Ça aide à être poli, une lame d’acier sous le menton.
Le meilleur mensonge est toujours celui qui est mêlé d’un peu de vérité.
Les hommes s’imaginent que la guerre apporte la gloire. Ils se trompent. S’ils survivent assez longtemps, ils comprennent qu’elle n’apporte que la puissance. Mais, à tout prendre, n’est-ce pas bien plus précieux ?
La guerre, c'est à moitié une question de gueule : celui qui fout les jetons à l'autre a déjà presque gagné la partie.
Il faut toujours payer ses dettes. Sinon elle vous hante jusque dans votre sommeil. Leur prix est trop lourd à payer.
La guerre, c’est à moitié une question de gueule : celui qui fout les jetons à l’autre a déjà presque gagné la partie.
Il n’y a pas deux batailles qui se ressemblent. Mais les tambours sont un grand classique. Foutre la trouille à l’adversaire, jouer sur ses nerfs, le pousser à la faute… C’est ça, l’art de la guerre. Il faut se répéter que c’est juste une peau de chèvre tendu sur une boîte de bois, rien de plus.
C’est vieux comme le monde, les gars, votre petit numéro de l’interrogatoire : le méchant, le gentil, et à la fin, la victime craque.
Dors, mon petit,
Dehors, c’est la pluie.
Dors, mon enfant,
Maman t’attend.
Dehors, c’est la guerre,
Dehors, c’est l’enfer.
Dors mon enfant,
Papa t’attend.
Savoir attendre, c’est la première qualité du bon soldat. Attendre et se geler. Attendre et crever de faim. Attendre et crever de trouille.