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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un livre, dont d'habitude je fuis la lecture mais sélectionné par les fées des 68premièresfois dans la sélection 2021, j'ai lu, dévoré, apprécié la lecture de ce texte poignant, poétique et bouleversant. Et j'avoue avoir versé quelques larmes à certaines pages qui m'ont bouleversé.
Pourtant l'auteur nous prévient dés les premières lignes : Sarah est morte trop jeune, elle va nous raconter sa vie, son combat face au cancer et ce crabe qui va la dévorer et l'anéantir.
Adolescente, un peu punk, elle pense "no future", elle mourra avant 40 ans et va se jeter sous les roues d'une voiture mais une rencontre magique avec une psy va lui ouvrir les yeux et elle va essayer de profiter de la vie. Sa vie, sa rencontre avec Théo, son lutin, le père de ses enfants, son combat avec la maladie, avec l'aide et le soutien de son époux, de ses amis, ses enfants. Des pages sans concession sur ce combat, ses relations avec le monde médical (un sacré docteur House), face à la souffrance mais aussi à la magie de la vie, à l'imaginaire, à la poésie, aux rêveries qui peuvent permettre d'affronter de telles épreuves.
Un texte très émouvant, troublant, interpellant mais aussi poétique. on ne sort pas indemne d'une telle lecture et les personnages de moineau, lutin et les enfants restent en mémoire, le livre terminé avec les larmes aux yeux. Des pages dures sur la maladie, les séjours à l'hôpital mais aussi des moments de respiration, de poésie, d'amour, d'amitié.



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Une autofiction romanesque de toute beauté qui a remporté le prix "Terres de Paroles 2020". Écrit à la première personne par Sarah décédée d'un cancer. C'est un livre joyeux, plein de légèreté et de grâce qui relate l'histoire de ce couple, leur rencontre, le combat contre le cancer et la vie qui continue. de nombreuses références musicales qui m'ont permis de découvrir Nick Cave entre autres.
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Une claque !
Ce roman m'a transportée, m'a bouleversée. J'ai adoré rejoindre la vie de Sarah et Théo. Quelle force, une vraie ode à la vie.
On passe par toutes les émotions et on en redemande.
Un très beau premier roman, un coup de coeur.
Merci Thibault Bérard.
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Dès le début, on sait que l'issue est inéluctable. Sarah raconte son histoire, sa jeunesse écorchée, sa rencontre avec Théo, le choc amoureux. de leur jeunesse nait Simon, puis le choc arrive pendant la grossesse de leur fille. le cancer est là, mais ils ont décidé de se battre. Ce récit est empreint de jeunesse, de fougue, de cru, de vie, un hymne au bonheur, sans pathos aucun, alors que d'habitude ce type de sujet l'amène très vite. Face à ce type de combat, on aimerait réagir comme Sarah et Théo. Une très belle lecture émouvante servie par une écriture rythmée, que je conseille.
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Dès le début, on sait que Sarah a succombé à la maladie car c'est elle qui raconte l'histoire après sa mort : elle regarde son passé et nous raconte sa vie avant cette mort survenue alors qu'elle n'a que 42 ans…. Donc on n'est pas pris par surprise…

Sarah nous raconte sa jeunesse plutôt depressive, un peu punk, étudiante en philosophie, persuadée qu'elle ne vivra pas après 40 ans. Son côté nihiliste est bousculé par sa rencontre avec Théo, un homme fantasque, plein de légèreté, plus jeune qu'elle et qui, lui, a un côté adolescent attardé. Il va réussir à l'entraîner dans son sillage et elle va se laisser prendre par le bonheur et même avoir des enfants avec Théo…

Et puis, la maladie leur tombe dessus de façon totalement imprévue et fulgurante. Une tumeur très grave qui à priori n'est pas guérissable… Ils vont se lancer dans un combat, chacun à sa façon mais en se serrant les coudes, avec leur médecin surnommé « Dr House », leurs amis et l'espoir de pouvoir profiter des enfants…

C'est une bataille teintée d'un mélange d'espoir et de moments de désespoir, d'humour et d'émotion.

J'ai eu un coup de coeur pour ce roman extrêmement touchant mais il y a tellement de force, d'amour, de courage dans cette histoire que ce n'est pas déprimant -parfois très triste- mais c'est vraiment beau et riche d'émotions et de portraits très humains.

Alors oui, j'ai pleuré un peu mais j'ai aussi admiré les personnages de Sarah et Théo. Ils sont admirables. Une belle écriture pour un sujet très fort.

