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3,67

sur 266 notes
Quelque part entre Stephen King, Lovecraft et Neil Gaiman...
Mona, ex-flic qui a sombré à la suite de la mort de sa fille, hérite d'une maison à Wink, une petite ville du Nouveau Mexique aux Etats-Unis, une ville mystérieuse, difficile à trouver, où le temps semble s'être arrêté et dont certains habitants sont fort singuliers…
La première moitié de ce gros roman ((780 pages) comporte des longueurs, il ne faut pas hésiter à parcourir certains chapitres, d'autant plus qu'on devine assez rapidement quelle est l'origine des habitants en question et comment ils sont parvenus à Wink ; mais l'auteur a su créer une atmosphère particulièrement inquiétante et des personnages énigmatiques, aux relations parfois ambiguës, dont le lecteur souhaite vraiment cerner davantage les motivations et les potentialités.
En revanche, la deuxième moitié du roman (à partir de la page 433) abonde en moments dramatiques et en scènes spectaculaires, si bien qu'il est difficile d'en abandonner la lecture jusqu'à son impressionnante apothéose finale !
C'est donc finalement un très bon ouvrage que nous propose Gilles Dumay pour inaugurer la nouvelle collection de science-fiction qu'il dirige chez Albin Michel.
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Bienvenue à Wink, avec ses jolies petites rues bien propres, ses habitants bien sages, ses gentils petits commerces à la mode des années 50, son mode de vie rétro et ses publicités respirant le bonheur pour toujours.
Bien sûr, tout n'est pas si rose à Wink, bien que ce soit justement la couleur de la lune ici !
Mona Bright vient d'hériter d'une maison dans cette petite ville.
Elle découvre donc la ville en même temps qu'un secret familial.
Mais le pire est à venir.
On est dans un roman qui flirte avec le fantastique et la science-fiction, il y aura donc des tas de phénomènes étranges, des endroits bizarres, des gens avec des réactions inhabituelles.
Le suspense est habilement amené, la tension monte en même temps qu'on découvre à quel point Wink est particulier.
Vous aimez la physique, les créatures de toute sortes, les expériences mystérieuses et interdites ?
Entrez dans Wink et laissez-vous entraîner dans une aventure palpitante et angoissante.
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Livre lu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Merci à Babelio de m'avoir sélectionnée, et merci à Gilles Dumay ainsi qu'à Albin Michel Imaginaire pour l'envoi de American elsewhere.

Amis de l'étrange, bienvenue à Wink! Venez visiter cette sympathique bourgade nichée dans une vallée reculée du Nouveau-Mexique, 1243 et quelques habitants, image-même de l'American Way of Life, sa mesa brillant sous la lune rose. Les pelouses y sont impeccables, les gens souriants et les nuits très très calmes.
En fait, mieux vaut ne pas sortir la nuit.
En fait, mieux vaut éviter certains endroits de la ville.
En fait, mieux vaut ne pas venir à Wink.
Surtout qu'elle ne figure sur aucune carte.

Pourtant Mona Bright, ex-flic cabossée par la vie (c'est rien de le dire...) s'y rend pour hériter la maison de sa mère, morte suicidée trente ans plus tôt, lorsqu'elle-même avait sept ans. L'occasion de se poser après deux années d'errance plus ou moins alcoolisée et d'apprendre des choses sur Laura, avant sa schizophrénie et ses idées suicidaires.
Mona découvre ainsi une petite ville qui semble idyllique. Idéale. Parfaite. Un peu trop même. Certaines choses lui paraissent singulières. Voire carrément bizarres. Son instinct l'incite à se méfier des apparences trop belles...

Après un premier chapitre qui prend le lecteur à brûle-pourpoint, Robert Jackson Bennett déroule une intrigante et étrange histoire. L'auteur se plaît à nous perdre dans les recoins infinis de Wink et de sa réalité altérée. Les éléments d'explication arrivent par infimes particules, histoire de maintenir l'effet déroutant du récit le plus longtemps possible. Sans doute un peu trop longtemps parfois, un petit élagage aurait été bénéfique au texte, à mon goût.
Autre bémol, la manie compulsive de Mona de dire "putain" dans toutes ses phrases ou presque. Certes, elle en a bavé dans la vie, elle est très garçon manqué, néanmoins sa façon de parler devient assez vite agaçante. Son langage ordurier n'apporte rien; même sans cela on aurait compris qu'elle était une dure à cuire.

Concernant l'univers mis en scène, Lovecraft s'invite dans une bourgade américaine qui rappelle les Derry et Castle Rock des premiers ouvrages de Stephen King. Avec mesa et canyons arides en plus, Nouveau-Mexique oblige. Un univers qui s'avère plus intrigant qu'effrayant mais réaliste dans l'ensemble (une réalité altérée réaliste, c'est vraiment possible?).

