Rien n'est noir

Ce livre est à mes yeux trop déséquilibré. Certes la plume de l'autrice est intéressante mais n'arrive jamais tout au long de l'oeuvre à donner de la substance à l'histoire. Il n'est pas difficile même avec toutes les bonnes volontés du monde de décrocher. Car il y a un contraste vraiment trop fort entre un style trop recherché et une imagination fuyante voire manquante, bien qu'il s'agisse au final d'une biographie et que nos attentes de lecteurs soient peut-être bien différentes et plus souples. Mais résumer la vie de Frida Khalo avec un tel parti pris dans un si petit format en devient presque une insulte.

Un roman où je n'ai pas été touchée émotionnellement.
Certes on suit un couple de personnages tout à chacun étrange et connu dans le XXème siècle. Ils jouent presque à "je t'aime, moi non plus".
Les amoureux de peinture vont être ravis de ce roman biographique.
Moi, je ne suis pas sensible à ce type d'art. C'est peut être pour cela que je suis passée à côté de ce qu'a voulu partager l'auteure.
L'amour, avec un grand A ?
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Je ne suis pas fan des romans biographiques. Je ne sais pas, d'ailleurs, pourquoi j'ai commencé celui-ci. Il est bien écrit et l'histoire est sûrement intéressante pour qui... s'intéresse justement au personnage. Je n'ai pas vraiment été touchée non plus, donc j'ai décidé de laisser tomber au bout d'une petite centaine de pages.

Lu dans le cadre du Prix des lecteurs. Biographie romancée de la peintre mexicaine Frida Kahlo qui se concentre plus particulièrement sur sa vie amoureuse en dépeignant la relation toxique avec son mari, le peintre Diego RIVIERA. Cet homme ne sait véritablement aimer son épouse qu'en la faisant souffrir. Frida, elle, a cet homme dans la peau et ne peut s'en séparer, c'est sa raison d'être et sa drogue, elle semble parfois n'exister que par lui.
Côté style, l'auteur a réussi à m'entraîner lors du drame qui a bouleversé la vie de l'héroïne, mais c'est bien là le seul instant où je me suis sentie happée. le dernier quart tourne en rond et l'ennui a pris le dessus à force de lire les mêmes faits qui se déroulent à New York, Paris, au Mexique. Les frasques de ce Diego tout-puissant et les excès en tout genre de Frida ont été exploités en long en large et en travers. L'auteur excelle en utilisation d'énumérations qui ont fini par m'épuiser, même si par ailleurs le style fait bien écho au tourbillon perpétuel qu'est la vie de cette peintre. Mais les dernières pages sont plutôt émouvantes malgré la lecture rapide que j'ai fini par entreprendre, pressée d'en finir.

J'ai trouvé ce livre ennuyeux et sans relief. Je n'ai établi aucun lien avec les personnages.La lecture de "Gabriele" n'avait laissé la même impression. le stle de Claire Berest ne me séduit pas. Les phrases sont longues et manquent souvent de fougue (pour moi).
Frida est complètement dépendante de Diego. Diego a simplement besoin que Frida existe.
Je suis fort admirative du courage physique de Frida, de sa résistance à la douleur mais sa faiblesse sentimentale m'agace un peu. Epouser un homme volage dont rêvent toutes les femmes et s'étonner de ne pas être la seule dans sa vie......n'est pas contradictoire ?

✩ Sélection décembre jury Grand Prix des lectrices ELLE 2020 ✩

Claire Berest, après avoir retracé le destin (hors normes par ailleurs) de sa grand-mère dans son "Gabriële", retente l'expérience avec celle qui est probablement à ce jour, et dans le monde entier, la plus célèbre peintre féminine, et c'est, pour moi, un échec.

Le problème de s'attaquer à Frida Khalo en 2019, c'est que depuis Salma Hayek sur grand écran, faut se creuser la tête pour trouver quelque chose à dire qu'on n'ait pas vu, ou lu, dans un article, dans un livre, sur un t-shirt ou un sac à franges…

En l'occurrence peut-être que rien n'est noir, mais rien n'est nouveau non plus…

Le roman est une accumulation de faits, des fragments de vie qu'on dirait un peu piochés sur Wikipédia et disséminés tout au long du roman.

La qualification de roman même est d'ailleurs sujette à caution: il aurait fallu, pour cela, un point de vue, un parti pris, un engagement.

Je n'ai rien trouvé de tout cela dans ce livre qui se contente d'être une biographie peureuse, comme on en trouve beaucoup trop en ce moment par ailleurs, où la Kahlo n'est définie que par son rapport à Diego Rivera.

Frida, pleine de fougue, méritait mieux.

Côté style, j'ai eu beaucoup de mal aussi.

Je trouve le roman très sur-écrit, presque artificiel. L'auteure enchaîne des phrases de 15, 17 voire 20 lignes et des "phrases" d'un mot, posé là comme si ça faisait de la poésie.

Et puis alors parfois, des mots en espagnol, on comprend pas bien ce qui justifie ces insertions quand les personnages sont supposés tous parler le même langage.

Enfin le roman souffre d'une narration confuse puisqu'elle est tantôt neutre et extérieure, tantôt l'auteure se fait narratrice… on s'y perd un peu, n'est pas Jaenada qui veut.

Un roman largement dispensable donc et à réserver à qui n'a jamais entendu parler de Frida Kahlo, et à ceux qui pourront supporter le style pompeux de l'auteure.

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Une écriture qui se veut sophistiquée, trop finalement car cela rend la lecture difficile.
Claire Berest se penche sur la femme dépendante de son mari plutôt que de l'artiste. J'ai appris quelques éléments de la vie de l'artiste néanmoins je ne suis pas convaincue par l'écriture.

Le thème était séduisant, malheureusement j'ai trouvé le contenu décevant, voire même, parfois, limite ennuyeux. Peut-être est-ce le style de l'auteure, ou moi qui n'ai pas accroché ? Dommage.

Franchement je n'ai pas aimé. Je me suis forcée à finir. Je n'étais probablement pas une bonne période, pas capable d'apprécier.
Ne passez pas forcément votre chemin, c'est intéressant mais long...

J'ai trouvé ce livre vulgaire, avec des suites d'adjectifs lancés en l'air qui rendent parfois le sobre des inintelligibles, faite des « à dada sur la montagne » et j'en passe.
Récit très centré sur la relation Frida Kahlo - Diego Rivera toute en drame et souffrance, même si l'accident de Frida Kahlo et ses conséquences sont également bien décrites (ce que j'ai préféré du roman). On « voit » également bien les couleurs dans le récit en écho à la vie de la peintre.