Evidemment, je ne peux que vous le recommander mais ce n'est pour autant pas un roman que j'offrirai facilement car c'est quand même un sujet très sensible et je pense qu'il faut faire le choix de lire un roman sur cette thématique.


Lien : https://ennalit.wordpress.co..
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Sèche tes larmes, ravale tes sanglots, ce n'est qu'une histoire...
Parfois, je me demande ce qui me pousse à lire de tels romans ? Pourquoi lire des histoires qui me bouleversent autant, me font lire en apnée, la gorgée serrée, les larmes aux yeux ? Pourquoi lire en sanglotant, la morve au nez, des larmes mouillant mon livre ?
Pour conjurer mes peurs les plus intimes ? Pouvoir me dire c'est une histoire, ça ne m'arrivera pas à moi ? Vivre ce drame par procuration pour ensuite profiter pleinement de la vie ?
Je ne sais pas... Mais ce que je sais, c'est que ce roman est un tsunami et qu'il va me tourner dans la tête longtemps. Quel premier roman brillant !
💖
Sarah est morte, on l'apprend dès la première page. Sarah est morte, et pourtant, c'est elle qui nous raconte ses souvenirs. Sa jeunesse délurée, sa rencontre avec Théo, leur amour, leurs enfants. Et puis la maladie, celle dont on a tous peur je crois, la bataille, l'espoir, la défaite on le sait. Oui on le sait dès le départ et pourtant avec eux, on veut y croire ! 💖
En fait, je ne sais pas bien quoi vous dire tellement ce roman me laisse sans voix, le coeur manquant des battements, le souffle court. Lisez-le si vous aimez les livres qui parlent de la vie, la vraie, celle avec ses grands bonheurs et ses immenses peines, celle où naissance et mort se côtoient, celle qui n'est pas un long fleuve tranquille mais qui vaut la peine d'être vécue.
💖
Merci @editionsdelobservatoire de publier de tels romans qui bousculent. Bravo @tiboberard, vous écrivez admirablement bien et avez su me toucher en plein coeur. Je ne sais pas s'il y a de votre vécu dans ce livre, mais j'imagine qu'on ne peut pas écrire sur un tel sujet sans savoir de quoi l'on parle. C'est si fort ! 💖
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Sarah est morte. Dans un univers inconnu elle nous parle et nous raconte sa vie d'avant, et sa rencontre avec Théo, qui lui fait oublier ses difficultés à vivre et à être heureuse. Suivent alors de belles années avec l'arrivée d'un petit Simon puis, trois ans plus tard, une nouvelle grossesse. Mais on découvre alors que Sarah souffre d'un cancer du thymus, extrêmement invasif et inopérable. Mais le couple refuse de céder au désespoir. Ils sont jeunes, drôles, et savent puiser dans leur complicité l'énergie pour endurer les traitements. le récit ne fait l'impasse sur rien, effets secondaires de la chimio ou moments de découragement, mais avec élégance et discrétion. Non plus qu'il fait l'impasse sur la possibilité, pour l'accompagnant, de chercher dans d'autres bras les forces dont il a besoin pour continuer. Dans les récits ou témoignages de bataille menées contre cette maladie, on parle finalement assez peu des aidants, et notamment des conjoints. Comment tiennent-ils le coup ? Ici, le choix a été fait de ne rien omettre du désir de vie de Théo, qui parvient à le concilier avec sa présence auprès de Sarah. Ce pourrait être une trahison, c'en est loin, et d'ailleurs cette nouvelle relation qu'entame Théo est racontée par Sarah sans aucune jalousie ni souffrance. Ce récit, dont le sujet aurait pu rebuter, a l'intelligence de faire une grande place au bonheur et à la capacité de vivre.
Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Je n'avais pas voulu lire la quatrième de couverture, j'avais bouché mes oreilles aux interviews et posé mon regard ailleurs que sur les articles qui inondaient mes réseaux sociaux. Car, on le sait tous, lire le premier roman de quelqu'un que l'on connait est toujours compliqué. Je ne savais donc absolument pas quel était le genre du roman, l'histoire, le style. J'ai donc ouvert le livre, totalement prête à plonger en essayant de ne pas chercher à voir l'auteur. Et là, bam, la dédicace. Et tout de suite, le tilt survient. Un ohoh dramatique. Car un roman autobiographique, je ne m'y attendais pas. le style non plus d'ailleurs. Car je connais les phrases de l'éditeur mais je méconnaissais l'humour, le rock, le punch de l'auteur. Et la lecture commence alors avec une grosse claque. Je ne peux bien sûr oublier l'auteur, puisqu'il est là, partout, avec un prénom si proche que ç'en est indécent de tenter de l'éclipser. Suis-je conviée à lire cette intimité ? A découvrir la souffrance que je sais annoncée ? Car je connais l'histoire, je sais le dénouement, non parce qu'il est révélé dès les premières pages mais parce que j'ai suivi son fil d'actualité. Et la lecture commence. Inondante. Étouffante. Il faut faire des pauses, il faut s'extraire. Et quel humour ! Quelle vie, au fil des pages ! Jamais une expérience de lecture ne fût si intense car je me sens proche à chacun des instants passés. Je revis les publications, je revois les photos qui se sont à jamais gravées en moi. Et quel égoïsme, paradoxalement, de songer à moi devant les lignes de Tibo qui a retrouvé son h et son ault. Bien sûr, son livre était nécessaire, essentiel. Et quelle claque, on y revient, pour le lecteur. Maintenant, belles vies à vous, chers Théo et Cléo.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
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Un livre époustouflant. D'une beauté sans faille. Un livre qui fait réfléchir sur la vie, qui en présente ses problèmes et sa durée inconnue de tous.
Beaucoup d'émotions m'ont traversé au fil de cette lecture, un livre entre rire et larmes, emplis d'espoir et d'une poésie incroyable.
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C'est le roman de l'amour.

