Je cherchais
Hester Stanhope rencontrée par Lamartine et citée par
Gerard de Nerval . Une recherche sur Internet me disait que
Hester Stanhope avait inspiré le personnage d'Athelstane Orloff dans
La châtelaine du Liban. J'ai donc retrouvé le volume dans la collection des
Pierre Benoit.
J'ai lu plusieurs de ses romans au temps de mon adolescence, et je garde un bon souvenir de ces lectures qui me transportaient dans des ailleurs exotiques. Hélas, les temps ont changé et le roman a mal vieilli (peut être moi aussi?) .
J'ai à peine entrevu
Hester Stanhope, tout juste sa sépulture et son évocation trop rapide à mon goût : le déguisement de la comtesse Orloff lors de son bal masqué selon la description
De Lamartine, des sous-entendus..des allégations d'espionnage au profit de la Grande Bretagne.
En revanche, je me suis copieusement ennuyée en compagnie des militaires venus à Beyrouth pacifier cette Syrie découpée dans les accords Sykes Picot, attribuée comme Mandat à la France. Vie mondaine coloniale, absinthe et femmes de mauvaise vie.
Le capitaine Domèvres, héros blessé est fiancé à Michelle, la fille d'un des gradés. Il est promu à un poste de responsabilité au Deuxième Bureau. Ses amis lui déconseille de fréquenter la comtesse Orloff, femme fatale, briseuse de mariages à venir. Evidemment il tombe sous le charme de cette séductrice....en oublie sa gentille fiancée qui meurt de consumption, en oublie même ses devoirs les plus élémentaires. Il envisage même de trahir sa patrie pour de l'argent our renflouer la comtesse ruinée.Heureusement, il est sauvé par son ami Walter qui le remet dans le droit chemin de la fraternité des méharistes.
Lu avec beaucoup d'agacement ce livre réactionnaire, colonialiste, et vraiment passé de moeurs.
Pour Lady Stanhope, je relirai Lamartine!
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