part de l'idée que sans mot d'ordre aucun, sans concertation, sans l'ombre d'un collectif ou d'une organisation quelconque, les quelques onze millions d'"aoûtiens", comme on les appelle, décident de ne pas rentrer, de ne pas reprendre leur travail, de ne pas quitter leur lieu de villégiature. Oui mais, doivent arriver les vacanciers de septembre. Où vont-ils trouver refuge ? Comment vont-ils être intégrés ? Comment la vie laborieuse va-t-elle reprendre son cours ?
A partir de cette situation l'auteur analyse de manière très complète à la fois le problème de l'afflux de populations dans des endroits inappropriés, on n'est pas loin de celui, actuel et réel des réfugiés, et du rapport au travail. de manière très humoristique on assiste au vent de panique engendrée par cette désobéissance, au ballet d'experts en tout genre chargés d'étudier le phénomène, aux prises de position du MEDEF, des banquiers et autres grands personnages – ou petits – de la sphère politique.
Tout cela est bien drôle, l'humour est décapant, l'imagination débordante et pourtant… pourtant, si j'ai aimé le fond, c'est toujours intéressant les contre-pieds, il m'a manqué quelque chose dans la forme. Je n'ai pas éprouvé de réel plaisir à l'écriture du romancier. Je l'ai trouvée sans légèreté, sans poésie, trop classique, trop administrative peut-être. En un mot je n'ai pas trouvé de ramage se rapportant au plumage et je le regrette.
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Un récit amusant, cynique, aux forts accents de possible (ex : la panique dans les ministères, où ne connaissant pas les agents, on met la main sur le lambda pour l'envoyer en mission). Beaucoup, de tous ordres, sont égratignés au passage, souvent à juste titre,  c'est fait avec légèreté et humour au début. Malheureusement, à mon goût, la fin fait "pschitt" comme un pétard mouillé. 

C'est très court (trop), ça se lit vite, et au final, ça laisse un petit goût de déception. 
Lien : http://la-clef-des-mots.e-mo..
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En ce jour de rentrée scolaire, imaginez... Que se passerait-il si les aoûtiens décidaient de ne pas prendre le chemin du retour ? A partir de ce contre-pied humoristique, l'auteur dresse le tableau d'une société qui s'interroge face aux injonctions du bonheur au travail ; il utilise ce mouvement hautement symbolique et si proche de ce que chacun a pu ressentir au moins une fois dans sa vie (ne pas vouloir rentrer) pour observer les réactions (patrons, experts, milieux financiers, opportunistes, gouvernants, révolutionnaires...) et mieux pointer du doigt les excès de notre modèle basé sur le travail. C'est drôle, grinçant et ça pourrait même inviter à méditer...

Donc, en cette fin de mois d'août, alors que les prévisions de Bison futé prévoient "du noir dans le sens des retours", rien. La circulation est fluide, les barrières de péage désertes. Les aoûtiens sont restés sur leurs lieux de villégiature. Un mouvement non concerté, tranquille, paisible. Mais qui provoque des interrogations au sein du gouvernement. "Absence, amollissement, accablement, déliquescence, c'est du burn out ou une révolution ?".

Pour tenter de comprendre, on décide de dépêcher Michel Chabon, un fonctionnaire du Ministère des Transports à Moustiers, l'un des hauts lieux de résidence des aoûtiens où il a pour mission de rejoindre l'une de ses collègue, Martine, visiblement intégrée au mouvement. Pour cet employé tranquille, écrivain manqué, chargé d'écrire les messages qui s'affichent sur les panneaux lumineux des autoroutes, c'est une aventure inédite avec comme un parfum d'école buissonnière.

Dans le sud, sur les plages et dans les résidences locatives, on se bouscule, on s'entasse comme on peut. Les vacanciers de septembre trouvent la place déjà occupée. "A présent, avec leurs occupants réguliers revenus, qui s'ajoutaient aux vacanciers qui ne partaient pas, les agréables villégiatures du mois d'août avaient tout des appartements communautaires des temps soviétiques".

Mais que veulent-ils à la fin ces aoûtiens qui se contentent de dire lorsqu'on leur explique qu'il faut rentrer "Je préfèrerais ne pas rentrer pour l'instant", à la manière d'un Bartleby ? Sont-ils conscients qu'ils mettent le feu au pays ? le gouvernement est en stand-by, les voix des opposants prennent des tons de plus en plus durs pour fustiger ces inconscients, ces fainéants qui refusent d'assumer leurs tâches, cette bande d'assistés... Ça vous rappelle quelque chose ?

Deux thèmes transparaissent alors et font tout l'intérêt du livre. le premier, c'est le parallèle proposé entre la gestion de cette crise (afflux de population, pénuries d'eau et de nourriture dans des zones trop petites...) et celle des migrants. Ce sont les mêmes mécanismes qui s'exercent, les mêmes voix excluantes qui s'expriment violemment et envisagent les pires extrémités. le second, c'est la question de notre relation au travail. Ce volet-là est beaucoup plus amusant avec son bataillon d'experts en ressources humaines et en psychologie du travail venus au chevet de cette France en situation de burn-out géant. Et si les signes avant-coureurs avaient échappé à tout le monde ?

Je l'ai déjà dit mais j'aime bien quand un auteur offre un nouvel angle de vue pour éclairer notre monde. Et quand il le fait avec le sourire, sans négliger son but, je passe un bon moment. Et je conseille ce livre bien sympathique à tous ceux qui ont pensé, hier ou avant-hier que non, vraiment, ils préfèreraient ne pas rentrer pour l'instant.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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