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Citations sur Gabriële (129)

Cette femme déplace des montagnes pour les autres, mais il lui manque la force de pousser une porte pour elle-même.
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Cette femme déplace des montagnes pour les autres, mais il lui manque la force de pousser une porte pour elle-même. (p. 127)
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Notre grand-père vient de naître.
Et nous aussi, par la même occasion, enfin, après combien de pages ?
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- Ces toiles étranges que vous voyez sont liées aux progrès techniques, explique-t-elle. Parce que la photographie, devenue le cinéma, a enlevé à la peinture son rôle le plus important. Autrefois, la peinture avait pour mission de garder l'image de la vie des hommes dans le temps. Aujourd'hui, tout est différent !
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Elle est frappée par la gaieté d’Apollinaire, sa bonhomie mal dégrossie qui tranche avec une érudition disproportionnée. Il parle sans arrêt, commente d’un enthousiasme égal un livre lu la semaine passée et le pâté qu’il est en train de dévorer, en utilisant pour l’un et l’autre les mêmes qualificatifs. Il charme, il réjouit. Il touche à tout. Il habite l’espace, il aime la route, la villa, les rideaux, les enfants. Tout l’amuse. (p. 214)
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Son mari (Otto von Wätjen) , qui avait de principes étranges, lui disait (à sa femme Marie Laurencin, la peintre) :
- On ne couche pas avec quelqu'un de la famille. Or, maintenant que nous sommes mariés, tu es de ma famille. Alors je ne peux pas coucher avec toi.
Gabriële que rien ne choque reste un temps silencieuse avant de commenter d'un laconique : "Il y a des choses bizarres".
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Au début, Gaby se moque de Marcel. " C'était une sorte de folie, d'idiotie, de voyager de Munich dans le Jura pour passer quelques heures de la nuit avec moi ", se souviendra-t-elle plus tard,
Puis elle cesse de se moquer, parce qu'elle ne peut pas cacher que son coeur bat trop fort.

Peut-être n'ont-ils parlé que d'eux.
Du couple qu'ils ne pourraient jamais formé.
Des corps en mouvement mais prisonniers.
Du coeur étonné de ne pas battre toujours à la même place.
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J'étais comme un homme. Je ne voulais pas restreindre ma vie. J'ai toujours vécu ma vie comme une aventurière, en m'autorisant des choses que les autres ne s'autorisent pas. J'aurais voulu beaucoup plus voyager. J'ai parfois été frustrée de ne pas vivre les aventures que je voulais vivre- alors j'ai vécu des aventures à l'intérieur des relations que j'avais avec les gens.
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Au vu de toutes ces qualités, Gabrïele sent bien que la rencontre avec Francis Picabia va faire des étincelles. Ils partagent le goût des icônes que l'on brise, de l'art de l'ironie et de l'ironie de l'art, des blagues en toutes circonstances et de la mort de Dieu. (...)
Le jeune Duchamp est secret, délicat, et empreint d'une modestie feutrée, Picabia est bruyant, impudique, flambeur et flamboyant. Mais ils sont deux aimants. Et lorsque Gabrïele présentera Marcel à son mari, celui-ci se retrouvera face à un magnifique, un sublime, un inespéré double inversé. (p. 160)
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La vie de ces êtres fut un roman, il nous restait donc à l'écrire.
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