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J'ai lu ce roman lors d'une période intense en travail et en préoccupations diverses. Est-ce que je suis passée à côté pour cela? Ce qui est sûr, c'est que la lecture a été laborieuse. Si le livre me plaisait bien, impossible de me mettre dedans. Je l'ai trouvé moins abouti que le club des punks par exemple.
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Je doute très fortement de la pertinence de cette note de lecture… Car comment pourrais-je avoir l'outrecuidance d'essayer de faire rentrer ce roman dans une « grille d'analyse », alors que son propos même est de tout foutre en l'air ?
Je peux donc me brosser pour un résumé, avec ou sans divulgâchis : demerdez-vous avec cette liste à la Prévert : des punks, des auteurs de SFFF kidnappés, des lutins pas futés, une révolution, un passage vers l'Affre-monde, deux copines inséparables et un boulet, deux enquêteurs du surnaturel (non… ni Mulder, ni Scully…), sans oublier des fées et des ondines.
Lecteurs avides de cartésianisme, de logique, de narration bien ordonnée : passez votre chemin. Ici, règne le chaos, le bordel intégral, tant au niveau de la langue fleurie, que des arcs narratifs qui se jouent de la chronologie et de la linéarité. Ce n'est pas plus mal : la marche au pas de l'oie, une fois passé le moment hypnotisant, devient vite chiante.
Vous l'aurez compris, « Le Jour où l'humanité a niqué la fantasy » est plus une expérience qu'un roman, une lecture folle, ébouriffante et foncièrement drôle. Ici, le sérieux est remisé aux chiottes et le mot d'ordre est : foutre le bordel !
Un projet de lecture - voire un projet de vie, pour les plus aventureux - qui ne manque pas de panache, et qui ensoleille très agréablement notre actualité pourri. Mais - il y a toujours un mais - malheureusement gâché par une seconde partie plus faible, moins rieuse, encore plus tarabiscotée… à moins que, bêtement, l'originalité ne lasse.
Karim Berrouka a donné de sa personne pour offrir aux lecteurs un véritable OLNI. Parsemé de références, d'hommages, de culture punk, il laissera cependant beaucoup de monde sur trottoir - moi y compris -, dépassé par cette avalanche dont il ne maîtrise pas le quart des codes.
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J'ai une certaine sympathie de lecteur pour Karim Berrouka. Je le trouve décalé, marrant et plutôt habile stylistiquement. Ses bouquins se lisent tous seuls, à condition que vous vous laissiez portés : c'est toujours wtf à souhait, ça part dans tous les sens sans qu'on repère vraiment une ligne directrice et plutôt délicieux à lire.
J'avoue que la sauce n'a pas trop prise pour ce roman. Tout ce que je viens de vous citer de façon enthousiasmée se révèle être les principaux défauts du roman !
On va commencer par le scénario. C'est original, bien sûr : la fantasy se venge de l'humanité qui l'a salie ! Vous comprenez, décrire les lutins comme minuscules alors que ce sont des golgoths de 1m90… Original mais complètement tordu, trop tordu pour en garder un certain plaisir de lecture. On multiplie les personnages, au final vite esquissés et vite oubliés. On n'a pas vraiment le temps de s'attacher à quiconque : cela ne va pas trop vite, mais trop loin. En plus sur des chapitres de 3-4 pages en moyenne, vous n'avez absolument jamais le temps d'accrocher aux différents noeuds d'intrigue, en rotation perpétuelle…
C'est en revanche toujours très bien écrit. Karim Berrouka écrit vraiment bien.
Et que dire, finalement, de l'humour ? Car on est bien face à de l'humour, méta certes, mais de l'humour. Bah encore une fois, ça n'a pas trop pris… On a un peu l'impression d'assister à des scénettes, sans queue ni tête ! On sourit parfois, et quelques traits d'esprit sont évidemment succulents. Mais dans l'ensemble, on finit plus vite ennuyé qu'amusé.
Ajoutons, et je ne sais pas si je suis le seul à l'avoir vécu, que cette succession de courts chapitres sans vraiment d'enjeu m'ont vraiment donné l'impression de lire trente fois la même chose.
Je conclurai donc en vous conseillant de lire Karim Berrouka, mais probablement pas par celui-là, que seuls les afficionados affectionneront en en gommant les aspects irritants…
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Punk is not dead ! Karim Berrouka propose un texte complètement loufoque dans lequel des êtres fantastiques côtoient des punks bien déjantés et surtout complétement fumés. Les dialogues sont aussi très fleuris entre les personnages aux caractères bien trempés. On sent dès le départ que cette histoire tout à fait délirante va finir dans un grand n'importe quoi. Dans tous les cas, ne pensez pas trouver de jolies fées, des licornes magiques ou de petits lutins sympathiques, vous seriez déçus. Par contre, vous rigolerez bien !