Ces mots me sont tombés dessus alors que je tournais la dernière page d'Il est juste que les morts soient frappés, hébétée, sonnée, dévastée, ravie, attendrie.

C'est le roman de l'amour, sous toutes ses formes, dans toutes ses errances et ses imprévisibilités, son art de surgir là où on ne l'attend pas, sa capacité inouïe à s'adapter à tout et à n'importe quoi, à vouloir tout puis son contraire selon ce que son instinct lui dicte, à avancer, tout simplement.

C'est le roman de l'amour qui débarque et change tout, celui qui se déploie et transcende, celui qui illumine et rend reconnaissant, celui qui s'en va et ne saurait être retenu, celui sans lequel on se sent incapable de poursuivre le petit bout de vie qu'on s'est construit, celui qui a toujours su se réinventer, parfois même en dépit de soi-même.

C'est une histoire tissée d'un peu de vérité et d'énormément de véracité, un récit qui veut tout dire et y parvient merveilleusement bien, guidé par une narratrice omnisciente, absente, envahissante, attendrissante, bienveillante, dont l'ombre portée unit tous les événements décrits en une harmonie incroyablement tendre.

C'est le roman des évidences.
Celle de la souffrance.
Des espoirs déçus.
Des mauvaises blagues dont on s'arme pour faire face aux épreuves.
Du pouvoir infini de la musique, des mots chuchotés, des rituels magiques et des petits surnoms.
De ce qu'on ne s'attendait pas à partager.
De la reconnaissance.
De la violence.
Des lendemains dont on ne voulait pas mais qu'on se surprend à embrasser.

C'est l'histoire d'un couple, lui tellement jeune, elle qui se croyait condamnée au malheur et aux désillusions, deux forts qui s'ignorent, s'apprennent à vivre ensemble et se rendent plus matures et plus légers à la fois.
C'est une histoire qui aurait dû durer toute une vie, qui ne le pouvait pas, qui a trouvé son terme, dans les larmes, les regrets, mais aussi et surtout une forme d'acceptation.
Non pas l'acceptation de l'injustice, de la maladie, plutôt celle du changement, de la transmission, de l'héritage.

C'est le portrait d'une femme qui a existé tellement fort aux yeux de ceux qui l'aimaient qu'elle ne disparaîtra jamais tout à fait.
Une narration d'un cynisme délicieux, toujours enrobé d'un certain enthousiasme.
Une fureur à laquelle on a choisi de trouver du sens, à défaut de pouvoir la rendre juste et explicable.

Une voix qui a l'inflexion grave et chère des voix qui se sont tues, qui aimait se dire qu'elle ne se ferait d'illusions sur rien ni personne, mais qui a malgré tout appris à s'abandonner, à offrir, à faire confiance.

C'est surtout ça, en fait.

Il est juste que les forts soient frappés, c'est une histoire de la confiance, même et surtout de celle qui aurait toutes les raisons de refuser de s'offrir.
C'est apprendre à se lever le matin malgré tout.
A s'autoriser à vivre en dépit du reste, des jugements, des pronostics, des conventions.
A s'approprier ce dont on sait intiment qu'il donnera son but à son existence.

C'est une histoire de maladie, d'au revoir, de ce qu'il y a entre les deux, une histoire de gens qui souffrent, qui se réparent, qui se disent au revoir, jamais tout à fait vraiment.
C'est l'histoire de la lumière qui revient toujours.
C'est une histoire d'amour.


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