Robert Jackson Bennett rassemble en un seul livre des éléments fantastiques, policiers, scientifiques, un petit côté saga familiale (et quelle famille!), et globalement, ça fonctionne. Il ne s'agit pas d'un roman inoubliable mais j'en ai trouvé la lecture divertissante et plaisante. Compte tenu que le bébé fait tout de même près de 800 pages, c'est déjà une belle réussite, à défaut d'être un coup de coeur.
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Mona Bright a hérité d'une maison dans la ville de Wink.
Une ville énigmatique, des habitants étranges...
Dès le départ, on nous présente la ville de Wink comme un mystère et l'auteur a su garder cette part d'énigme tout au long du livre. Les informations sont données au compte goutte. L'histoire des habitants, le passé de Mona et de sa mère, les créatures...il faut avancer dans le livre pour comprendre ce qui, au début, m'a assez déroutée. On navigue entre plusieurs dimensions, on rencontre une civilisation venue D Ailleurs... Même si je trouve que l'ensemble du livre aurait pu être allégé de quelques pages non indispensables à l'histoire, j'ai beaucoup aimé. Bref, si vous aimez les romans fantastiques, plongez dans l'univers d'"American Elsewhere". (...)

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Pour une fois que je voulais faire une petite incursion dans la 4e dimension, c'est raté.
Pourtant, l'histoire m'attirait : à la mort de son père, Mona hérite d'une maison qui appartenait à sa mère dans une ville paumée du Nouveau Mexique. Si paumée qu'elle n'apparaît même pas sur une carte. Et drôlement étrange, attendu que le temps semble s'y être arrêté en plein milieu des années '50...
De cette chouette idée, Stephen King aurait fait un roman génial. Mais pas Robert Jackson Bennett. Je me suis donc tapé 900 pages (oui) d'incohérences, d'invraisemblances, d'extravagances ; 900 pages traversées de personnages peu sympathiques (dont la Mona qui ne s'exprime qu'en jurant), de considérations multi-dimensionnelles qui donnent la migraine, et de scènes gore où semble poindre le sadisme de l'auteur. Mouais.
A mon sens, le genre fantastique nécessite -plus que les autres- une certaine maîtrise narrative, sinon ça ressemble à un délire de lycéen. Et avec le recul, c'est ce que j'ai eu l'impression de lire : une longue divagation de boutonneux à l'imagination fertile, mais mal encadré. Dommage.
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Un sacré pavé ! American Elsewhere raconte l'histoire de Mona, une femme un peu perdue, qui hérite d'une maison à Wink, au Nouveau Mexique. Une ville qui ne semble pas exister sur les cartes. Mona s'y rend et découvre en effet un endroit insolite, où sa mère semble avoir joué un rôle crucial.
J'ai eu l'impression de lire du Stephen King ! Que ce soit l'ambiance ou le traitement des personnages. L'écriture est vraiment fluide, le récit prenant, j'ai donc pris un grand plaisir à lire ce roman très original. On est clairement dans un récit fantastique dans lequel les enjeux se dévoilent au fur et à mesure. Je n'ai pas été surprise par les révélations mais elles permettent de comprendre le but de chacun des personnages. Car on pense qu'ils font tous partis d'une même équipe avant de comprendre que chacun à ses propres buts. Mona, elle, lorsqu'elle en apprendra plus sur sa mère, devra faire des choix. J'ai aimé ce personnage, une femme résiliente et courageuse . Un bon roman donc, j'ai hâte de découvrir sa nouvelle saga fantasy.
Challenge Mauvais genres 2021
Challenge Pavés 2021
Challenge USA
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A l'occasion du lancement de leur nouvelle collection imaginaire (dirigée par Gilles Dumay, ancien directeur de collection chez Denoël), les éditions Albin Michel ont publié fin septembre trois romans relevant respectivement de la fantasy (« Mage de batailles »), de la SF (« Anatèm ») et du fantastique avec « American Elsewhere ». le pari était assez risqué puisque, bien que déjà publié en France (« Mr Shivers » paru chez Panini en 2011), Robert Jackson Bennett reste un auteur assez méconnu du grand public. le roman mérite pourtant qu'on s'y intéresse, même si tout n'est évidemment pas parfait. L'auteur y met en scène une baroudeuse d'une trentaine d'années, Mona, qui vient d'apprendre la mort de son père. Si la nouvelle ne l'atteint pas particulièrement, il en est autrement de son testament dans lequel elle découvre que sa mère (décédée elle aussi il y a plusieurs années) disposait d'une maison qui lui revient maintenant de droit. Mais plus que la maison, c'est la ville dans laquelle elle se trouve qui éveille la curiosité de cette ancienne flic. D'abord, elle ne trouve aucune mention de Wink sur aucune carte, et l'état lui même semble ignorer non seulement son emplacement mais aussi son existence. Ensuite, cette petite ville à priori paradisiaque qui semble tout droit sortie d'une brochure pour vanter les mérites de l'Amérique des années 60 a été construite autour d'un centre de recherches classé top secret et à propos duquel, là encore, presque rien n'a fuité depuis des années. Et surtout il y a les habitants, tous plus étranges les uns que les autres : certains ont des lubies complètement farfelues, d'autres des réactions inappropriées, et la majorité d'entre eux semblent craindre quelque chose et obéissent à des règles tacites extrêmement strictes (ne pas sortir le soir, ne pas s'approcher de la forêt…).

