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4,39

sur 4817 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le livre est construit en trois temps : une narration chronologique de l'histoire de la famille puis le retour au temps présent et la question "qu'est ce c'est d'être juif aujourd'hui?" et enfin l'enquête à proprement dit. Pour ma part, j'ai failli abandonner la lecture à cause de la première partie de l'ouvrage, trop attendue, traditionnelle et en longueur ... je suis heureuse de ne pas l'avoir fait. L'intérêt du roman est la recherche identitaire du personnage d'aujourd'hui à travers l'histoire de sa famille et l'appartenance à cette communauté.
Une petite déception que l'enquête ne soit pas aussi présente qu'elle aurait pu dans un tel récit.
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J'ai aimé découvrir la vie tragique des Rabinovitch, les accompagner dans leur périple depuis la Russie jusqu'en France, reliant leur destin aux évènements de la grande Histoire.
J'étais partante pour éclaircir le mystère de la carte postale anonyme.
Et puis plus rien... mon plaisir de lecture s'est arrêté là… comme si j'avais eu entre les mains un récit qui ne m'était pas adressé… une quête très intime où je n'étais pas sûre d'avoir ma place.
Dans cette affaire de transmission féminine, quelque part entre l'auteure et les trois générations qui l'ont précédée, un accroc s'est produit, créant une béance dans son identité, la laissant incomplète.
Ce récit est son interrogation du passé familial pour y puiser de quoi forger sa propre identité juive et ne pas laisser sa fille sans transmission.
Les références à la psycho généalogie sont trop fréquentes à mon goût,
et surtout je suis restée à l'extérieur de cette exploration très personnelle. Dommage !
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La carte postale est cette lecture tant convoitée avant d'y entrer.
Tant d'éloges, de si belles critiques, un livre encensé massivement par les lecteurs et les critiques littéraires de manière totalement unanime, récompensé par deux prix littéraires, pas des moindres...
Alors pourquoi suis-je resté totalement à côté de ce livre, de ce roman ? D'ailleurs, est-ce un roman ? Une fiction romanesque ? Difficile de le dire de mon point de vue.
Ce qui est indiscutable est le poids historique du récit. La tragédie qui porte ce texte et qui est convoquée à chaque page de la narration au travers du destin d'une famille juive.
Ce qui est indiscutable est l'élan de générosité et d'humanité qui a poussé l'autrice, Anne Berest, dans la rédaction de ce livre. Un hommage intime... Son envie de transmettre. Mais transmettre quoi au juste ? Je suis incapable de l'exprimer au moment où je rédige ce billet.
Je me suis posé cette question lancinante tout au long de ma lecture. Pourquoi ce livre ? Pourquoi un livre de plus sur ce thème de la Shoah, non pas que tout a été dit, écrit, mais s'il faut en écrire un autre, un de plus, autant y apporter quelque chose de nouveau, dans la narration, dans le style, dans la manière de convoquer les personnages, de les faire venir, cheminer, avec leurs beautés, leurs doutes, leurs failles, leurs rugosités, leurs interstices...
Longtemps j'ai lu les premières pages de ce livre comme l'eau qui glisse sur les plumes d'un cygne. Aucun signe ici ne venait me happer, me prendre à la gorge, me saisir d'émotion... Bien sûr, des scènes sont là, mais tant visitées, tant revisitées que la démarche romanesque qui s'en saisit avec sans doute une bonne intention au départ s'en dépouille totalement à l'arrivée. J'ai eu l'impression d'aller à la rencontre d'une fabrication artificielle manquant totalement de souffle...
La première partie du roman est une sorte de faisceau qui balaie et rassemble tout ce qui a trait sur le plan historique à la menace latente puis réelle, les camps de transit, la déportation, jusqu'à l'extermination des Juifs en camps de concentration. La narratrice nous raconte l'histoire de sa famille à partir d'un élément déclencheur original : une carte postale reçue et envoyée de manière anonyme longtemps après la guerre et comportant quatre noms d'une même famille, tous morts à Auschwitz en1942.