Dès le départ, des événements étranges se mettent en place. En premier lieu, un preneur d'otages étrangement habillé qui fait savoir aux forces de l'ordre « que l'humanité a niqué la fantasy ». Puis, une jeune femme Olga, revient chez elle, après une soirée arrosée, avec un autre étrange individu qui se met à bruler son appartement en se servant de flammes qui sortent de son sexe. Enfin, des écrivains de fantasy pris à partie par d'autres personnages se réclamant lutins de l'Affre-Monde.
Mais ces phénomènes ont-ils un lien avec un festival punk, 30 ans plus tôt ?

Malgré le plaisir de la lecture, j'ai malheureusement été déçu par certains aspects qui n'ont pas été approfondis. Certes, cela permet à Berrouka de conserver un rythme soutenu, et c'est réussi, mais l'Affre-Monde manquait d'un peu plus de consistance. Autre exemple, Mulder et Scully qui disparaissent trop vite, et donc, étaient-ils vraiment utiles à l'histoire. Quoiqu'il en soit ce roman restera un bon moment de détente.

Quel est votre livre de fantasy préféré ?

Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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D'abord, le titre (insolite) m'a emballée. Puis le style (relâché) m'a un peu refroidie, d'autant que je ne suis pas hyper fan de punks et que les personnages ne m'avaient pas tapé dans l'oeil. Au final, l'histoire totalement foutraque a fini par m'embarquer :..

Celle de créatures imaginaires ayant monté un plan machiavélique pour rétablir la vérité de la fantasy dans le monde des humains, biaisée selon eux par une littérature trop gnan-gnan. Les méchants sont finalement les plus marrants - mention spéciale aux lutins, dandys précieux et lubriques à la syntaxe douteuse, aux sirènes et aux fées totalement terrifiantes, tandis qu'un affreux étrange et franchement schizophrène veille sur les passages entre l'Affre-Monde et la réalité. La mise en abyme avec la révolte des auteurs de fantasy enlevés par des puissances maléfiques au festival des Imaginales est aussi assez rigolote.

Au total une lecture pas exceptionnelle, mais amusante et sans torture de méninges.
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Merci à @les_editions_actusf pour l'envoi de l'ebook dans le cadre de @leplib2023 (enfin 2022 en l'occurrence) !

Alors clairement, c'est peut-être pas le meilleur roman de l'auteur pour le découvrir pour la première fois. C'est une lecture déjà qui ne conviendra pas à tout le monde. Déjà si vous avez lu le résumé, vous avez compris que c'est très très déjanté comme histoire. Il y a de l'humour constamment parfois ça peut même en devenir lourd mais on ressent clairement que c'est la patte de l'auteur.

On ne sait pas trop vers quoi va l'histoire au début. Tout part dans tous les sens. On a différents personnages et donc plein d'histoires qui s'entremêlent sans comprendre comment tout se rejoint. L'éclairage se fait petit à petit et se n'est qu'à la toute fin qu'on comprend exactement comment ils étaient reliés entre eux.

J'ai un peu moins adhérer au style d'écriture qui parfois était lourd et complexe. Certaines choses étaient voulues mais à la longue ça m'a fatigué. Par contre, j'ai beaucoup aimé l'ambiance, cette histoire de fantasy et la découverte final.