L'arrivée de Mona va déclencher toute une série d'événements qui va venir bouleverser le quotidien de cette étrange petite bourgade et de ses habitants. le récit mêle habillement SF et fantastique, et parvient dès les premières pages à happer le lecteur qui se retrouve à dévorer avec avidité ce pavé de huit cent pages. Difficile en effet de refréner sa curiosité à l'idée de voir les mystères de Wink enfin révélés, d'autant que ces derniers ne font que se multiplier au fil des pages : pourquoi la ville est totalement coupée du monde ? Qui sont vraiment ses habitants ? Sur quoi portaient les recherches du laboratoire autour de laquelle la ville s'est construite ? Quelles sont les créatures terrifiantes qui hantent les bois ? On suit donc avec intérêt l'évolution de l'enquête de Mona qui se révèle être un personnage attachant, tant par ses capacités d'adaptation que par sa force de caractère, et ce en dépit d'un drame personnel particulièrement traumatisant. Les autres personnages sont évidemment plus en retrait, mais la plupart on malgré tout droit à leur petit passage sur le devant de la scène. L'auteur n'hésite en effet pas à changer de temps en temps de points de vue, laissant de côté Mona pour se focaliser brièvement sur un habitant ou un observateur extérieur. Les curieux habitants de Wink restent cela dit les plus marquants, moins par leur nature elle-même que par tout un ensemble de petits détails dont l'auteur se sert pour les définir et qui font sentir au lecteur que quelque chose cloche. Quoi de plus inquiétant en effet que la monstruosité cachée derrière la banalité la plus confondante ? Quoi de plus perturbant que d'imaginer la parfaite mère de famille ou le parfait voisin passant son temps à bichonner sa voiture ou entretenir son jardin comme de simples rôles ou costumes ? le malaise s'installe ainsi rapidement, et ne quittera plus le lecteur avant la dernière ligne qui offre une conclusion satisfaisante et apporte enfin des réponses à toutes les questions posées depuis le début.

De nombreux lecteurs font le parallèle avec de grands auteurs comme Stephen King ou Lovecraft, mais le roman peut aussi faire penser par certains aspects à Dan Simmons (« L'échiquier du mal » surtout), voire même China Mieville (pour le « bestiaire » un peu farfelu). Les comparaisons sont flatteuses (et globalement méritées) même s'il faut bien reconnaître que l'oeuvre de Robert Jackson Bennett reste tout de même un cran en dessous de celles de ces maîtres du fantastique. Plusieurs bémols empêchent en effet à l'angoisse de vraiment s'installer dans l'esprit du lecteur, à commencer par la prévisibilité de la plupart des événements. La majorité des rebondissements sont ainsi assez faciles à anticiper, ce qui nuit non seulement au récit mais aussi à l'héroïne dont on a trop souvent l'impression qu'elle ne comprend ni ne réagit assez vite. Alors certes, celle-ci ne dispose pas de tous les éléments auxquels le lecteur peut avoir accès, mais il n'empêche qu'il est un peu dommage de la voir laborieusement assembler les pièces du puzzle, alors qu'on est nous même arrivé tout comprendre bien plus tôt. Ce phénomène s'explique en partie par la fâcheuse manie qu'a l'auteur de vouloir expliquer plutôt que de se contenter de suggérer, même si cela part sans aucun doute d'une bonne intention à l'égard du lecteur. le problème, c'est que servir toutes les explications sur un plateau empêche le lecteur de faire véritablement travailler son imagination, or c'est justement généralement ce qui permet à l'angoisse de s'installer : c'est parce qu'on ne sait pas vraiment à qui ou à quoi on a affaire qu'on prend peur. Il est également dommage de voir la plupart de ces explications êtres délivrées de manière assez maladroite, à savoir d'un seul bloc et par le biais d'une seule et même source.

