American elsewhere

Pour une fois que je voulais faire une petite incursion dans la 4e dimension, c'est raté.
Pourtant, l'histoire m'attirait : à la mort de son père, Mona hérite d'une maison qui appartenait à sa mère dans une ville paumée du Nouveau Mexique. Si paumée qu'elle n'apparaît même pas sur une carte. Et drôlement étrange, attendu que le temps semble s'y être arrêté en plein milieu des années '50...
De cette chouette idée, Stephen King aurait fait un roman génial. Mais pas Robert Jackson Bennett. Je me suis donc tapé 900 pages (oui) d'incohérences, d'invraisemblances, d'extravagances ; 900 pages traversées de personnages peu sympathiques (dont la Mona qui ne s'exprime qu'en jurant), de considérations multi-dimensionnelles qui donnent la migraine, et de scènes gore où semble poindre le sadisme de l'auteur. Mouais.
A mon sens, le genre fantastique nécessite -plus que les autres- une certaine maîtrise narrative, sinon ça ressemble à un délire de lycéen. Et avec le recul, c'est ce que j'ai eu l'impression de lire : une longue divagation de boutonneux à l'imagination fertile, mais mal encadré. Dommage.

J'ai découvert cet auteur par les Maîtres enlumineurs, que j'ai adoré.
Je suis fort mitigé sur ce roman.
On nous balance plein de références : Stephen King, Dan Simmons, Lovecraft... On est bien en dessous de ces auteurs.
L'histoire traine, et bien que le début soit intéressant, on se lasse.
L'auteur laisse peu de place au mystère, il veut à chaque fois tout expliquer et c'est fort dommage.
Les nombreuses longueurs alourdissent fortement le récit.

La lecture de ce roman a été pour moi comme un tour de "Grand Huit". La curiosité suscitée par les premiers chapitres a laissé la place à une certaine lassitude, puis arrivé à la moitié du roman - lorsqu'on commence à mieux comprendre les origines des phénomènes mystérieux qui entourent la ville de Wink - je suis passé par une phase d'enthousiasme rare, m'émerveillant de l'inventivité de l'auteur. le dernier tiers du livre a été celui de trop, qui m'a fait tomber le livre des mains et sauter des pages pour le terminer, agacé, pressé d'attaquer une nouvelle lecture.

Il y a une belle originalité à la base de cette histoire, je ne le nie pas, le renouvellement des mythologies "à la façon de Lovecraft" est plutôt bien vu... mais bon dieu ! Presque 800 pages tout de même... le "syndrôme Stephen King" dans ce qu'il a de pire : le récit patine, on multiplie les redites sur le pourquoi du comment par toutes sortes de personnages, pour bien faire comprendre les tenants et aboutissants au lecteur, mais qui m'ont donné la ferme impression que l'auteur ne sait pas terminer son histoire...

Je garderai un bon souvenir d'une atmosphère de sourde inquiétude bien retranscrite tout au long du roman, mais je ne le relirai pas, c'est certain.
Ce roman ambitieux m'a fait penser à la base d'une de ces séries qui pullulent sur nos écrans, tant l'histoire cherche la rallonge à tout prix, comme pour atteindre des saisons 5 ou 6 alors que tout a été dit au bout de deux saisons...
Messieurs les romanciers, messieurs les scénaristes, sachez que parfois, "long" n'est pas nécessairement synonyme de "bon"...

Une lecture décevante. L'auteur multiplie les références que j'admire : Stephen King, Lovecraft, Lynch, etc. Mais cela ne fonctionne pas. Peut-être est-ce justement ce trop plein qui donne une impression constante de déjà-vu? Ou s'agit-il du style assez plat qui n'a pas réussi à m'emporter ? le personnage principal me semble aussi un peu trop à la mode pour être crédible et attachant. Je reconnais que certaines scènes d'action sont très réussies. L'horreur peut parfois faire mouche, mais ce sont de bien maigres consolations au fil des 800 pages

Quelle déception !
J'étais hyper enthousiaste et pour reprendre une réplique que les fans de Kamelott reconnaîtrons : "C'est compliqué, mais c'est compliqué" (Caradoc).