La seconde partie me paraissait plus prometteuse, mais voilà, j'avais déjà accompli la moitié du voyage et j'étais déjà rincé d'un tel découragement que je n'ai pas su trouver les forces vitales pour accomplir la suite du trajet.
L'histoire est bien racontée, mais où est l'âme de cette narration ? Où en est l'écriture ? Où est l'écrivain capable de transcender ce récit ?
Pléthores de faits, d'idées déjà connues, de personnages convenus dans leurs descriptions même s'ils sont happés dans une tragédie sans nom, enlèvent toute sobriété et puissance à un récit qui en méritait amplement et qui aurait gagné ainsi en émotion.
N'est pas Primo Levi qui veut...
Peut-être qu'après avoir lu Si c'était un homme, de Primo Levi, on ne peut plus rien lire d'autre sur le sujet ? On est comme asséché, atterré et qu'il faut du temps pour s'en remettre...
Il y a une sorte d'hésitation entre le côté romanesque et le récit historique qui m'a déstabilisé. Parfois j'ai eu l'impression que c'était Wikipedia convoqué dans les mailles d'une histoire familiale juive au temps de l'occupation allemande. Tout est passé en revue dans un style didactique, tout ce qu'il faut savoir, même des célébrités sont convoquées dans le récit, dont on ne sait pas ce qu'elles viennent faire ici, quelle valeur elles apportent au récit, ici Gide ou Picabia, là Cocteau ou Malraux, plus loin Irène Némirovsky, sauf à ce dire que dans ce grand étalage, l'autrice a trouvé bien de les y faire figurer. Mais pour quoi faire. Pour faire érudit sur la carte postale ?
Il n'en demeure pas moins une lecture agréable, mais pour en arriver à quoi à l'arrivée ?
Si ce roman a trouvé son public, c'est l'essentiel. Mais ce fut pour moi un rendez-vous manqué. Cette carte postale ne m'était pas destinée.
Un rendez-vous manqué est aussi fait de belles choses, comme l'attente désespérée d'un livre.
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Un livre , bien noté par la critique , qui , pour moi , comprend deux parties très inégales
Inutile de revenir sur l'histoire : une carte postale ancienne, quatre noms et un mystère à éclaircir. le procédé n'est pas nouveau
La première partie du livre est passionnante même si , comme tous, vous avez beaucoup lu sur la Shoah
L'histoire commence bien avant la seconde guerre mondiale
C'est celle d'une famille ashkénaze d'origine russe mais qui sera amenée à se disperser en Lettonie , en Palestine ou en France
Une famille qui , par choix , souvent par obligation , vivra des destins très différents à travers le monde
Pour simplifier, nous savons que ces quatre personnages de la carte postale auront un destin tragique à Auschwitz
Cette première partie historique, très documentée, est passionnante et m'a permis d'apprendre beaucoup de choses alors que je croyais avoir fait le tour de l'histoire de cette époque
C'est bien écrit,fluide et enrichissant
Changement complet de sujet et d' époque pour la deuxième partie du livre qui relate l'enquête pour découvrir qui a écrit cette fameuse carte postale
Claire Berest se disperse beaucoup et , petit à petit, le livre devient assez décousu et un peu longuet
Je n'ai pas trop accroché à cette histoire familiale juive sur plusieurs générations
Il y a beaucoup de digressions qui n'apportent rien au récit
Un livre qui mérite d' être lu pour sa première partie très riche mais que vous n' êtes pas obligés de terminer
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Il est toujours difficile de chroniquer un livre qui a dévoilé l'histoire familiale mêlée aux sentiments intimes de l'auteur(e). Cette lecture ne déroge pas à la règle : je me sens un peu confuse, comme si je n'avais pas le droit de livrer mes propres impressions face à ces vies particulières liées à l'Histoire, ô combien tragique, de la Shoah.