Lancement réussi pour le volet fantastique de la nouvelle collection Albin Michel Imaginaire. « Amercian Elsewhere » est un roman solide qui, malgré quelques bémols liés à un surplus d'explications, permet au lecteur de passer un bon moment d'angoisse aux côtés d'une héroïne d'une sacrée trempe. A découvrir !
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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États-Unis ; de nos jours : à la mort de son père, Mona apprend qu'elle vient d'hériter d'une maison qui appartenait à sa mère et dont elle ignorait l'existence. Cette mère, Laura, s'était suicidée quand Mona était encore enfant : elle était dépressive. Mona, de son côté, est une ex-policière divorcée qui part à vau-l'eau depuis un accident.

Mona arrive au fin fond du Nouveau-Mexique, dans une bourgade absente des plans : Wink (clin d'oeil en anglais, nom qui annonce quelque chose de fugace). Wink est figée dans les années 1950 — ou une version fantasmée de l'Amérique des années 50 — et les habitants se sont réunis pour un enterrement. Belles petites maisons proprettes, jardins impeccables, familles idéales… Pourtant, personne ne sort de la ville qui cache bien des secrets, et c'est la première fois depuis très longtemps qu'elle accueille un nouveau venu.

Très vite, le lecteur plonge dans une atmosphère empreinte de mystères et de non-dits qui masquent un univers fantastique effrayant. Dès le premier chapitre du roman, des voyous enlèvent un vieil homme de la ville, mais un des malfrats disparaît dans un trou sans fond, et le malheureux kidnappé par le groupe connaît une fin qu'on devine infligée par une force maléfique : le ton est donné.

Les mystères s'accumulent autour de Mona, notamment ce vieux laboratoire abandonné où sa mère Laura a travaillé, et qui a été le moteur de la ville à une époque révolue. Plus, même : la ville a été créée par les scientifiques de ce laboratoire dont il ne reste presque plus rien. Les habitants se taisent, comme si dévoiler les secrets était dangereux. Mona découvre avec stupéfaction que sa mère Laura, avant sa dépression, était une scientifique de haut vol souriante.

Servi par une écriture entraînante et fluide, le récit change régulièrement de narrateur : Mona, un proxénète devenu trafiquant sous l'impulsion d'un étrange inconnu, et divers habitants qui offrent un éclairage différent et forment une galerie de personnages très bien dessinés. Ce pavé distille lentement une atmosphère angoissante dans un décor de carte postale. le lecteur sait dès le départ que des entités maléfiques agissent ; toute la saveur consiste à découvrir ce qu'elles sont et mieux comprendre les habitants, tous plus fascinants les uns que les autres… sans compter une « mère » intrigante.

Un très bon roman fantastique dans une Amérique hors du temps, envahie par des créatures qui renouvellent à leur façon le thème de la famille, tout particulièrement la haine et l'amour en son sein.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Quand Mona Bright débarque à Wink, petite ville du Nouveau-Mexique, elle découvre une ville assez calme mais rapidement, elle se rend compte que dans cette ville qui n'apparait sur aucune carte, se produit son lot d'évenements inquiètants. Est-ce que ces épisodes présents et passés ont un lien avec la mort de sa mère ?
Sacré pavé que ce roman ! le lecteur reste longtemps dans le flou avant de comprendre ce qui se cache dans cette ville de Wink. Les frontières du temps sont assez floues, on peut retrouver un bout de passé en ouvrant une porte. Il y a un peu du Stephen King avec cette ville et ses habitants qu'on a l'impression de connaitre (un peu comme Castle Rock), cette noirceur mais il y a aussi l'originalité de Robert Jackson Bennett et son ambiance oppressante. Mona Bright a un sacré caractère (même si elle jure un peu trop à mon goût) et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Difficile d'en dire plus sans dévoiler une bonne partie de l'intrigue mais j'ai beaucoup aimé ce roman noir qui navigue entre les genres (science-fiction, policier entre autres). Il souffre d'un peu de longueurs au début mais une fois dedans, on a du mal à en ressortir !
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J'ai découvert cet auteur par les Maîtres enlumineurs, que j'ai adoré.
Je suis fort mitigé sur ce roman.
On nous balance plein de références : Stephen King, Dan Simmons, Lovecraft... On est bien en dessous de ces auteurs.
L'histoire traine, et bien que le début soit intéressant, on se lasse.
L'auteur laisse peu de place au mystère, il veut à chaque fois tout expliquer et c'est fort dommage.
Les nombreuses longueurs alourdissent fortement le récit.
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