J'ai bien hâte de lire Pam Pam au pays des merveilles qui me semble plus accessible.
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Très fun au début, surtout quand on a les références, mais ça part ensuite trop en gros délire pour moi, ce qui m'a fait complétement lâcher l'histoire, les personnages, tout. Et alors que je n''étais là que pour me marrer, j'ai lâché l'affaire avant la fin...
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Humour complètement déjanté, dans un univers… punk ? Même si par moment c'est un peu beaucoup c'est vraiment un très bon moment de lecture. J'ai adoré tous les personnages depuis les lutins mal habillés jusqu'aux 3 punks en vadrouille. Et l'expression 'foutre le feu' à l'appartement est prise au sens littéral… alors accrochez-vous ça rocks.
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Alors pour qui ne connait pas Karim Berrouka, c'est celui qui a écrit « Fées, Weed et Guillotines », « Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu » et son chef-d'oeuvre (non je ne suis pas partisane) « le club des Punks contre l'apocalypse Zombie ».
Dire qu'il prend les mythes, leur tord le cou, les mélanges avec un peu d'herbe qui rend bête, les assaisonnes avec assez de bières et de crottin de licorne, reste un euphémisme bienpensant.
Généralement c'est bien plus foutraque que ça et beaucoup plus drôle qu'une fin de soirée avec Pogo Party.
Bref
Le jour où l'humanité a niqué la Fantasy (toujours avec un F), est une histoire digne de notre Punk écrivain, avec :
-Des lutins d'1,80 en costumes parme et zigounette en feu
-Des fées baveuses et flatuleuses de 2 mètres de circonférence
-Des médiums en jogging crado
-Des Ondines non étanches
-Des licornes qui s'appellent Stewballine
-Et Des PUNKS.
On résume.
La Fantasy en a grave marre que les humains ne croient plus aux fées et un plan d'attaque est organisé pour que les forces magiques reprennent le contrôle de la Terre. 9 phases d'attaques, 9 vagues de créatures vont envahir la France.
Même si le bouquin est un peu décousu, un peu long à se mettre en place, il faut avouer qu'il n'y a QUE Karim BERROUKA pour faire jouer avec autant de joie Li-Cam, Jérôme Vincent, et autres confrères/soeurs, dans un récit foutraque et jouissif. On rigole beaucoup, on sent le vécu de certaines scènes, et on ne veut surtout pas vivre les autres.
Avec bien sûr, un putain de gros sourire à la fin.
Si vous aimez les auteurs qui ne se prennent pas au sérieux, mais qui savent écrire des récits échevelés et hilarants, lisez le jour où l'humanité a niqué la Fantasy.
Vos zygomatiques vous remercieront.
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J'avais découvert Karim Berrouka avec Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu et j'avoue que j'avais été secoué tellement cette histoire partait en vrille à certains moments. Ce n'était rien comparé à celui-ci !

Dans cette histoire nous suivons principalement Olga… et des punks ! Olga est paumée, elle a couché avec un type qui se met à faire des flammes avec son pénis. Non, ceci n'est pas une situation normale.

À côté de ça trois punks se rendent à un festival mais vont vite se rendre compte que sous LSD on voit les choses TOTALEMENT différemment…

Ajoutez à ça de grosses références en matière de fantasy, le salon des Imaginales au coeur d'un immense bordel , et vous avez un cocktail détonnant à l'humour Berrouka! Et même si vous n'avez jamais lu de fantasy, aucun problème, l'auteur est là pour vous guider!

C'est ultra efficace, les dialogues sont cinglants, j'ai eu 3 fous rire dans le métro sans pouvoir me cacher, et franchement ce livre a beau partir dans tous les sens, l'auteur le maîtrise parfaitement!

La fin boucle très bien le roman et le lectorat retombera sur ses pattes… un peu décoiffé certes mais en étant sûr d'avoir lu un bouquin OVNI totalement jouissif!
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