Anne Berest le dit d'emblée : elle est juive, et veut remonter le fil du temps, à travers sa mère et sa famille, des Juifs originaires de Russie, dont 4 membres ont été déportés en 1942 et sont morts dans des camps.
Elle part d'un fait concret, qui est une carte postale tombée dans la neige à côté de la boite aux lettres, et où sont inscrits les noms des quatre malheureux.
Qui l'a écrite ? Et pourquoi ?
La voilà lancée dans une recherche improbable, et à travers les dialogues avec sa propre mère, des lettres archivées, des témoignages de voisins, des documents administratifs, des souvenirs reconstitués, elle nous dévoile une multitude de choses dont nous avons tous déjà entendu parler, sauf peut-être les lycéens qui ont octroyé le prix Renaudot à ce livre.

Je me suis sentie assez déboussolée devant cette somme de faits, de sentiments, de pensées secrètes mises au jour ou inventées, devant cet assemblage qui m'a semblé de bric et de broc.
Il faut dire qu'il y a de tout dans cet ouvrage qui brasse à la fois le sentiment moderne de la judéité, les réactions de la population non juive – depuis la guerre jusque maintenant – et l'antisémitisme latent, les faits choquants des rafles (séparation des mères et des enfants notamment), la mise à mort dans les camps, le retour des déportés aux regards hallucinés, la Résistance, la relation parents-enfants et les non-dits fréquents, sans oublier les origines russes de la famille de l'auteure ainsi que son propre présent.
Nous allons et venons continuellement entre le passé difficile et le présent compliqué.

Bref, il y a beaucoup de faits. Beaucoup d'idées. Beaucoup de personnages.
Mais à vrai dire, je ne me suis pas sentie assez impliquée, peut-être est-ce dû au style de l'auteure, journalistique, où les personnages sont réduits à des êtres peu consistants.
C'est très difficile d'expliquer ce ressenti.
Peut-être aurait-il mieux valu que l'auteure se limite au lieu de vouloir tout englober, je ne sais pas.

En tout cas, je ressors mitigée de cette lecture.
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Seconde guerre mondiale, déportation, maquis, résistants, saga familiale, voilà un résumé des thèmes abordés dans le livre d'Anne Berest, la carte postale.
A partir d'une carte postale reçue par sa mère, l'auteur enquête pour savoir ce qui s'est passé pendant la deuxième guerre mondiale pour ses grands-parents, oncles et tantes.
la quatrième de couverture m'a bien tentée alors j'ai parcouru le monde au travers de la plume d'Anne Berest. La famille Rabinovitch a en effet beaucoup voyagé avant de s'installer en France. Victime de ségrégation elle a plusieurs reprises choisie de recommencer une nouvelle vie. Malheureusement la deuxième guerre mondiale ne lui laissa guère de chance.
C'est la lecture de la quatrième de couverture qui m'a bien tentée. Toutefois j'ai été un peu déçue par le côté parfois "brouillon". Il m'est arrivé de ne plus savoir de qui il était question. Par ailleurs il y a (à mon sens) des longueurs sur l'antisémitisme, le nazisme. Certes les deux sujets ont leur importance dans l'histoire de la famille mais, là, j'ai trouvé que ça coupait le récit familial.
La thématique me plaisait mais au final je n'étais pas enthousiaste lorsque j'ai eu terminé le livre. je vous invite à le lire pour vous faire votre propre opinion et malgré tout je tire mon chapeau au travail d'enquête.
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La carte postale nous entraîne dans l'histoire familiale et intime de l'auteure, Anne Berest. Une carte postale anonyme arrive avec le nom de 4 proches disparus pendant la Seconde Guerre mondiale.
Mais c'est aussi une histoire qui nous parle de l'Histoire de la France envers les Juifs pendant la Seconde guerre mondiale mais aussi aujourd'hui.

Le livre est composé de plusieurs parties : l'histoire de la famille maternelle de l'auteure qui a disparu pendant la Seconde guerre mondiale, d'une quête d'identité et de la recherche de la personne qui a écrit cette carte postale.