J'ai pourtant tenu bon, j'ai persévéré même si j'ai survolé les 75 dernières pages juste pour savoir comment cela se terminait.

Cela avait bien commencé. J'étais bien dans l'ambiance et j'avais hâte de découvrir ce que cachait cette petite ville .
Et puis l'auteur introduit des histoires annexes, elles arrivent comment un cheveux sur la soupe et parfois n'apportent rien à l'intrigue principale.
Malgré une lecture assidue je me suis perdue dans les personnages et les différentes histoires.
Par moment je tombais sur un passage que je dévorais qui qui faisait vraiment avancer l'intrigue puis le chapitre suivant me perdait.
Les révélations ne sont pas folles, bref, très déçue.
Je suis complètement passée à côté.

▪️Lecture très très mitigée... Mon dieu comme j'avais envie de le lire... et mon dieu comme ma lecture fut difficile tant je l'ai trouvée longue et par moment indigeste !
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Un mélange de fantastique et de science fiction ... Et si les premiers chapitres m'ont plu, très vite j'ai trouvé l'intrigue prévisible et terriblement redondante, à croire que l'auteur veut nous perdre dans ses explications à rallonge et parfois dépourvues d'intérêt...
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Je ne suis pas portée sur le fantastique mais j'avais renoué avec ce genre littéraire avec Terminus et Une cosmologie de monstres tous deux édités dans la série imaginaire de chez Albin Michel et tous deux adorés!
Ces deux romans mélangeaient habilement le science fiction ou le fantastique avec un côté thriller alors que Américan Elsewhere n'est que fantastique de la première à la dernière page ... Autant vous dire qu'il faut être féru du genre pour le digérer.. ce qui n'est pas mon cas !
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Trop de fantastique tue le fantastique; voilà mon ressenti.
De plus sans réelle surprise. du déjà lu ou du déjà vu .. Très vite le lecteur comprend les tenants et aboutissants et reste dans l'attente d'un rebondissement qui fera toute la différence.. hélas en vain !
J'ai malgré tout apprécié l'ambiance huit clos et cet ex-flic qui dans l'ensemble est assez attachante.
Côté plume encore un bémol; un phrasé lourd et un texte qui manque de fluidité..
Bref le livre est à mon sens surestimé mais il reste un bel objet de par sa couverture (à 29 euros tout de même).
Pour les amateurs il peut plaire 😉
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Veillée par une lune rose, Wink, au Nouveau-Mexique, est une petite ville idéale. À un détail près : elle ne figure sur aucune carte. Après deux ans d'errance, Mona Bright, ex-flic, vient d'y hériter de la maison de sa mère, qui s'est suicidée trente ans plus tôt.
Mona s'attache au calme des rues, aux habitants vivant dans l'utopique douceur des années 50.
Pourtant, au fil de ses rencontres et de son enquête sur le passé de sa mère, Mona doit se rendre à l'évidence : une menace plane sur Wink et ses étranges habitants.▪️
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Pour les amateurs d'un genre dont hélas je me suis rendu compte que je ne faisais pas partie.
La lecture du pitch a piqué ma curiosité, le prix Shirley Jackson m'a rassuré, l'évocation de Stephen King m'a convaincu. Et ni la taille, ni le prix ne m'ont rebuté.
En cours de lecture, de nombreuses références se sont manifestées : "The X-Files", "Stranger things", "Fringe" et même "Une nuit en enfer" !
Et pourtant, j'ai avancé sans y croire. Trop loin de l'inquiétante étrangeté qui caractérise l'irruption du fantastique dans la vie réelle. Et j'ai compris qu'il s'agissait d'un vrai roman de science-fiction ou d'anticipation, aux frontières d'un monde de monstres à la Lovecraft, avec ses codes.
En conclusion, impossible pour moi de dire que c'est un mauvais livre. Il y a eu méprise, absence de rencontre entre cette histoire et les univers qui me touchent.