Lou Berney ...
Un livre lu dans le cadre d'une masse critique "
November Road" ...
Des critiques dithyrambiques :
"Un thriller essouflant et passablement usant pour les nerfs " nous disait Philippe Blanchet du Figaro Magazine,
"Un road-trip époustouflant " nous disait L'obs
"Un somptueux roman noir qui se lit sans relâche(…)" nous disait Europe 1 ...
Ma critique enthousiaste de l'époque
"Une belle découverte, une lecture facile, addictive,
Un style agréable, plutôt aérien,
Une intrigue bien foutue, qui nous permet de remonter dans l'histoire des États Unis avec le choc de l'actualité du 22 novembre 1963 ... thriller à lire" ...
Une masse critique pour le second roman ...
Une belle occasion de suivre l'évolution du style de l'auteur !
"The long and faraway gone", "le long et lointain disparu", un titre plus explicite que la version française.
Je me perd vite ... le rasoir d'Ockham ?
Le rasoir d'Ockham ou rasoir d'Occam est un principe de raisonnement philosophique entrant dans les concepts de rationalisme et de nominalisme. le terme vient de «raser» qui, en philosophie, signifie « éliminer des explications improbables d'un phénomène » et du philosophe du XIVᵉ siècle
Guillaume d'Ockham.
Je me perd vite ... les dates ... août 1986, octobre 2012, septembre 1986, octobre 2012.
Je me perd vite ... les personnages ... Bingham, Wyatt, Geneviève, Julianna.
Et
Je m'y retrouve. Tout va très vite. Nous suivons les personnages et vivons avec eux, leur présent bien sûr mais nous remontons dans leur histoire pour comprendre leur réaction.
C'est vivant, les morts ne jonchent pas les couloirs obscurs si ce n'est que dans la tête des personnages traumatisés par leur passé.
L'Oklahoma tient une grande place dans l'histoire, l'auteur vit dans cet état et on sent son besoin et son envie de valoriser son territoire.
L'anecdote sur l'attentat contre le Murrah Federal Building (1), me rappelle mon émotion devant les chaises vides de Christchurch (2),
(1)
Le bâtiment fédéral Alfred P. Murrah est un ancien bâtiment du gouvernement fédéral américain situé dans le centre-ville d'Oklahoma en Oklahoma, dans le Sud central des États Unis. Il est la cible d'un attentat perpétré avec un fourgon piégé le 19 avril 1995 qui le détruit partiellement et provoque la mort de 168 personnes. L'immeuble est ensuite complètement détruit et remplacé par un mémorial.
Le 19 avril 1995, un camion contenant plus de 2 200 kilos d'explosifs artisanaux explose du côté nord du bâtiment et le détruit en grande partie, causant la mort de 168 personnes.
Le 23 mai suivant, les ruines du bâtiment sont démolies. Conformément à une loi de 1997, un mémorial national, l'Oklahoma City National Mémorial est construit et inauguré le 19 avril 2000 par le président
Bill Clinton. Il est notamment constitué d'un miroir d'eau encadré par deux portes monumentales, les « portes du temps », et d'un « champ des chaises vides » qui présente 168 chaises pour chaque personne tuée lors de l'attentat. En outre, un fragment de mur situé au nord-est de l'immeuble a été conservé. L'ensemble est complété par un musée situé dans l'ancien siège de The Journal Record, endommagé lors de l'attentat.
(2)
centre-ville a été en grande partie détruit lors des tremblements de terre de 2011. Après un tremblement de terre de magnitude 7 sur l'échelle de Richter le 4 septembre 2010 (qui n'a fait aucune victime), la ville a en effet été frappée par deux tremblements de terre au cours de l'année suivante. le premier, de magnitude 6,3, a eu lieu le 22 février 2011 et a entraîné la mort de 185 personnes. Un monument est d'ailleurs dédié aux victimes de ce séisme : il s'agit de 185 chaises, peintes en blanc mais toutes différentes (de la chaise de bébé à la chaise roulante en passant par la chaise de bureau ou le fauteuil). Parmi les 185 victimes, de 20 nationalités différentes (beaucoup d'étudiants internationaux), 115 se trouvaient dans le même bâtiment, le Canterbury TV Building. le second séisme, de magnitude 6, qui a eu lieu le 13 juin 2011, a fait 1 mort et 45 blessés et a entraîné l'effondrement de plusieurs bâtiments dans le centre-ville. 80% des bâtiments des quatre principales avenues composant le centre-ville ont été détruits ou dû être démolis, car devenus dangereux.