Même si j'ai beaucoup apprécié ce roman autobiographique, j'ai l'impression d'être passé à côté de celui-ci. La quête identitaire de l'auteure est un sujet passionnant mais j'ai eu du mal avec le mélange réel-fiction. Je pense également que ce livre n'est pas arrivé au bon moment dans mon quotidien. J'aurais préféré une histoire plus légère avant de me coucher 😅

C'est un livre qui est quand même essentiel à connaître et que je conseille.
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Avec plus de 300 critiques présentes pour ce livre, que puis-je rajouter ?
Ce livre m'a été offert, à ma demande, par mon fils aîné à l'occasion de la Fête des mères 2022. J'ai patiemment attendu de l'avoir et je me faisais, d'avance, une joie de le lire, car je savais qu'il s'agissait d'une histoire vraie, évoquant la Shoah, le devoir de mémoire, la quête des origines, les secrets de famille et la difficulté de la transmission. Autant de thèmes que j'affectionne tout particulièrement dans mes lectures (je possède d'ailleurs de très nombreux témoignages de rescapés de l'Holocauste).
Pour avoir lu de nombreux "retours" dithyrambiques de la presse sur cet ouvrage, pour avoir suivi de nombreuses vidéos de l'auteure à son sujet, j'avais hâte de suivre pas à pas l'enquête menée par l'auteure pour retrouver le pourquoi et le comment de cette carte postale anonyme reçue un jour de janvier 2003 et évoquant ses lointains ancêtres (il s'agit de ses arrière-arrière grands-parents et arrière-arrière oncles et tantes) disparus dans la fumée d'un camp de concentration.
Je me suis donc plongée dans la lecture de ce livre avec une grande avidité. Une trop grande avidité sans doute, car, finalement, j'ai été déçue par sa platitude. En le refermant, je n'ai pu m'empêcher de penser "tout ça pour ça".
En effet, le livre I -- qui évoque, comme un préambule nécessaire, l'histoire des ancêtres juifs en question reconstituée à partir de différents documents conservés par la mère de l'auteure (leur vécu en Russie et en Pologne, leur fuite à travers différents pays d'Europe, leur exil en Palestine, puis leur retour vers la France) et la façon dont leurs vies ont basculé en 1942 -- s'avère à mon sens le plus intéressant (même s'il ne m'a rien appris de nouveau que je ne savais déjà sur le sujet) car il permet à l'intéressée de découvrir une histoire familiale qu'elle ignorait totalement, y compris le fait qu'elle était par sa mère, de fait, une "vraie" juive.
Le livre II évoque, quant à lui, le pourquoi et le comment de la quête lancée par l'auteure pour retrouver l'expéditeur de la fameuse carte postale, vécue comme une menace. N'était-ce pas pour elle une façon de s'approprier l'histoire qu'elle venait de découvrir et de, en quelque sorte, racheter la "faute" de sa grand-mère maternelle et de sa mère d'avoir enterré ce passé, cette histoire ? Une façon de lui donner, enfin (peut-être) le sentiment de se sentir juive. Cette partie me semble particulièrement laborieuse et alourdie d'une infinité de détails dont on n'a que faire (notamment les démarches effectuées auprès de X administrations et ses différents échanges avec moult interlocuteurs et dans certaines descriptions). Cela ne commence à être intéressant que lorsque elle et sa mère se rendent au village des Forges pour rencontrer des anciens et autres descendants de ceux-ci.
Le livre III qui évoque un échange par mail entre l'auteure et sa soeur Claire au sujet des prénoms est quelque peu déroutant. Il vient un peu comme "un cheveu sur la soupe". A la fois, par son positionnement formel : il constitue à lui seul un "livre" de seulement quelques pages. A la fois par son continu. On y voit notamment que, par leur deuxième prénom, il y a eu volonté délibérée de leur mère de laisser trace de leur juiveté. Les deux soeurs se trouvent bien porteuses de l'histoire de leur lignée, histoire qu'on leur avait tue et dont, consciemment ou pas, elles ont eu à porter le poids. C'est un échange très intime que l'auteure fait le choix de rendre public qui montre, s'il était besoin, que le non-dit laisse toujours des traces.
Le livre IV, enfin, revient sur la vie de Myriam, grand-mère maternelle de l'auteure (au niveau chronologique, c'est particulièrement décousu et on a vraiment du mal à s'y retrouver), passage obligé pour comprendre la stratégie du silence adoptée par elle, et par la suite, par voie de conséquence, par sa fille Lélia. C'est dans cette partie, que l'on suivra la façon dont les rescapés des camps ont été "pris en charge" par les autorités françaises et la quête qui a été celle de Myriam pour retrouver sa famille... avant de se résigner à l'indicible (ce qui ne peut être dit) : ils ne peuvent rentrer car ils sont morts, partis en fumée. On comprend mieux le silence dans lequel elle s'est réfugiée.
Enfin, le livre se termine sur la révélation tant attendue du nom de l'expéditeur de la famille carte postale (que je ne donnerai pas). On verra alors que cette information n'était pas, finalement, la plus essentielle. Ce qui l'a été, c'est le cheminement intérieur (et aussi relationnel avec sa mère pour faciliter la parole et l'échange) qui a été celui de l'auteure pour parvenir à cette révélation.

J'interprète donc ce livre comme un ouvrage autobiographique personnel de nature d'une part, à expliquer la quête de l'auteure pour se reconnecter à ses origines juives et à son histoire familiale et d'autre part, à "laisser trace écrite" à sa fille afin que ce qui n'a pas été dit pendant longtemps le soit aujourd'hui pour sa postérité.
Pour avoir lu de nombreux ouvrages évoquant ces questions, dont certains véritablement bouleversants et particulièrement bien renseignés, je suis un peu étonnée de la résonance qu'a eu ce livre au niveau national et international. A mon avis, et cela n'engage que moi, c'est un écho surfait qui doit son mérite à une excellente démarche marketing de la part de l'éditeur. Si je peux comprendre qu'il ait obtenu le Prix Renaudot des lycéens, j'ai beaucoup plus de mal avec le Prix Goncourt des USA.

PS : je viens de lire d'autres critiques et je découvre qu'il s'agirait bien d'un roman où personnages fictifs et événements familiaux réels cohabitent. Serait-ce qu'il y a eu tromperie sur la marchandise ? du coup, je suis encore plus frustrée ! Si l'intérêt autobiographique qui sous-tendait l'écriture de ce livre tombe, je ne vois pas vraiment quel est l'intérêt de ce livre.
Mon post-scriptum a toutefois suscité une réaction d'une lectrice qui a eu la chance de rencontrer l'auteure. Celle-ci confirme bien qu'il s'agit de la biographie de sa famille, même si quelques personnages fictifs ont été rajoutés pour en faire un "roman".






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En refermant ce livre, j'ai un sentiment de temps perdu à... lire mieux ! Je sais qu'il fait un plébiscite et pourtant... L'écriture est fluide, facile (trop?), mais reste à la surface. En fait, tout du long, c'est du déjà vu, déjà lu, donc on espère un mieux qui n'arrive jamais ! La première partie, bio familial tragique a déjà été conté 1000 fois. Certes, chaque histoire varie, mais si on comprend que cela bouleverse l'auteur, elle ne nous surprend jamais. La deuxième est son introspection familiale, vite lassante et creuse. La dernière, la résistance et ses conséquences offre un léger mieux, mais c'est trop tard. On baille !
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Leila reçoit une carte postale anonyme avec les noms des ses grands parents et oncle et tante morts dans les camps de concentration.

Ceci est le point de départ du récit de Leila à sa fille Anne lui expliquant ce qu'il s'est passé pour ses ancêtres.

Puis un jour, Anne apprend qu'un camarade de classe à dit a sa fille que "chez nous, on n'aime pas trop les juifs". Cela amènera Anne à se poser des questions sur ses origines qu'elle connait très peu. Ayant grandi dans une famille non pratiquante, elle se pose des questions sur le fait d'être juif mais cela l'amènera aussi à vouloir absolument connaitre l'auteur de cette carte postale anonyme.

C'est un roman sur la Shoah mais aussi sur la recherche de ses origines.
J'ai eu beaucoup de difficultés à lire certains passages vraiment durs. Il y a aussi énormément de détails, des noms de rues...la mère d'Anne lui dit que tous ces détails sont extrêmement importants mais je n'ai pas réussi à accrocher vraiment à cause des toutes ces longueurs.





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